Ah, là tu soulèves un point qui m'a intéressée au cours des (très courtes) recherches que j'ai faites sur le sujet.
Dans le Vinaya, le sujet des organes inappropriés à l'activité sexuelle est longuement traité, on l'a dit, je n'y reviens pas. Mais la question du consentement des deux partenaires, si cruciale à nos yeux de modernes, n'apparaît quasiment jamais.
En fait, elle apparaît, pour ce que j'ai pu lire (et je n'ai pas tout lu donc mon message est à prendre avec précaution), dans les cas de viols qui sont mentionnés, mais au point de vue de la victime, qui doit s'interroger pour savoir si elle a éprouvé du plaisir en étant violée, et si oui, si elle a ou non donné son adhésion mentale à ce plaisir. Selon les cas, on estimera de diverses façons la transgression qu'elle a pu commettre.
On voit bien, en lisant ces textes très anciens, à quel point ils reflètent des conceptions très éloignées des nôtres, qui nécessitent, pour nous, de dépouiller la plupart de nos points de vue pour les comprendre.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu