Dharmakaya

Dumè Antoni

Pourquoi A. D. a-t-il supprimé "au-dedans de vous-mêmes" à votre avis?
Parce que c'est un oubli, tout simplement. Et de fait, ça ne change rien au principe qu'il ne faut pas chercher la nature de Bouddha en dehors de soi-même parce qu'elle n'existe pas en dehors de soi-même.

Quand on n'a pas dépassé la dualité sujet/objet, la notion de "dedans" est aussi pernicieuse que celle de "dehors". Du reste, si j'ai repris Fa, à propos du sujet, ce n'est pas pour rien. Mais je constate que ça t'a échappé. Pourquoi ça t'a échappé, à ton avis ?
N'est-ce-pas le rôle du sangha de dégriser les gens qui planent à cent-mille?
Certes je suis, d'une certaine façon, un troll, mais au moins je le sais, je ne me fais pas d'illusion là-dessus.
Je fréquente le Sangha depuis que je pratique. J'ai soumis ma vue au représentant du Zen Rinzaï en Europe à chaque fois que nécessaire. Jamais un maître ne m'a considéré ou a considéré ma vue comme étant celle de quelqu'un qui "plane à cent-mille". Je constate que ce discours vient d'une personne, toi en l'occurrence, qui a très peu de pratique (zen soto, dis-tu, et en France), qui participe à des réunions relatives aux échanges d'opinions entre différentes traditions (y compris non bouddhistes), et qui lit des bouquins de personnes qui font de la méditation "laïque".

J'étais revenu sur l'idée de te retirer de ma liste des membres ignorés (c'est pour cela que j'ai pu prendre connaissance de tes posts) mais je constate que tu n'as qu'un seul objectif sur ce forum, c'est de te concentrer uniquement sur mes posts, sans reprendre ceux, évidents, qui relèvent des opinions new age, ce qui démontre que ton but n'est pas autre que celui de discréditer les vues bouddhiques. C'est pire que du trollage ; c'est une volonté délibérée de nuire à l'effort que je fais, en le considérant comme, je te site "une décompensation". Tu es non seulement un troll, mais un lamentable personnage.
Serge Zaludkowski

Dans la lignée dont Namkhai Norbu est un détenteur, dzogchen est enseigné ainsi :

D'abord l'état naturel est présenté par le maître. C'est la première étape du testament de Garab Dorjé. Ensuite, deux cas se produisent, soit l'élève/pratiquant reconnaît immédiatement l'état naturel, n'a pas ou peu de doute, et dans ce cas il se met à pratiquer sur la voie dite "sans effort". Elle consiste, en pratique principale, en Guru yoga, c'est à dire à se retrouver dans l'état du maître, "en synchronisation". Si l'élève n'a pas reconnu immédiatement l'état naturel ou si ses doutes sont trop importants, c'est qu'il n'est pas encore complètement à maturité, il ne possède pas encore la vue dzogchen, et dans ce cas il lui est recommandé des pratiques secondaires préparatoires. Généralement issues du mahayoga ... les deux étapes, etc.. Il pratique sur la voie de "la libération par elle-même".
Si le pratiquant a reconnu son état naturel, dans une deuxième étape du testament de Garab Dorjé, il élimine toutes formes de doute sur cet état naturel, et dans un troisième temps, dernière étape du testament, en tant que dzogchenpa, il continue dans l'état naturel.
Pour un dzogchenpa, le dharmakaya-corps absolu (et autres désignations) est uniquement perçu d'un point de vu absolu, et dans ce cas point de qualification ou autres attributs du relatif. Le dharmakaya est perçu hors du champ du soi et des autres, de l'observé et de l'observateur, hors de toutes ces différenciations. Classifier, qualifier, attribuer, d'un point de vue relatif, le dharmakaya n'a pas de sens, le faire nous ramène à de la pure spéculation philosophique sans aucun rapport avec ce que c'est, et sans aucune possibilité que cela puisse le qualifier ou même permettre d'y arriver. (sur ce point il est possible qu'avec mon ami dharmadhatu nous puissions avoir quelques divergences).
Ainsi à la question de ted, "est-ce que chacun à son propre dharmakaya ?", la réponse est non ... avec pour commentaire, "au niveau [absolu] du dharmakaya il n'y a plus d'histoire de chacun." Il ne pouvait y avoir d'autres réponses que "non".
Bien entendu, si quelqu'un essaye d'observer d'un point de vue relatif, et cherche à qualifier ce dharmakaya, il pourra prétendre que, contrairement aux vues hindouistes, le dharmakaya n'est pas un état unique dans le quel nous sommes tous unis, mais correspond à un état potentiel, en chacun de nous (tathagata) ... individuellement.
C'est dans cette perspective que Longchen Rabjam explique que "C'est la conscience intrinsèque non souillée par le samsara, le corps ultime immuable (dharmakaya) résidant en la base avec les caractéristiques d'essence, nature et compassion" ... comme ce dharmakaya réside en la base (gZhi) il en a les caractéristiques et ne peut être qualifié de multiple ou différencié.

