Non, allons : au point de vue bouddhiste, les différences entre hommes et femmes existent, même si c'est de manière relative. L'absence de nature propre n'a rien à y voir : sinon, autant dire que les différences entre humains et animaux, ou humains et dieux, humains et démons, etc., n'existent pas pour le bouddhisme

. Tout ramener à la catégorie unique des êtres sensibles est une simplification abusive qui conduit à nier les six classes d'êtres et le karma (et donc au passage la possibilité de la libération de la souffrance -une paille, quoi

).
Je plaisante un peu, mais pas complètement. Je crois sincèrement qu'on ne peut pas utiliser comme tu le fais les formulations de la "vérité ultime".
Pour le reste, je préfère laisser tomber, je te laisse y réfléchir.

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu