
Vu que tout phénomène n’est qu’une simple désignation (vacuité exposée par Arya Nagarjuna et ses fils spirituels prasangika-madhyamikas), alors autant désigner tout phénomène en le qualifiant d’une essentielle pureté.

jules a écrit :Donc, les tantras, ce serait l'expression de l'intention d'illuminer une pièce, qui étant quoi qu'il en soit vacuité, peut recevoir l'intensité lumineuse que l'on veut?
<<metta>>
Pour ajouter quelques mots à ce que dit Dharmadhatu, je dirais que ce qu'on pourrait nommer avec quelque peu de méfiance, imagination, peut aussi à mon sens, être nommé "force créatrice". La différence entre ces deux appellations, c'est que la première dans son usage courant, ne tient pas compte de la sphère de possibilité et d'efficience de cette faculté. En effet, lorsqu'on parle d'imagination, ce sera souvent pour la situer à l'ombre de la "réalité", qui elle, dira t'on, à défaut de la première, existe vraiment : les occidentaux que nous sommes, auront tôt fait de mettre en touche ce trésor naturel pour cette raison même. Or, les visualisations, peuvent être vécues comme composantes du réel, sans cette distance que le mental installe arbitrairement entre imaginaire et réel. Exprimer différemment, on pourrait dire que l'imaginaire a sa sphère de réalité, son domaine d'activité et d'efficience qui est tout ce qu'il y'a de plus réel.ted a écrit :Alors les tantras, ce serait créer notre propre terre pure avec notre imagination ?
On pourrait embellir notre quotidien ?
Mais quelle est la différence entre cette nouvelle vision et une illusion de plus ?