Sönam
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Dharmadhatu
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Sönam a écrit :Dans la lignée dont Namkhai Norbu est un détenteur, dzogchen est enseigné ainsi :

D'abord l'état naturel est présenté par le maître. C'est la première étape du testament de Garab Dorjé. Ensuite, deux cas se produisent, soit l'élève/pratiquant reconnaît immédiatement l'état naturel, n'a pas ou peu de doute, et dans ce cas il se met à pratiquer sur la voie dite "sans effort". Elle consiste, en pratique principale, en Guru yoga, c'est à dire à se retrouver dans l'état du maître, "en synchronisation". Si l'élève n'a pas reconnu immédiatement l'état naturel ou si ses doutes sont trop importants, c'est qu'il n'est pas encore complètement à maturité, il ne possède pas encore la vue dzogchen, et dans ce cas il lui est recommandé des pratiques secondaires préparatoires. Généralement issues du mahayoga ... les deux étapes, etc.. Il pratique sur la voie de "la libération par elle-même".
Si le pratiquant a reconnu son état naturel, dans une deuxième étape du testament de Garab Dorjé, il élimine toutes formes de doute sur cet état naturel, et dans un troisième temps, dernière étape du testament, en tant que dzogchenpa, il continue dans l'état naturel.
Pour un dzogchenpa, le dharmakaya-corps absolu (et autres désignations) est uniquement perçu d'un point de vu absolu, et dans ce cas point de qualification ou autres attributs du relatif. Le dharmakaya est perçu hors du champ du soi et des autres, de l'observé et de l'observateur, hors de toutes ces différenciations. Classifier, qualifier, attribuer, d'un point de vue relatif, le dharmakaya n'a pas de sens, le faire nous ramène à de la pure spéculation philosophique sans aucun rapport avec ce que c'est, et sans aucune possibilité que cela puisse le qualifier ou même permettre d'y arriver. (sur ce point il est possible qu'avec mon ami dharmadhatu nous puissions avoir quelques divergences).
Ainsi à la question de ted, "est-ce que chacun à son propre dharmakaya ?", la réponse est non ... avec pour commentaire, "au niveau [absolu] du dharmakaya il n'y a plus d'histoire de chacun." Il ne pouvait y avoir d'autres réponses que "non".
Bien entendu, si quelqu'un essaye d'observer d'un point de vue relatif, et cherche à qualifier ce dharmakaya, il pourra prétendre que, contrairement aux vues hindouistes, le dharmakaya n'est pas un état unique dans le quel nous sommes tous unis, mais correspond à un état potentiel, en chacun de nous (tathagata) ... individuellement.
C'est dans cette perspective que Longchen Rabjam explique que "C'est la conscience intrinsèque non souillée par le samsara, le corps ultime immuable (dharmakaya) résidant en la base avec les caractéristiques d'essence, nature et compassion" ... comme ce dharmakaya réside en la base (gZhi) il en a les caractéristiques et ne peut être qualifié de multiple ou différencié.

