Le Vinaya est il encore valable de nos jours ?

ted

Le Vinaya est il encore valable au 21ème siècle dans son intégralité ?
Est-il appliqué dans les monastères sous sa forme actuelle ?
L’origine du pātimokkha

Durant les vingt premières années qui ont suivi le jour où Bouddha est parvenu à la libération, il n’y eut que d’authentiques renonçants ayant une conduite pure. Aucune faute importante ne fut commise. Il n’était donc pas nécessaire d’établir des restrictions sur ces fautes. Si un médecin opère prématurément, avant même qu’une infection apparaisse, le patient sera plutôt mécontent. Tandis que s’il opérait une plaie infectée parvenue à maturité, le patient n’aura que des remerciements à lui faire. De la même manière, c’est seulement lorsque des fautes commencèrent à faire leur apparition, au fur et à mesure qu’elles furent commises, que Bouddha établit les interdictions et les restrictions en fonction de celles-ci.

Depuis ce temps-là, en désignant ce qui est bénéfique et ce qui ne l’est pas, Bouddha a commencé à réprimander les fautes : « Ne faites pas ceci, ne commettez pas cela, si vous vous laissez à commettre telle faute, cela entraînera telle conséquence ». C’est ainsi qu’il a peu à peu établi les règles de conduite du vinaya.
http://www.dhammadana.org/sangha/vinaya/patimokkha.htm
http://www.dhammadana.org/sangha/vinaya/227.htm
Katly

C'est toujours valable et d'actualité pour les moines et moniales ou les "renonçants(es" qui ont choisit cette voie. Bien que beaucoup soit jeune et ne se connaisse pas eux-même.
Le Bouddha avait choisit cette voie, il a instauré les bonnes règles et il était cohérent dans son propre choix.
Moine, moniales "mariés" cela concerne davantage le Tantrisme.
Pour les laïcs, avec la vie moderne occidentale, c'est différent mais ils ont la possibilité des retraites.
Le Bouddha a atteint l'éveil plus rapidement. Ce qui n'est pas exclu pour les laïcs(ques).
Chaque chemin d'éveil a sa richesse, ses difficultés, ses facilités, selon son époque et sa situation dans cette vie.

A+ Butterfly_tenryu
jap_8
ted

Katly a écrit :C'est toujours valable et d'actualité pour les moines et moniales ou les "renonçants(es" qui ont choisit cette voie. Bien que beaucoup soit jeune et ne se connaisse pas eux-même.
On n'en parle pas beaucoup, mais ce serait impensable en France de prendre des gamins et de les destiner, dès leur enfance à être de futurs moines.

Bon. On peut mettre son enfant dans une école de tennis dès l'âge de 4 ans, pour en faire un futur champion plein de fric. Mais dans un monastère ? :shock: On aurait affaire à la lutte antisecte direct ! :D

Pour cette raison, je ne pense pas que le bouddhisme s'implantera en France plus loin qu'une simple alternative aux déceptions des religions existantes ou de l'angoisse existentielle.

Y a t'il en France, une génération qui grandit en baignant dans les pratiques bouddhistes dès son plus jeune âge ?? Deux, trois gamins, de quelques pratiquants motivés. :cool:

Quant aux gamins des communautés asiatiques qui s'installent en France, est-ce qu'ils ne délaissent pas assez vite la religion de leurs parents pour adopter la World Culture, comme les petits français ?
tongra

A part "matérialiser" d'une façon ou d'une autre le bouddhisme, on ne peut lui voir d'autre avenir que celui décrit par Ted.

A moins d'en lâcher entièrement les formes culturelles originelles ... peut-être.
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