l'absence est-ce un dhamma pour vous ??
Mais si tu parles d'enseignement par un autre Bouddha, alors il faut que tu nous définisses les bouddhas non-humains pouvant intervenir, sans quoi on finit par se casser le nez sur le mur des origines de notre espèces, de la vie sur notre notre planète et de notre planète tout court
Quand on dit qu'il n'y a. pas de début aux nombres négatifs, ni de fin aux nombres positifs, est-ce qu'on essaie de "définir" les "premiers" nombres négatifs ou les "derniers" nombres positifs ?Sourire a écrit :Mais si tu parles d'enseignement par un autre Bouddha, alors il faut que tu nous définisses les bouddhas non-humains pouvant intervenir, sans quoi on finit par se casser le nez sur le mur des origines de notre espèces, de la vie sur notre notre planète et de notre planète tout court
Soit on est logique, soit on ne l'est pas.
De plus, connaître les origines apparentes du monde actuel n'est pas du tout indispensable à la pratique bouddhiste en elle même. Le Bouddha dit même que ces spécuulations sont des "déserts d'opinion" et ne conduisent pas à l'éveil.
Si le moment où la première cellule de vie a éclot sur Terre est définit comme le "zéro" mathématique de la ligne de chiffres allant de - infini à + infini
Il y aura forcément un moment, en se plaçant quelque part sur la ligne et en se déplaçant dessus, où on cognera ledit "zéro" (à moins d'être parti en direction inverse, c'est à dire vers l'infini, bien entendu)
si il a été défini au préalable qu'il est impossible de remonter plus loin que l'instant zéro et sa cellule primordiale, alors il sera impossible de remonter la ligne chiffrée en direction de -1, -2, -10, etc.
La question que je pose est seulement = puisque qu'il est question de bouddhas jusqu'à l'infini, alors lesquels ?
faut-il les chercher sous forme d'esprits ? de choses ? de petits hommes verts ? (vais me faire lyncher, moi...)
Soit dit en passant que je m'en fiche complètement...
tout ça est effectivement de la spéculation. Et c'est bien pour ça que j'ai posé une petite critique en espérant faire avancer les choses... Mais si je gêne... Je

Il y aura forcément un moment, en se plaçant quelque part sur la ligne et en se déplaçant dessus, où on cognera ledit "zéro" (à moins d'être parti en direction inverse, c'est à dire vers l'infini, bien entendu)
si il a été défini au préalable qu'il est impossible de remonter plus loin que l'instant zéro et sa cellule primordiale, alors il sera impossible de remonter la ligne chiffrée en direction de -1, -2, -10, etc.
La question que je pose est seulement = puisque qu'il est question de bouddhas jusqu'à l'infini, alors lesquels ?
faut-il les chercher sous forme d'esprits ? de choses ? de petits hommes verts ? (vais me faire lyncher, moi...)
Soit dit en passant que je m'en fiche complètement...
tout ça est effectivement de la spéculation. Et c'est bien pour ça que j'ai posé une petite critique en espérant faire avancer les choses... Mais si je gêne... Je


- Dharmadhatu
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Sourire a écrit :La question que je pose est seulement = puisque qu'il est question de bouddhas jusqu'à l'infini, alors lesquels ?

Selon la cosmologie bouddhiste, la Terre (Djambudvîpa) n'est pas le seul "continent" à accueillir des êtres humains, il y a au moins 3 autres continents: Aparagodanya, Purvavideha et Uttarakuru.
A moins que tu trouves plus cohérent que quelque chose apparaisse de rien ? Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certain que ce genre de spéculation t'aide sur la Voie.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Pas selon LES mais selon DES scientifiques
Je suis fille de prof de chimie, il me me gêne pas du tout que la vie apparaisse à partir d'une soupe chimique, comme c'est pour le moment l'opinion scientifique la plus partagée (désolée)
Je n'ai pas envie de m'engager dans un débat sur des bases biaisées, tu m'excuseras
Je suis fille de prof de chimie, il me me gêne pas du tout que la vie apparaisse à partir d'une soupe chimique, comme c'est pour le moment l'opinion scientifique la plus partagée (désolée)
Je n'ai pas envie de m'engager dans un débat sur des bases biaisées, tu m'excuseras
- Dharmadhatu
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Sourire a écrit :Pas selon LES mais selon DES scientifiques
Je suis fille de prof de chimie, il me me gêne pas du tout que la vie apparaisse à partir d'une soupe chimique, comme c'est pour le moment l'opinion scientifique la plus partagée (désolée)
Je n'ai pas envie de m'engager dans un débat sur des bases biaisées, tu m'excuseras

Or une soupe chimique, ce n'est pas rien.
J'ai donc ma réponse.

Merci à toi.

