



Enfin je suppose cela !

Ces sensations sont la condition en quelque sorte du "voyage" vers l'unification qui du fait de la persistance de ces sensations précisément est un voyage qui ne finit jamais.
Et quel est le lien avec les sensations ?Non, je parle d'une affirmation ontologique.Tirru : Est ce que tu parles de liens vitaux ?
Tu nies l'aspect minéral qui est en toi ? Ou même l'origine minéral de tout être ?Ce sont les Hommes qui tendent à affirmer de telles choses, pas les cailloux.Que fait-tu du monde minéral ?
D'un point de vue bouddhique, on est d'accord. D'ailleurs, le Ven. Sariputa décrivait la liberation ainsi :"« Qu'il n'y ait pas de sensation, cela même est le bonheur"
l'égo a écrit :
Je m’appelle l'égo, je suis une illusion. Je suis une illusion parmi les illusions. Parce que je suis une illusion, je me crois séparé d'un animal, d'un cailloux, ou d'une lampe.
Je crois avoir un frère, une femme, des parents et des amis. Je crois posséder une voiture et une maison. Je crois conduire ma voiture et habiter dans ma maison. Mon corps est comme cette voiture que je conduis, un ensemble d'agrégats impermanents.
Au moment de l'éveil, mon univers disparaîtra alors que je disparaîtrai aussi, mes jours sont donc comptés. Je vis dans le passé, je ne vis jamais dans le présent et je vis aussi dans le futur. J’ai été, je serai, mais je ne sais pas être.
Parce que je crois être moi, je pense être ni toi, ni lui. J’apprécie d'être aimé et déteste ne pas l’être. Mais je ne sais rien du véritable Amour.
Eh bien la persistance de l'affirmation ontologique de l'Unité primordiale repose sur certaines sensations qui nous indiquent tout l'inverse de ce vers quoi nous tendons, à savoir cette unité ontologique.Et quel est le lien avec les sensations ?
Non, je ne le nie pas.Tu nies l'aspect minéral qui est en toi ? Ou même l'origine minéral de tout être ?
Oui ces affirmations (premier message) nient l'aspect interdépendant, mais cette négation comme je le disais est le terreau de l'affirmation de cette interdépendance, à savoir du "voyage asymptotique" (car lié à la persistance de ces sensations éternellement réfutées), vers l'unité ontologique.Tirru : Ce qui m'a un peu gêné dans tes affirmations c'est la non présence de l'aspect interdépendant des choses, y compris avec les sensations. Mais peut être ai-je mal compris après tout ? Ce sont des notions philosophiques le champ du possible est très large !