Concepts et réalité

boudiiii !

Dharmadhatu a écrit : l'absence d'existence propre n'est pas l'absence d'existence.
donc il y a bien un soi ultimement qui recherche du bonheur , même si ce soi n'a pas d'existence propre ?
Interessant ...

je m'inchtruie , merki les zamis :cool:
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jules
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Ted : Il ya un soi qui est vide de soi : c'est un "non-soi".
Boudiiii : donc il y a bien un soi ultimement qui recherche du bonheur , même si ce soi n'a pas d'existence propre ?
"Il y'a"...où, quand ? J'ai toujours trouvé ce terme utilisé ainsi de manière brute et axiomatique, pour le moins curieux et digne d'intérêt. <<metta>>
Dernière modification par jules le 12 septembre 2013, 13:19, modifié 1 fois.
boudiiii !

Mais enfin , ce "il y a" , c'est DIEU !



oiseau2julie ( un ange trépasse)
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jules
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boudiiii ! a écrit :Mais enfin , ce "il y a" , c'est DIEU !
Il y'a un : "Whaaouuu Dieu? ! :shock: "


oiseau2julie ( un ange trépasse)
anjalimetta
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Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :
Dharmadhatu a écrit : l'absence d'existence propre n'est pas l'absence d'existence.
donc il y a bien un soi ultimement qui recherche du bonheur , même si ce soi n'a pas d'existence propre ?
Interessant ...

je m'inchtruie , merki les zamis :cool:
jap_8 Comme dit Ted, il n'y a pas de soi ultimement.

D'ailleurs, si on parle d'un soi inhérent, même conventionnellement, il n'existe pas.

Pour la voie médiane, il y a juste des gens conventionnels qui recherchent un bonheur conventionnel et donc pratiquent conventionnellement une voie conventionnelle.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
boudiiii !

oui c'est ce qu'on appelle l'illusion du samsara . Pourquoi tu mets l'appellation "voie médiane" là-dedans ?
Et quelle est cette exigence envers l'hindouisme de ne pas respecter la vue ultime du non-soi si c'est pour se contenter finalement d'une quête de bonheur conventionnelle ? La vue de l'Atman suffit largement à ce contentement . Non ?
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Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :oui c'est ce qu'on appelle l'illusion du samsara . Pourquoi tu mets l'appellation "voie médiane" là-dedans ?
Et quelle est cette exigence envers l'hindouisme de ne pas respecter la vue ultime du non-soi si c'est pour se contenter finalement d'une quête de bonheur conventionnelle ? La vue de l'Atman suffit largement à ce contentement . Non ?
::mr yellow:: Waow ! Ya du boulot !

Alors, c'est quoi l'illusion pour toi, que tu existes ?

Ben pince-toi :!:

T'existes toujours pas ? A quoi bon vouloir être plus royaliste que le roi, à part sombrer dans les extrêmes ? Si tu ne te contentes pas d'une quête du bonheur conventionnelle (imaginons que tu saches ce que veut dire "conventionnel - vyavahara"), alors selon toi, soi on n'existe pas, soit on doit être hindou et adhérer à l'atman.

En effet, je comprends ta question sur la voie médiane. C'est quoi alors pour toi la voie médiane ?

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
boudiiii !

je réitère ma question : quel est l'intérêt d'adopter une vue du non-soi si au final, on ne se contente que d'un bonheur conventionnel ? La doctrine du soi suffit largement à cette quete . Non ?

Et je réitère ma question initiale qui t'as échappée : si le soi n'existe pas ultimement selon le bouddhisme, pourquoi considères-tu le bouddhisme comme une voie vers le bonheur ? Le bonheur de qui ? du non-soi ?

Pas besoin donc d'aller titiller les vues hindouistes sur l'Atman , si c'est pour se contenter de cette objectif . Non ?
lausm

La réalisation que le soi n'a pas de substantialité, que le soi n'existe pas en lui-même, c'est ça la non existence du soi ultimement dans le bouddhisme.
Donc il n'y a personne pour devenir heureux d'avoir abandonné l'envie de posséder ce qu'on croit être soi, qui n'est rien qu'un concept, donc quelque chose dont la réalité est toujours discutable.
Le bonheur en question, c'est que justement quand on perçoit cela (ce qu'on appellera Voir, car ça fait chic quand on enseigne de façon formelle ou pas, en conférence ou en soirée), on n'a plus rien après courir, que ce soit ce Soi dont on perçoit la relativité, ou un non-Soi '(qui n'est en fait que le fait de montrer que le Soi est relatif, non absolu, pas un objet saisissable par la conscience, pas un "quelque chose", pas réifiable-pour faire chic encore).
Il n'y a plus le bonheur de quelqu'un qui cherche le bonheur....il y a le bonheur de ne plus rien avoir à chercher, et de voir qu'en se désencombrant de la quète, alors on peut enfin s'asseoir et être heureux, pour rien, juste parce qu'on est là, vivant, avec tout ce qui est.

Les mots sont relatifs, eux aussi, et si dire que le bouddhisme c'est la voie du bonheur, si on peut poser la question de qui est heureux de ce bonheur, on peut aussi se poser la question :

"qui se demande tout cela?"
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