Et pamplemousse !

Zut ! j'ai loupé mon zafu !


A plus bon w-e.
Lausm a écrit :Chacun peut faire sa cure de jeûne, faire sa cure de réduction des désirs.
pourquoi tu ne le fais pas toi-même ?Katly a écrit :Zut ! j'ai loupé mon zafu !chronopost est passé, j'étais pas làaaa ! crysmiley
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Katly a écrit :A plus bon w-e.
FA a écrit :Bonjour,
Ma compréhension de la période ascétique extrême du Bouddha est que sa recherche se fondait sur la théorie de l'Atman le présupposé de l'époque, c'est à dire la croyance en l'existence d'une entité permanente, indépendante du corps.
Sa pratique se basant sur cette position philosophique on comprend aisément que les pratiques puissent consister à rejeter le corps, pour trouver cette esprit indépendant. C'est ce qui a amené Siddhartha au bord du trépas,
jusqu'à ce qu'un bergère qui passe par là lui suggère qu'un esprit saint ne saurait exister sans un corps saint. Un esprit saint ne saurait se manifester sans l'agrégat matériel, donc pas d'Atman. Corps et esprit ne sont pas des entités séparées,
il n'y a pas un esprit dans un corps, le corps n'est pas le contenant de l'esprit, corps est esprits sont vides d'existence inhérente, corps et esprit se manifestent en dépendance l'un de l'autre. quand ceci est , cela est...Voilà poindre
la réalisation du non-soi, de l'Anatman,de la coproduction conditionnée, avec son corollaire la vacuité !
Une conception erronée de la période ascétique du Bouddha serait de penser que c'est cet ascétisme qui serait à l'origine de l'éveil du Bouddha. L'ascétisme du Bouddha provenait d'une pratique orientée dans une mauvaise direction, et c'est le fait
de se rendre compte qu'il était dans la mauvaise direction qu'il s'est éveillé à une autre approche.
Aujourd'hui comme nous connaissons la doctrine du Bouddha, il n'y a plus besoin de repasser par des pratiques ascétiques de ce type...D'autre approches méditatives plus douces nous permettent d'arriver à la réalisation du Bouddha.
Le Bouddha Gautama a défriché le terrain, et a fait un travail de pionnier...
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FA
Le mieux, c'est que tout seul, on pratique bouddha pour soi, et quand on est en société, on pratique bodhisattva.FA a écrit :Bonsoir,
Après tout dépend de la sensibilité du pratiquant :
Bouddha-pour-soi ou Bodhisattva.
Le Bouddha-pour-soi met peut-être plus l'accent sur la vacuité, et donc pour lui le Samadhi prend une place prépondérante, incompatible avec une vie mondaine.
Le Bodhisattva, met plus l'accent sur la réalité conventionnelle, et moins sur le Samadhi. Sa réalisation est peut-être plus stable, ce qui lui permet d'aller sur la place du marché
avec des mains secourables, et donc à l'extase du Samadhi il préfèrera les libres jeux de l'omniscience.
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FA