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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Tu as éludé la question que j'ai posé hier.
Art en lequel, soit dit en passant, tu es fort habile...
A moins de prouver que la soupe chimique primordiale était dotée d'une conscience et portait en elle la "semence de bouddha"
ce qui reviendrait à dire que les choses inertes (mon clavier d'ordinateur par exemple) ont une conscience (etc.) ça va petit clavier?
tu ne peux pas remonter plus loin que la première étincelle de vie qui a jailli dans cette soupe. La première cellule mononucléaire. Au mieux, la première molécule d'ADN (car on peut supposer que l'ADN a précédé la cellule vivante), mais faut-il considérer une molécule d'ADN isolée comme "de la vie" et comme porteuse de la petite graine de lumière de bouddha ? Tiens, un cheveu qui tombe...
Art en lequel, soit dit en passant, tu es fort habile...
A moins de prouver que la soupe chimique primordiale était dotée d'une conscience et portait en elle la "semence de bouddha"
ce qui reviendrait à dire que les choses inertes (mon clavier d'ordinateur par exemple) ont une conscience (etc.) ça va petit clavier?
tu ne peux pas remonter plus loin que la première étincelle de vie qui a jailli dans cette soupe. La première cellule mononucléaire. Au mieux, la première molécule d'ADN (car on peut supposer que l'ADN a précédé la cellule vivante), mais faut-il considérer une molécule d'ADN isolée comme "de la vie" et comme porteuse de la petite graine de lumière de bouddha ? Tiens, un cheveu qui tombe...
- Dharmadhatu
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Waow ! Cool !Tu as éludé la question que j'ai posé hier.
Art en lequel, soit dit en passant, tu es fort habile...

Ted a parfaitement répondu à ta question, non ? Sinon, repose-la moi et je t'y réponds sans problème, dans la mesure de ma compréhension du Dharma.
Le Bouddhisme prouve que seul un instant de conscience peut être la cause substantielle d'un instant de conscience. La Science l'accepte sinon personne ne pourrait dire si un cadavre appréhende ses objets ou non et les certificats de décès seraient tous faux.A moins de prouver que la soupe chimique primordiale était dotée d'une conscience et portait en elle la "semence de bouddha"
La conscience, dans sa nature la pus subtile, n'as pas besoin d'être associée à des choses inertes. C'est une raison valide de non observation de ce qui n'est pas susceptible d'apparaître: ne pas percevoir la conscience dans une chose inerte n'est pas une preuve de la non existence de cette conscience.ce qui reviendrait à dire que les choses inertes (mon clavier d'ordinateur par exemple) ont une conscience (etc.) ça va petit clavier?
Pourquoi pas ? Cette soupe serait-elle une cause primordiale permanente ? Le Bouddhisme n'envisage ni une cause primordiale ni une absence de cause.tu ne peux pas remonter plus loin que la première étincelle de vie qui a jailli dans cette soupe.
Es-tu sûre qu'il y avait une première cellule ?La première cellule mononucléaire.
N'est-ce qu'une supposition ? Est-ce que l'ADN est apparu de rien ?Au mieux, la première molécule d'ADN (car on peut supposer que l'ADN a précédé la cellule vivante),
Comme je l'ai dit, pour le Mahayana, un continuum de conscience la plus subtile n'est pas toujours obligé d'être associé à de la matière grossière, le souffle subtil peut lui suffire.mais faut-il considérer une molécule d'ADN isolée comme "de la vie" et comme porteuse de la petite graine de lumière de bouddha ?

Dernière modification par Dharmadhatu le 12 mai 2012, 23:35, modifié 1 fois.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Je ne vous parle pas de graine qui reste graine ou pas quand la pousse est engendrée. Je vous dis que le fait que le Bouddha dise que l'enseignement doit être abandonné alors que la rive du nirvana est atteinte est la preuve que le nirvana ne dépend pas de l'enseignement pour exister. L'enseignement c'est pour arriver au nirvana, pas pour qu'il existe.Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :Si le nirvana dépend d'un enseignement comment se fait-il qu'il faille abandonner l'enseignemnt une fois sur la rive du nirvana et que cependant le nirvana ne disparait pas alors que l'enseignement n'est plus effectif puisqu'il est abandonné?Tu as déjà vu une graine rester graine quand la pousse est engendrée ?
D'abord, je ne suis pas votre ami. Ensuite c'est vous qui avez parlé de pratique dont dépend le nirvana! (voir plus haut)Dharmadhatu a écrit :Ce n'est certainement pas moi qui introduis la notion de méditation ici, mon ami.Je ne parle pas de quelqu'un qui médite ni de ce qui est médité. Qu'est-ce que vous introduisez toujours des notions pour noyer le poisson.
pour le reste je répondrai plus tard...

Le nirvana n'est pas un lieu, n'est pas un endroit. On ne peut pas l'atteindre. On dit qu'on l'atteint.Aldous a écrit :Je ne vous parle pas de graine qui reste graine ou pas quand la pousse est engendrée. Je vous dis que le fait que le Bouddha dise que l'enseignement doit être abandonné alors que la rive du nirvana est atteinte est la preuve que le nirvana ne dépend pas de l'enseignement pour exister. L'enseignement c'est pour arriver au nirvana, pas pour qu'il existe.
Certains theravadins conseillent même d'en faire un verbe : "je nibbane"
Est-ce que l'existence de l'arbre prouve que l'existence de la graine était inutile et que l'arbre existait avant la graine ?
Le nibbana n'est pas quelque part à nous attendre (comme le paradis chrétien).
Ce n'est pas un lieu. <<metta>>