Sans renaissances quel est l'intérêt du Dharma ?

Avatar de l’utilisateur
michel_paix
Messages : 1188
Inscription : 09 novembre 2008, 21:58

Bonjour Dharmadhatu, merci d'avoir pris le temps de répondre, je n'ai pas envie de dire x et toi y sur 1001 pages, je sais pas quoi ajouter de plus... Je vais aller me chercher le livre que tu te réfères...
S'il n'y a plus de vedana vis à vis de la douleur, la douleur n'est pas ressentie et donc il n'y a pas de douleur. Soyons logiques.
la douleur existe, mais le mental en souffre plus... C'est le sens du sutta... S'il n'y a plus de vedana qui est produite vis a vis la douleur, c'est que l'esprit connait la réalité de cette douleur et ne s'en affige plus... Il n'y a plus de vedana qui se produit vis a vis de la douleur
Avoir irradié le voile affectif et le voile des facteur perturbateur qu'elle engendre, ne signifie pas que la douleur du corps a pris fin, elle le peut un cours moment, durant les états d'absorption, mais il est impossible d'être a la fois en Dhyana profond sans respiration et en même temps marcher librement dehors, c'est incohérent d'apres les textes et incohérent selon la logique...

Pourquoi ?

Car comment envisage tu le fait d'entrer dans les sphères du sans forme, tout en prenant le thé ??
En vrai, c'est incohérent et illogique vis a vis des textes auquel je me réfère "bouddhisme ancien", mais ta logique sembles etre logique selon les textes que tu te réfères, dsl, je me suis fermer là... Cela demeure comment peux-tu être dans les absorptions profonde "dhyana" et de prendre une tasse de thé en même temps ??

selon toi ou les textes que tu te réfère, est-ce que le Buddha ressentait le vent sur sa peau?? Car la sensation ressenti du vent est une cause purement physique. Sans l'existance de la sensation il est impossible de connaitre l'existence du vent... C'est logique... Comment concilies tu cette contradiction ??
:)
chakyam

ted a écrit :Chakyam

Je trouve que tu vas un peu trop loin dans ton dédain à peine masqué de tout ce qui te semble irrationnel. Le monde ne se résume pas aux apparences sages et rassurantes que tu entretiens. Les artistes pourront te le confirmer. Les grands méditants aussi.
Cher Ted !

Aucun dédain mon ami! même si mon exigence peut te paraître excessive. L'irrationnalité du karma, la sollicitation excessive de la causalité assignée à tous les niveaux de l'existence humaine, l'Eveil à la fin d'un cycle de mérites et de démérites, tout cela me parait tellement loin de la libération que je me dois de le signaler et de le vivre à chaque instant de chaque débat car, avant toute chose, le bouddhisme est précisément rationnel, logique, expérimental et ce n'est pas faute d'avoir demandé aux laudateurs de la Renaissance de me faire part de leur expérience sans jamais avoir obtenu un quelconque récit de leur part.

A part citer des textes des autres, je n'ai rien reçu... sans doute n'ont-ils rien expérimenté ?

Le monde n'est ni sage et/ou rassurant. Il est ce que le méditant en fait dans l'équanimité la plus parfaite sans pour autant ignorer ce que lui désigne ses sens à savoir l'égoïsme, l'appropriation, la conquête etc etc... dans le même instant où lui apparaît le Coeur du Monde/Coeur de Buddha dans l'Unité de la Prajnaparamita.

L'homme ne se réalisera pas sans le monde et le monde ne se connaitra pas lui-même sans l'homme.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
IciLàMaintenant

Dharmadhatu a écrit ::?: Pourquoi ne pas attendre la fin en s'éclatant comme un petit fou sans tenir compte des conséquences de ses actes pendant qu'elle arrive ?

La souffrance, pour peu qu'on se rende compte de ses manifestations plus ou moins subtiles, touchera à sa fin quoi qu'il advienne si la continuité de notre conscience cesse avec celle de ce corps, non ?

Quel est l'intérêt, si ce n'est purement académique, de comprendre le sens du Dharma, de se plonger dans les traités parfois hermétiques et de méditer alors qu'on peut oublier tout ça dans la drogue ou la folie douce ?
L'esprit se perd facilement et ses questions se retrouvent sans réponses.
L'instant présent lui rappel où il est.
Quand on observe l'esprit on le voit changer de formes à chaque fois qu'on se dit "maintenant".

Prouves le contraire, en essayant de le prouver tu pratiqueras le vrai dharma.
Je ressens que c'est l'information qui te manque. C'est un peu comme si tu n'aimais pas le gout des fraises sans les gouter jap_8
Dernière modification par IciLàMaintenant le 10 août 2012, 00:14, modifié 1 fois.
chakyam

Je ressens que c'est l'information qui te manque. Si tu pratiquais le vrai dharma en ré-attribuant à son auteur la citation que tu fais ?



FleurDeLotus Butterfly_tenryu
IciLàMaintenant

chakyam a écrit :Je ressens que c'est l'information qui te manque. Si tu pratiquais le vrai dharma en ré-attribuant à son auteur la citation que tu fais ?



FleurDeLotus Butterfly_tenryu
Merci, j'ai corrigé sur l'instant où mon esprit c'est apaisé.
Ressentais-tu mes intentions au moment où tu ma posé cette question?
chakyam

Bonjour IciLàMaintenant,

Que ton Esprit se soit apaisé, j'en suis satisfait mais la vraie solution serait de réaliser que « tout se vaut et que rien ne se vaut » pour que l'équanimité et non l'indifférence s'installe en toi.

A mon sens, la pratique du Dharma requiert la vigilance de tous les instants (l'Eveil étant accessible et renouvelable à chaque instant) et le temps est trop précieux pour le galvauder à tenter, après coup, de comprendre (c'est de toute façon trop tard et confine alors à la rumination) les raisons de tel ou tel acte. Toi seul peut le faire pour toi et les conseils (des autres) ne sont que doigts dans l'azur...

Si maintenant tu veux développer :
« L'esprit se perd facilement et ses questions se retrouvent sans réponses.
L'instant présent lui rappel où il est.
Quand on observe l'esprit on le voit changer de formes à chaque fois qu'on se dit "maintenant"
. »

Je suis preneur mais peut être sur un autre post ?


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

IciLàMaintenant a écrit :
Dharmadhatu a écrit ::?: Pourquoi ne pas attendre la fin en s'éclatant comme un petit fou sans tenir compte des conséquences de ses actes pendant qu'elle arrive ?

La souffrance, pour peu qu'on se rende compte de ses manifestations plus ou moins subtiles, touchera à sa fin quoi qu'il advienne si la continuité de notre conscience cesse avec celle de ce corps, non ?

Quel est l'intérêt, si ce n'est purement académique, de comprendre le sens du Dharma, de se plonger dans les traités parfois hermétiques et de méditer alors qu'on peut oublier tout ça dans la drogue ou la folie douce ?
L'esprit se perd facilement et ses questions se retrouvent sans réponses.
L'instant présent lui rappel où il est.
Quand on observe l'esprit on le voit changer de formes à chaque fois qu'on se dit "maintenant".

Prouves le contraire, en essayant de le prouver tu pratiqueras le vrai dharma.
Je ressens que c'est l'information qui te manque. C'est un peu comme si tu n'aimais pas le gout des fraises sans les gouter jap_8
:D En fait, c'est tout le contraire, je goûte tous les jours la saveur de l'instant présent mais sans négliger qu'il n'est pas un Absolu et qu'il n'est en rien garant qu'on est dans la vue juste.

Et dire que l'esprit change de forme est mal connaître l'esprit car il n'a ni couleurs ni formes, c'est ce qui lui donne cette saveur particulière par rapport aux innombrables autres connaissables.

