"... Je te parle d'un jaillissement de souvenirs qui surgit "spontanément" à l'issue d'un cycle de pratique.
Il ne s'agit pas dans ce cas précis d'une opinion, mais d'une réalisation. Que tu es libre de mettre en doute, bien sur..."
Quand je te lis dans le contexte de notre discussion, j'en conclus que tu as fait TOI, l'expérience d'une renaissance (puisqu'il ne s'agit pas d'une opinion, mais d'une réalisation)
Aussi, je réitère mon questionnement à 21h34 et tu réponds : Je n'ai pas encore franchi ce stade de la remémoration (tu t'en doutes) et j'ai demandé si quelqu'un l'avait fait ou connu quelqu'un dans ce cas.
DECEPTION !! - en fait, à l'instar des "amis de bien" qui soutiennent les mêmes thèses que toi, soit tu questionnes, soit tu répètes ce que d'autres ont dit ou entendu dire sur ce thème. En justice, ton témoignage serait rejeté... désolé.
Tirru,
"... Ton affirmation est tout aussi dangereuse dans la mesure ou tu nous invites à avoir de la méfiance vis à vis des différents enseignements au lieu d'en douter et de vérifier par soi-même la validité de tel ou tel enseignement..."
Détrompe-toi! J'ai vérifié par moi-même la validité de l'enseignement reposant ou justifiant la re-naissance et je conclus à son inexistence. C'est pourquoi j'insiste, lourdement depuis des mois, pour que quelqu'un me mette sur la voie... (même Dharmadhatu s'y est cassé les dents) au travers de son expérience et non au travers du discours des autres...
"... mais de là à dire que le Bouddha n'a rien affirmer et qu'on lui fait affirmer les enseignements..."
C'est le problème des grands fondateurs de courant de pensée. Ils parlent tellement, qu'en l'absence de magnétophone, les disciples sont obligés de compiler CE DONT ILS SE SOUVIENNENT en fonction de ce que souhaitent leurs dirigeants. On nous présente ce résultat comme exact bien entendu mais nous gardons le droit d'être circonspect...
Je constate avec plaisir que tu tiens la même analyse que moi à propos du "je", à savoir le "Je" qui est en quête permanente d'une base pour son existence passée, future et présente"
Dharma,
"... Après, on peut, comme le souligne Ted, accepter ou non les témoignages des gens. Mais toujours les refuser n'est pas cohérent pour quelqu'un qui est demandeur de tels témoignages..."
Pour ma part, je demande le témoignage de celui avec qui je correspond - toi en l'occurence - et non pas le témoignage de l'Ours qu'à vu l'Ours qu'à vu l'Ours... qui lui a raconté etc etc ...
"... En effet, si nous n'avions que cette existence actuelle alors nous n'aurions que faire de quelque pratique que ce soit puisque nos problèmes cesseraient avec la fin de cette existence..."
C'est dire les limitations que l'esprit peut s'imposer à lui-même et aux autres. Quand on postule la mort comme terme ultime on est amené à postuler un point de départ (naissance) et à enfermer l'existence entre ces deux limites. Si par contre, on admet l'impermanence comme fondement de l'existence on l'analyse en termes d'apparition/disparition discontinue et la dialectique de la re-naissance cesse faute de commencement et de fin, étant entendu que l'Eveil, le Satori et le Nirvana sont toujours à re-conquérir et jamais à envisager comme un terme.

