Débat proposé
Oui, mais si on ne sait pas si c'est une porte coulissante ou avec des gons, si on ne sait pas si elle s'ouvre vers la gauche, la droite, vers le bas ou vers le haut, et si en plus de cela il faut trouver la clef de la serrure lorsqu'on ne sait pas que c'est en réalité le concierge qui en fait l'a cachée chez lui et qu'en plus on ne peut plus lui demander où, parce qu'il est mort depuis un mois, ça devient compliquéSourire a écrit :En tripotant partout.
flower_333-
Lupka
Sincèrement non ... je trollDharmadhatu a écrit :Lupka a écrit :Un doliprane svp !C'est bon signe ! Ca veut dire que tu as de l'intérêt pour cette discussion. Si ce n'était pas le cas, il y a plus simple qu'un doliprane: ne pas lire ce fil.
pas que ce débat soit inintéressant mais je n'en vois pas l'utilité ... peut être que le fait de ne pas (plus) être rattaché au vajrayana en est la raisonMais au moins vous me faites bien marrer avec Aldous ! on dirait le vieux couple du Muppet show (Waldorf et Settler) ::mr yellow::
Jamais je me pose ces questions, pourtant je m’en pose pas mal !
Donc l’objet en lui même, sa forme spécifique existe, mais c’est vrai qu’un humain qui sortirait par exemple « du fin fond de l’espace » ne comprendra certainement rien si on ne lui explique pas d’une façon ou d’une autre ; montrer les choses permet une compréhension aussi (avec les mots également bien sûr mais cela suppose l’acquisition du langage, alors si c’est un martien le temps qu’il s’adapte un peu à notre monde moderne rempli de gadgets inutiles, on lui dira peut être juste « porte, toi comprendre ? » et s’il ne réagit pas bien on lui donnera un coup sur la tête pour lui faire comprendre qu’il est sur une fausse piste).
J’ai gagné le débat ?
Humm... Je redoute un coup sur la tête pour me faire comprendre que je suis sur une fausse piste...
Donc l’objet en lui même, sa forme spécifique existe, mais c’est vrai qu’un humain qui sortirait par exemple « du fin fond de l’espace » ne comprendra certainement rien si on ne lui explique pas d’une façon ou d’une autre ; montrer les choses permet une compréhension aussi (avec les mots également bien sûr mais cela suppose l’acquisition du langage, alors si c’est un martien le temps qu’il s’adapte un peu à notre monde moderne rempli de gadgets inutiles, on lui dira peut être juste « porte, toi comprendre ? » et s’il ne réagit pas bien on lui donnera un coup sur la tête pour lui faire comprendre qu’il est sur une fausse piste).
J’ai gagné le débat ?
Humm... Je redoute un coup sur la tête pour me faire comprendre que je suis sur une fausse piste...
L’instant présent 
Lupka :
Sincèrement non ... je troll
Certainement est-il possible à mon sens de trouver de l'utilité à ces débats, ne serait-ce que celle de faire fonctionner le gingin, mais on peut y voir aussi l'utilité de tester son degré d'attachement ou de détachement émotionnel dans la pratique du débat. Par exemple. Mais si non, l'utilité n'est qu'une forme de mobile à l'action, dans sa spécificité, elle n'exclue pas nécessairement d'autre formes de mobiles d'action. L'inutilité par exemple peut s'avérer être un excellent mobile d'action et de ce fait s'avérer utile. La méditation possède il me semble cet aspect ambivalent, du moins, dans le zen soto par exemple cette notion d'utilité est très importante. On parle de Mushotoku, pratiquer sans but ni esprit de profit. Cela ne veut pas dire que zazen n'apporte rien, cela veut dire que l'esprit qui cherche à délimiter les bienfaits de zazen, tombera nécessairement dans un aspect qualitatif qui limitera la portée de zazen.
Dernière modification par jules le 19 avril 2012, 19:26, modifié 1 fois.
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ted
Si on ne sait pas qu'il y a une porte, on ne cherchera même pas à l'ouvrir, c'est clair.
La question qu'on peut se poser, c'est : "quelles sont nos perceptions en dehors de toute désignation ?"
Il y a un état méditatif où les choses sont vues ainsi : inséparables,, indésignables (l'un des quatre jhanas du sans forme, je crois).
Dans quelle mesure un tel regard sur la réalité fait-il tomber le voile dit "cognitif" ?
La question qu'on peut se poser, c'est : "quelles sont nos perceptions en dehors de toute désignation ?"
Il y a un état méditatif où les choses sont vues ainsi : inséparables,, indésignables (l'un des quatre jhanas du sans forme, je crois).
Dans quelle mesure un tel regard sur la réalité fait-il tomber le voile dit "cognitif" ?
La chose que nous appelons porte ne sera pas du tout perçue de la même façon selon l’organisme qui la perçoit.
Même parmi les êtres humains il y a des distinctions à faire, par exemple entre l’adulte et le nourrisson, mais la perception d’un chien sera différente de celle d’un serpent (vision des infrarouges), ou d’autres animaux qui utilisent par exemple les ultra-sons pour se diriger dans l’espace. Et que dire de la perception d’un insecte puisque pour le bouddhisme ils sont des êtres sensibles.
La porte existe-t-elle en dehors de sa désignation ? Quelque chose existe à l'instant T, nous nous dirons que c’est une porte, mais pour une mouche la porte n’existe pas du tout, ceci dit même pour la mouche ce n’est pas rien, elle peut se poser sur ce que nous appelons une porte.
<<metta>>
Même parmi les êtres humains il y a des distinctions à faire, par exemple entre l’adulte et le nourrisson, mais la perception d’un chien sera différente de celle d’un serpent (vision des infrarouges), ou d’autres animaux qui utilisent par exemple les ultra-sons pour se diriger dans l’espace. Et que dire de la perception d’un insecte puisque pour le bouddhisme ils sont des êtres sensibles.
La porte existe-t-elle en dehors de sa désignation ? Quelque chose existe à l'instant T, nous nous dirons que c’est une porte, mais pour une mouche la porte n’existe pas du tout, ceci dit même pour la mouche ce n’est pas rien, elle peut se poser sur ce que nous appelons une porte.
<<metta>>
L’instant présent
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ted
Ma compréhension, c'est qu'une porte n'existe pas en dehors de sa désignation. Il y a bien quelque chose, une ouverture, une discontinuité, et encore !
Mais qu'est ce qu'une porte pour un train d'ondes ?
Ca me rappelle ces films où un objet étrange est conservé pendant des années par une personne qui en ignore l'usage et qui ne comprend pas pourquoi d'autres cherchent à s'en emparer.
Il y a une vérité profonde dans ces histoires de désignation. Connaître le nom des choses, c'est les arracher à l'indifférencié, c'est leur donner vie, c'est un acte presque divin. Les traditions métaphysiques, magiques ou cabbalistiques ne s'y trompent pas : les noms y jouent un rôle déterminant. Au point qu'ils doivent rester secrets.
Mais qu'est ce qu'une porte pour un train d'ondes ?
Ca me rappelle ces films où un objet étrange est conservé pendant des années par une personne qui en ignore l'usage et qui ne comprend pas pourquoi d'autres cherchent à s'en emparer.
Il y a une vérité profonde dans ces histoires de désignation. Connaître le nom des choses, c'est les arracher à l'indifférencié, c'est leur donner vie, c'est un acte presque divin. Les traditions métaphysiques, magiques ou cabbalistiques ne s'y trompent pas : les noms y jouent un rôle déterminant. Au point qu'ils doivent rester secrets.