Cette impression d'inachevé.
Cette impression que le "je-ne-sais-quoi" qu'on attendait de la journée, ne s'est pas produit.
Résultat : elles traînent devant la télé, dans les bars, aux terrasses des cafés, dans les boites de nuit, ou sur Facebook... désabusées, déçues, amères ou pleines d'espoir... Attendant, elles ne savent pas vraiment quoi... Le grand amour ? Une grande amitié ? Des sensations fortes ? Un remède à leur ennui ?

On croit combler ce vide en se mettant en couple, mais au bout de quelques temps, cette sensation de vide revient. Sauf qu'il faut faire semblant d'être heureux en couple.
Ces personnes là savent qu'il y a une forme de bonheur dans la méditation. Mais elles n'ont pas encore renoncé à trouver le bonheur dans le monde. Et elles temporisent... Car aller s'asseoir sur un coussin, pour elles, c'est reconnaître leur échec. De même qu'aller se coucher le soir, c'est admettre que la journée a été perdue.
Nous avons toujours l'impossible espoir de trouver le bonheur dans la forme. J'ai l'impression que seul, l'âge, nous guérit de cette obsession.
