l'absence est-ce un dhamma pour vous ??

Sourire

Mais si tu parles d'enseignement par un autre Bouddha, alors il faut que tu nous définisses les bouddhas non-humains pouvant intervenir, sans quoi on finit par se casser le nez sur le mur des origines de notre espèces, de la vie sur notre notre planète et de notre planète tout court
ted

Sourire a écrit :Mais si tu parles d'enseignement par un autre Bouddha, alors il faut que tu nous définisses les bouddhas non-humains pouvant intervenir, sans quoi on finit par se casser le nez sur le mur des origines de notre espèces, de la vie sur notre notre planète et de notre planète tout court
Quand on dit qu'il n'y a. pas de début aux nombres négatifs, ni de fin aux nombres positifs, est-ce qu'on essaie de "définir" les "premiers" nombres négatifs ou les "derniers" nombres positifs ?

Soit on est logique, soit on ne l'est pas.

De plus, connaître les origines apparentes du monde actuel n'est pas du tout indispensable à la pratique bouddhiste en elle même. Le Bouddha dit même que ces spécuulations sont des "déserts d'opinion" et ne conduisent pas à l'éveil.
Sourire

Si le moment où la première cellule de vie a éclot sur Terre est définit comme le "zéro" mathématique de la ligne de chiffres allant de - infini à + infini
Il y aura forcément un moment, en se plaçant quelque part sur la ligne et en se déplaçant dessus, où on cognera ledit "zéro" (à moins d'être parti en direction inverse, c'est à dire vers l'infini, bien entendu)
si il a été défini au préalable qu'il est impossible de remonter plus loin que l'instant zéro et sa cellule primordiale, alors il sera impossible de remonter la ligne chiffrée en direction de -1, -2, -10, etc.

La question que je pose est seulement = puisque qu'il est question de bouddhas jusqu'à l'infini, alors lesquels ?
faut-il les chercher sous forme d'esprits ? de choses ? de petits hommes verts ? (vais me faire lyncher, moi...)

Soit dit en passant que je m'en fiche complètement...
tout ça est effectivement de la spéculation. Et c'est bien pour ça que j'ai posé une petite critique en espérant faire avancer les choses... Mais si je gêne... Je :arrow:

anjalimetta
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

:D Merci à Ted pour ses réponses.
Sourire a écrit :La question que je pose est seulement = puisque qu'il est question de bouddhas jusqu'à l'infini, alors lesquels ?
:D Selon les scientifiques, c'est une erreur de penser que la vie est apparue comme par magie sur Terre, mais qu'elle vient d'ailleurs: des météorites auraient apporté des bactéries qui se sont ensuite développées comme nous le savons.

Selon la cosmologie bouddhiste, la Terre (Djambudvîpa) n'est pas le seul "continent" à accueillir des êtres humains, il y a au moins 3 autres continents: Aparagodanya, Purvavideha et Uttarakuru.

A moins que tu trouves plus cohérent que quelque chose apparaisse de rien ? Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certain que ce genre de spéculation t'aide sur la Voie.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Sourire

Pas selon LES mais selon DES scientifiques

Je suis fille de prof de chimie, il me me gêne pas du tout que la vie apparaisse à partir d'une soupe chimique, comme c'est pour le moment l'opinion scientifique la plus partagée (désolée)

Je n'ai pas envie de m'engager dans un débat sur des bases biaisées, tu m'excuseras
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Sourire a écrit :Pas selon LES mais selon DES scientifiques

Je suis fille de prof de chimie, il me me gêne pas du tout que la vie apparaisse à partir d'une soupe chimique, comme c'est pour le moment l'opinion scientifique la plus partagée (désolée)

Je n'ai pas envie de m'engager dans un débat sur des bases biaisées, tu m'excuseras
:D Ma question était: A moins que tu trouves plus cohérent que quelque chose apparaisse de rien ?

Or une soupe chimique, ce n'est pas rien.

J'ai donc ma réponse. ;-)

Merci à toi.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Sourire

Tu as éludé la question que j'ai posé hier.
Art en lequel, soit dit en passant, tu es fort habile...

