Dans l'attente des réponses aux questions que j'ai posées le 12 Janvier au soir, je souhaite remercier Jules, non seulement de la photo de Deshimaru, de la note qui l'accompagne mais également de la Bibliographie jointe dont j'ignorai même l'existence.
Cette note précisément exprime parfaitement que l'absolu n'est pas ailleurs, dans un no man's land métaphysique introuvable mais bien ici et maintenant dans la reconnaissance de «
la nature sacrée de toute chose,... en soi et en chacun (de)
la nature éveillée. »
Je citerai le poème XXI de l'Hokyo Zan Mai déjà mentionné :
"
Nous devons pratiquer zazen avec la posture juste :
- menton rentré
- respiration juste
- pousser le ciel avec la tête et la terre avec les genoux
- tendre la nuque,
- tendre la colonne vertébrale
… et autres critères..."
ce qui implique le respect absolu de la forme, du corps, de l'intentionnalité et ABSOLUMENT PAS IDENTIFICATION
Car c'est avec ce corps-ci et cet esprit-là, quelque soit sa forme, ici et maintenant par l'Usage que l'on va en faire que se révèlera «
la nature sacrée de toute chose... », pas dans l'imaginaire d'une Renaissance ou dans l'idéalisation d'une Nature intemporelle, fusse t-elle de bouddha.
Si vous ne vous préoccupez pas de votre corps, où, par qui, comment se réalisera l'Éveil ? Si vous vilipendez «
ce minuscule morceau de matière » comment et sur quoi, sur quel samsara l'Éveil nirvanique se produira t-il dans votre Espace-temps bien qu'il ne soit pas de votre Espace-temps, ni du mien d'ailleurs ?
Bonne journée