Ces questions sur les renaissances existent, sinon quel intérêt d'être dans l'instant présent si ce genre d'expérience doit cesser à la mort ? De plus, il est en retour tout à fait possible de faire de cet instant présent un dogme empêchant toute velléité de se projeter dans l'avenir. Or la grande habileté du Bouddha est justement de nous dire que cette existence humaine est rare et précieuse et que rien ne garantit nos expériences favorables ou douloureuses à venir, à part le fait de se tourner sincèrement vers le Dharma libérateur.

Ton impression à mon sujet ne repose donc sur aucun constat valide. Mais merci quand-même.

FleurDeLotus
Dernière modification par Dharmadhatu le 10 août 2012, 14:33, modifié 1 fois.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Michel a écrit :Il n'y a plus de vedana qui se produit vis a vis de la douleur
:D Donc il n'y a plus que vedana vis à vis du neutre ou du plaisant ? Mais qu'est-ce qui garantit alos que ce soit nibbana puisque le neutre et le plaisant peuvent être tout aussi bien contaminés ?

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
chakyam

IciLàMaintenant, bonsoir,

- Prendre garde aux absolus, à leur affirmation ou leur négation.
- Comprendre que l'instant présent est le seul instant qui vaille car l'instant qui le précède n'est plus là et celui qui le suivra n'est pas encore. Certes ils ont eu et auront leur présenteté mais ce n'est déjà plus que souvenir et espoir pour le futur donc, dans les deux cas, illusion, sauf si l'on admet comme explicité auparavant : la pratique du Dharma requiert la vigilance de tous les instants (l'Eveil étant accessible et renouvelable à chaque instant) – (c'est moi qui souligne)

Qui a dit que la mort était le fin des expériences ?

C'est un changement sans continuité autre que mémoriel et les éléments qui nous constituent et qui ne sont propriété de personne poursuivent – au delà de ce que nous appelons mort par ignorance – leurs éternels agencements. Rien ni personne n'interdit la projection vers l'avenir tant que l'on sait qu'il s'agit d'une opération mentale, restritive par essence. Celle-ci n'est alors que moyens habiles pour une opération particulière sans lien avec notre nature profonde, sauf pour ceux qui encore s'identifient au corps et ses fantasmes.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
Avatar de l’utilisateur
michel_paix
Messages : 1188
Inscription : 09 novembre 2008, 21:58

Dharmadhatu a écrit :
Michel a écrit :Il n'y a plus de vedana qui se produit vis a vis de la douleur
:D Donc il n'y a plus que vedana vis à vis du neutre ou du plaisant ? Mais qu'est-ce qui garantit alos que ce soit nibbana puisque le neutre et le plaisant peuvent être tout aussi bien contaminés ?

FleurDeLotus
Comment quelques chose qui ne se produit pas, peut-être contaminé ?? Si la transparence est contaminé c'est de un que tu n'est pas arrivé au bout du chemin ou soit que le nirvana est contanimé ??

Nibanna est d'abord et avant tout, la fin de définitive de toute forme de mal-être et le Buddha a renoncer au pari-nirvana pour enseigner sont Dhamma... Donc de ce choix, il a pris le choix de ressentir le vent sur sa peau et de ressentir par des cause purement physique la relation qui va avec, avec sont baguage de sensation ''on peut pas avoir l'argent du beurre et le beurre en même temps'', mais par sont éveille il ne souffre plus ''dans sont coeur'' du tout de cela, ni s'en rend heureux, car il y a en lui la compréhension de la réalité ultime de tout cela...

Une question demeure qui m'intrigue, comment peut-on entrer dans les stades d'absorption ''dhyana'' qui sont eux, la fin passagère de tout forme de douleur physique, car il y a la dissolution du corps, donc la dissolution de toute les causes qui suivre et de prendre en même temps une tasse de thé ?? Sans la sensation physique, l'on ressent pas la tasse de thé, dans les stade d'absorption, les 5 sens sont fermé, comment peut-on voir la tasse ?? si le Buddha ne ressentait pas la sensation physique, alors il ne savait pas si le thé est trop chaud ou trop froid, pour le corps ?? C'est simplement illogiqie

<<metta>>
:)
Répondre