Sönam
jap_8 Magnifique !
Sönam a écrit :Classifier, qualifier, attribuer, d'un point de vue relatif, le dharmakaya n'a pas de sens
Pourtant, dire:
le dharmakaya-corps absolu (et autres désignations) est uniquement perçu d'un point de vu absolu
"est-ce que chacun à son propre dharmakaya ?", la réponse est non ... avec pour commentaire, "au niveau [absolu] du dharmakaya il n'y a plus d'histoire de chacun."
le corps ultime immuable (dharmakaya) résidant en la base avec les caractéristiques d'essence, nature et compassion"
comme ce dharmakaya réside en la base
Qu'est-ce donc si ce n'est qualifier d'un point de vue relatif le Dharmakaya :?: Même dire que le Dharmakaya ne peut être qualifié (d'un point de vue relatif), c'est tout bonnement le qualifier d'inqualifiable (d'un point de vue relatif) ;-) . De plus, qu'un phénomène ne puisse être qualifié au sens ultime, ne l'empêche pas de l'être au sens relatif.

Le Dharmakaya réside en la base confirme ce que dit Sa Sainteté le Dalaï Lama.

:arrow: Sur la question de la différence, les amis, je pense que nous n'avons pas tous la même définition: la définition bouddhiste de "différent" renvoie à des phénomènes qui ne sont pas exactement identiques: alors la saveur de l'eau du Lac Léman à Lausanne aura la même saveur que l'eau du Lac Léman à Thonon, mais ce ne seront pas les mêmes molécules.

Rien ne ressemble plus à un Dharmakaya qu'un autre Dharmakaya, mais si on disait par là que ces Dharmakayas sont identiques, on commettrait l'erreur de croire (comme le rappelle Dumè) que si un Bouddha s'éveille, on doit tous s'éveiller en même temps: ce n'est pas le cas. Chacun possède son propre continuum conscient, sa propre base, qui a exactement la même saveur que n'importe quelle autre base. Mais ça n'en fait pas une seule et unique base pour tous les êtres. Sinon on est dans une vue hindoue.

Un Dharmakaya relève d'indifférencié quantà ses caractéristiques, mais si on le compare à un autre Dharmakaya, on dit bien un "autre" Dharmakaya. Quand deux phénomènes s'opposent, si on réfute une solution, on accepte forcément l'autre, et vice versa: si on dit que le Bouddha s'est éveillé avant Nagarjuna, ça veut dire que les 2 Dharmakayas ne sont pas un seul et unique: s'ils ne sont pas un seul et même/unique, ils sont conventionnellement différents.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Dharmadhatu
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Jules a écrit :Tout est un
jap_8 Ca oui, en un sens, ça joue: tout est un. Tout et rien sont deux et donc différents (ils sont même mutuellement exclusifs).

D'ailleurs tout et la totalité sont deux et donc différents, ils sont mutuellement inclusifs et même synonymes (car le référent est le même).

C'est la base de la philo bouddhiste concernant la comparaison des phénomènes (si élevés soient-ils), et cette comparaison peut nous aider à comprendre ce qu'impliquent deux phénomènes appartenant à une même catégorie ou deux phénomènes partageant les mêmes caractéristiques.

FleurDeLotus
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

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Serge Zaludkowski

Dharmadhatu a écrit : jap_8 Magnifique !
Sönam a écrit :Classifier, qualifier, attribuer, d'un point de vue relatif, le dharmakaya n'a pas de sens
Pourtant, dire:
le dharmakaya-corps absolu (et autres désignations) est uniquement perçu d'un point de vu absolu
"est-ce que chacun à son propre dharmakaya ?", la réponse est non ... avec pour commentaire, "au niveau [absolu] du dharmakaya il n'y a plus d'histoire de chacun."
le corps ultime immuable (dharmakaya) résidant en la base avec les caractéristiques d'essence, nature et compassion"
comme ce dharmakaya réside en la base
Qu'est-ce donc si ce n'est qualifier d'un point de vue relatif le Dharmakaya :?: Même dire que le Dharmakaya ne peut être qualifié (d'un point de vue relatif), c'est tout bonnement le qualifier d'inqualifiable (d'un point de vue relatif) ;-) . De plus, qu'un phénomène ne puisse être qualifié au sens ultime, ne l'empêche pas de l'être au sens relatif.
Ta remarque est juste, bien entendu ... c'est pour ça qu'il est dit que toutes les affirmations du point de vue dzogchen sont provisoires. Et puis, on peut ("pouvoir") qualifier un phénomène d'un point de vue relatif. Mais si ce phénomène est intrinsèque il n'y a aucun avantage de le qualifier ... si ce n'est pour la poétique. Et bien entendu j'adhère à la poétique oiseau2julie