A moins de prouver que la soupe chimique primordiale était dotée d'une conscience et portait en elle la "semence de bouddha"
ce qui reviendrait à dire que les choses inertes (mon clavier d'ordinateur par exemple) ont une conscience (etc.) ça va petit clavier?
tu ne peux pas remonter plus loin que la première étincelle de vie qui a jailli dans cette soupe. La première cellule mononucléaire. Au mieux, la première molécule d'ADN (car on peut supposer que l'ADN a précédé la cellule vivante), mais faut-il considérer une molécule d'ADN isolée comme "de la vie" et comme porteuse de la petite graine de lumière de bouddha ? Tiens, un cheveu qui tombe...
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Tu as éludé la question que j'ai posé hier.
Art en lequel, soit dit en passant, tu es fort habile...
Waow ! Cool ! :lol:

Ted a parfaitement répondu à ta question, non ? Sinon, repose-la moi et je t'y réponds sans problème, dans la mesure de ma compréhension du Dharma.
A moins de prouver que la soupe chimique primordiale était dotée d'une conscience et portait en elle la "semence de bouddha"
Le Bouddhisme prouve que seul un instant de conscience peut être la cause substantielle d'un instant de conscience. La Science l'accepte sinon personne ne pourrait dire si un cadavre appréhende ses objets ou non et les certificats de décès seraient tous faux.
ce qui reviendrait à dire que les choses inertes (mon clavier d'ordinateur par exemple) ont une conscience (etc.) ça va petit clavier?
La conscience, dans sa nature la pus subtile, n'as pas besoin d'être associée à des choses inertes. C'est une raison valide de non observation de ce qui n'est pas susceptible d'apparaître: ne pas percevoir la conscience dans une chose inerte n'est pas une preuve de la non existence de cette conscience.
tu ne peux pas remonter plus loin que la première étincelle de vie qui a jailli dans cette soupe.
Pourquoi pas ? Cette soupe serait-elle une cause primordiale permanente ? Le Bouddhisme n'envisage ni une cause primordiale ni une absence de cause.
La première cellule mononucléaire.
Es-tu sûre qu'il y avait une première cellule ?
Au mieux, la première molécule d'ADN (car on peut supposer que l'ADN a précédé la cellule vivante),
N'est-ce qu'une supposition ? Est-ce que l'ADN est apparu de rien ?
mais faut-il considérer une molécule d'ADN isolée comme "de la vie" et comme porteuse de la petite graine de lumière de bouddha ?
Comme je l'ai dit, pour le Mahayana, un continuum de conscience la plus subtile n'est pas toujours obligé d'être associé à de la matière grossière, le souffle subtil peut lui suffire.

FleurDeLotus
Dernière modification par Dharmadhatu le 12 mai 2012, 23:35, modifié 1 fois.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Aldous

Dharmadhatu a écrit :
Aldous a écrit :Si le nirvana dépend d'un enseignement comment se fait-il qu'il faille abandonner l'enseignemnt une fois sur la rive du nirvana et que cependant le nirvana ne disparait pas alors que l'enseignement n'est plus effectif puisqu'il est abandonné?
:D Tu as déjà vu une graine rester graine quand la pousse est engendrée ?
Je ne vous parle pas de graine qui reste graine ou pas quand la pousse est engendrée. Je vous dis que le fait que le Bouddha dise que l'enseignement doit être abandonné alors que la rive du nirvana est atteinte est la preuve que le nirvana ne dépend pas de l'enseignement pour exister. L'enseignement c'est pour arriver au nirvana, pas pour qu'il existe.
Dharmadhatu a écrit :
Je ne parle pas de quelqu'un qui médite ni de ce qui est médité. Qu'est-ce que vous introduisez toujours des notions pour noyer le poisson.
Ce n'est certainement pas moi qui introduis la notion de méditation ici, mon ami.
D'abord, je ne suis pas votre ami. Ensuite c'est vous qui avez parlé de pratique dont dépend le nirvana! (voir plus haut)

pour le reste je répondrai plus tard... :cool:
ted

Aldous a écrit :Je ne vous parle pas de graine qui reste graine ou pas quand la pousse est engendrée. Je vous dis que le fait que le Bouddha dise que l'enseignement doit être abandonné alors que la rive du nirvana est atteinte est la preuve que le nirvana ne dépend pas de l'enseignement pour exister. L'enseignement c'est pour arriver au nirvana, pas pour qu'il existe.
Le nirvana n'est pas un lieu, n'est pas un endroit. On ne peut pas l'atteindre. On dit qu'on l'atteint.
Certains theravadins conseillent même d'en faire un verbe : "je nibbane"

Est-ce que l'existence de l'arbre prouve que l'existence de la graine était inutile et que l'arbre existait avant la graine ?
Le nibbana n'est pas quelque part à nous attendre (comme le paradis chrétien).
Ce n'est pas un lieu. <<metta>>
Répondre