
@Antodume : Dumé, dans tes exemples, même quand le maître répond, il garde le silence.
Le silence, ce n'est pas qu'une affaire de bruits ou de sons. <<metta>>
Je ne crois pas que la fascination du silence soit une caractéristique bouddhiste!ted a écrit :Pourquoi les bouddhistes sont-ils fascinés par le silence ?
Mais l'attachement au silence permet de progresser... C'est une bonne chose dans ce cas, non ?lausm a écrit :Je ne crois pas que la fascination du silence soit une caractéristique bouddhiste!
C'est un attachement!
Oui.lausm dit:
Encore qu'en ouvrant bien l'oreille, il y a le bruit de fond de l'univers, en arrière plan!
shuuuut_8ted a écrit :Mais l'attachement au silence permet de progresser... C'est une bonne chose dans ce cas, non ?lausm a écrit :Je ne crois pas que la fascination du silence soit une caractéristique bouddhiste!
C'est un attachement!
N'importe quoi !Ted a écrit :@Antodume : Dumé, dans tes exemples, même quand le maître répond, il garde le silence.
C'est un peu ça. Quand il se tait, c'est qu'il répond. Quand il répond, c'est qu'il se tait.jules a écrit :Ce que voulais peut-être dire Ted, c'est que même quand le maître reste en silence, cela correspond à une réponse à l'oreille du disciple.
C'est ça? <<metta>>
Je ne sépare pas l'esprit du corps ou de la parole. Le corps parle souvent le langage de l'esprit. Quand l'esprit est confus, le corps souffre de cette confusion et la parole exprime la confusion. Je parle souvent, peut-être (je n'ai pas remarqué) de l'esprit, mais surtout de la "disparition de l'esprit".Ted a écrit : Antodume, tu parles souvent de l'esprit, beaucoup de l'esprit. Mais pas souvent du corps. Et très peu de la parole.
La parole est au silence ce que le Yang est au Yin (ou vice versa). L'un n'existe pas sans l'autre.Alors, quel rapport entre la parole et le silence ?
Ça dépend surtout de qui en parle. Mais en général on entend par là la cessation des pensées. Ce n'est pas le point de vue du Zen, par exemple, pour qui les pensées n'ont pas à être interrompues. Si on cherche le silence comme on cherche la paix de l'esprit, on n'est pas dans le registre du Zen. Peut-être de certaines formes de yoga, mais pas du Zen en tout cas. Le Zen étant du Bouddhisme, la recherche du silence en méditation n'est pas du bouddhisme.De quoi parle t'on exactement en méditation quand on parle de silence intérieur ?
S'agit-il simplement de faire taire les pensées ?
Je ne suis pas un spécialiste du mantra. Mais j'ai longtemps récité le mantra d'Amitabha. Il n'a généré ni parole, ni silence... Mais c'est personnel.Un mantra, récité à voix basse, est il générateur de parole ou générateur de silence ?
Quand le silence devient parole, cela signifie qu'il est riche de sens. Et quand la parole devient silence, cela signifie que son sens est indicible. On a besoin des deux.Quand le silence devient Parole et la parole, Silence, que se passe t'il ?