Dans le dzogchen, aucune importance n’est donnée aux opinions et convictions philosophiques. La façon de voir dans le dzogchen n’est pas basée sur un savoir intellectuel, mais sur la conscience de sa véritable condition d’individu.
- Chögyal Namkhai Norbu -


Les enseignements dzogchen "coïncident" avec ceux de prasangika en affirmant qu’aucune entité n'existe « de manière inhérente », même d’un point de vue conventionnel. Néanmoins, les termes et concepts utilisés par le dzogchen divergent complètement de ceux utilisés couramment par prasangika et que l’on trouve dans les textes canoniques du troisième tour de la roue du dharma et dans les écoles philosophiques telles que yogacara, madhyamaka-svatantrika-yogacara et les sous-écoles zhentongpa et mahamadhyamaka.

Le Dharmakaya réside en la base confirme ce que dit Sa Sainteté le Dalaï Lama.

:arrow: Sur la question de la différence, les amis, je pense que nous n'avons pas tous la même définition: la définition bouddhiste de "différent" renvoie à des phénomènes qui ne sont pas exactement identiques: alors la saveur de l'eau du Lac Léman à Lausanne aura la même saveur que l'eau du Lac Léman à Thonon, mais ce ne seront pas les mêmes molécules.

Rien ne ressemble plus à un Dharmakaya qu'un autre Dharmakaya, mais si on disait par là que ces Dharmakayas sont identiques, on commettrait l'erreur de croire (comme le rappelle Dumè) que si un Bouddha s'éveille, on doit tous s'éveiller en même temps: ce n'est pas le cas. Chacun possède son propre continuum conscient, sa propre base, qui a exactement la même saveur que n'importe quelle autre base. Mais ça n'en fait pas une seule et unique base pour tous les êtres. Sinon on est dans une vue hindoue.

Un Dharmakaya relève d'indifférencié quantà ses caractéristiques, mais si on le compare à un autre Dharmakaya, on dit bien un "autre" Dharmakaya. Quand deux phénomènes s'opposent, si on réfute une solution, on accepte forcément l'autre, et vice versa: si on dit que le Bouddha s'est éveillé avant Nagarjuna, ça veut dire que les 2 Dharmakayas ne sont pas un seul et unique: s'ils ne sont pas un seul et même/unique, ils sont conventionnellement différents.

FleurDeLotus

Sur ce dernier point, j'aimerai citer, encore une fois, Longchen Rabjam :

"Dans certains soutras et tantras, l’aspect de la « base » est appelé base universelle. Sur ce point, certains n’ayant pas compris le sens véritable soutiennent que la base (gZhi) et la base universelle (Kun-gZhi) sont identiques. C’est une grave erreur. Si elles sont identiques, il y a alors de nombreux défauts : puisque la base universelle contient des impuretés, le dharmakaya aurait lui aussi des impuretés ; puisque la base universelle se modifie, le dharmakaya se modifierait aussi, et puisque la base universelle est temporaire, le dharmakaya serait aussi temporaire."

Ainsi il ne peut être parlé de plusieurs bases "gZhi" autrement que dans une vue duelle ...

et encore ...

"La pureté primordiale de la base originelle transcende les extrêmes d’existence et de non-existence, c’est la grande transcendance [des objets] de conception et d’expression. Comme l’essence (Ngo-Bo) [de la base] est primordialement pure, elle transcende l’extrême d’existence, l’éternalisme, et n’est pas établie en tant que phénomènes des choses ou caractéristiques. Comme la nature [de la base] est spontanément accomplie, elle transcende l’extrême de non-existence, le nihilisme, et est présente en tant que pureté, la nature ultime (Ch’os-Nyid) de clarté vacuité, que nature du Bouddha primordial, qu’état (dGongs-Pa) du corps ultime immuable (s. dharmakaya), comme non existante en tant que samsara ou nirvana, et en tant que grande sagesse intrinsèque surgissant d’elle-même qui, comme l’espace, est présente depuis des temps primordiaux."

concernant Kun-gZhi ...

"C’est une non-illumination et un état neutre, appartenant à [la catégorie de] l’esprit et des évènements mentaux, et qui est devenue le fondement de tous les karmas et impuretés du samsara et du nirvana. …
Elle s’appelle base universelle (Kun-gZhi), parce qu’elle est la base d’une multitude d’impuretés."

Et puis un dernier pour la route ...

"Quoi que soit l’esprit, il est les phénomènes du samsara. Quand les défauts, le mode du karma et souillures, apparaissent comme souillures et sont associés à sa conscience intrinsèque, cela s’appelle un être. Par l’esprit, les êtres se retrouvent dans l’illusion des six migrations des êtres (‘Gro-Drug). Quand sa conscience intrinsèque est libérée de l’esprit, on est appelé le Bouddha, qui s’est détaché des impuretés adventices."
Dumè Antoni

Ce forum tournant au débat philosophique, je vais donc me retirer (comme d'hab, diraient certains).
ted

En panne d'arguments, Dumé ? ;-)
Dumè Antoni

Non, Ted. Je pense que je n'ai plus rien à dire sur ce forum ; tout ayant, pour ma part, été dit. Il faut savoir se retirer et c'est ce que je fais.
shalistamba

Parce que c'est un oubli, tout simplement.
Dans ce cas, accepte à nouveau mes excuses. C'est la deuxième fois que tu tronques un texte. J'ai donc cru, un peu vite, à de la malhonnêteté de ta part.
Par ailleurs j'ai fait des études de philo. Un jour j'ai fait un exposé à partir d'un commentaire d'un universitaire sur la pensée d'Emmanuel Levinas. J'ai montré que la citation entre guillemet attribuée à Levinas faite dans ce commentaire ne pouvait avoir été écrite par celui-ci. J'ai montré d'où provenait les mots et que les deux parties fusionnées disaient le contraire de ce que Levinas voulait dire. C'est un jeu de troll que de montrer qu'un universitaire peut être ponctuellement malhonnête. J'ai eu 18 à cet exposé.
Je te déconseille donc de tronquer les citations.

Si je m'en prends uniquement à toi, c'est uniquement parce que ça fait un moment que je lis ce que tu écris. J'apprécie ce que tu écris mais je me demande pourquoi j'ai parfois une réaction épidermique à te lire. Je suis un novice et ça vient certainement de moi. Un troll n'est q'un flux de pensée réactif. Je le laisse ce flux s'exprimer sur ce forum avec curiosité. Si cela vous dérange, dites le moi et je laisserais ce flux s'éteindre de lui-même.

Le fait de mettre en avant ses 39 années de pratique n'est pas pour moi un argument. Eido Shimano a du se retirer après 50 années de pratique à la suite de plaintes le décrivant comme un psychopathe. J'ai découvert cette histoire alors que je lisais Vent Doré. J'ai eu une réaction épidermique en lisant ce texte et en trois clics je suis tombé sur l'article Zen predator... Je ne prétends pas que tu es un psychopathe. Je te demande seulement d'argumenter autrement que par des insultes et de ne pas tronquer les textes.

Je te remercie de ne pas m'ignorer. Je suis un humble novice et qui aimerais bien bénéficier de tes lumières.
Je pense avoir eu l'expérience du kensho mais je ne souhaite pas m'illusionner sur ma pratique. Si je me trompe (je ne parle pas du kensho mais du reste) je vous remercie de me le dire gentiment.
Serge Zaludkowski

Dumè Antoni a écrit :Ce forum tournant au débat philosophique, je vais donc me retirer (comme d'hab, diraient certains).
J'avoue être aussi étonné ... il se fait que c'est toi qui a initialisé ce fil avec une forte teneur philosophique (explication de plusieurs dharmakaya ... etc.) et me concernant mes réponses ont largement évité une quelconque volonté de débat philosophique, point sur lequel il semblerait que nous ne soyons pas en désaccord.
J'en parle parce que c'est la deuxième fois, en ce qui me concerne, que tu parts pratiquement en claquant la porte ...

Je te souhaite néanmoins le meilleur ...
Serge
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