Je (quitte) quote le post de Ted car le post original n'est plus lisible est on est parti pour un trollage en règle avec DTH-Antodume-Aldous dont leur gueguerre ne m’intéresse guerre ... comme le (regretté) admin a foutu le camp et qu'il n'y'a plus aucune modération sur Nangpa je vous propose pour ceux qui le souhaitent de continuer ici. Désolé mais je ne souhaite pas attendre 20 pages pour que le post soit clôturé et qu'on en rouvre un nouveau. On s'étonne après que les gens se barrent de Nangpa et que les nouveaux entrants dans le Dhamma vont voir ailleurs bref ...
Sujet initial proposé par Ted:
ted a écrit :J'ai une vraie question qui a déjà été abordée ici, mais qui me revient parce que ces temps-ci, j'ai quelques soucis (litiges, adversité).
C'est le problème de la combativité. Jusqu'à quel point faut-il accepter ce qui nous arrive ?
Je prends par exemple deux extraits de L'Entraînement de l'esprit en 7 points, postés dans un autre fil :
ལེ་ལན་ཐམས་ཅད་གཅིག་ལ་བདའ།།
3. Retourne tous les blâmes vers une seule personne.
Pourtant, dans le conventionnel, il y a bien un agresseur et une victime. Comment concilier la vie quotidienne avec l'instruction précédente ?
ད་ནི་ཤི་ཡང་མི་འགྱོད་དོ།།
Si je dois mourir maintenant, je n'ai aucun regret.
Si on tombe dans un lac et qu'on se noie, n'y a t'il pas un risque de baisser les bras, de ne pas lutter pour survivre ?
Comment concilier cette instruction avec l'instinct de conservation nécessaire à notre survie ?
J'ai vu dans l'actualité, que des moines s'immolaient par le feu...
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... _3216.html
J'avais proposé la lecture suivante:
Faut différencier chaque cas je pense: nourrir sans aucun regret est d'une manière simplifié un acte de détachement. Cela ne va pas à l'encontre du Dhamma qui décrit la naissance en être humain comme une chance incroyable de pratiquer le Dhama je m'explique (avec mes mots simplistes):ted a écrit :
- Si je dois mourir maintenant, je n'ai aucun regret.
- Si on tombe dans un lac et qu'on se noie, n'y a t'il pas un risque de baisser les bras, de ne pas lutter pour survivre ?
Comment concilier cette instruction avec l'instinct de conservation nécessaire à notre survie ?
- J'ai le cancer et je vais peut être nourrir: je partierai le jour venu s'il vient, sans aucun regret car je ne suis pas attaché aux aspects matériels de mon existence, j'ai conscience de renaitre et continuer de cheminer sur la voie. Faisant preuve d'équanimité je ne regretterai pas mes proches ou ma vie passée.
- J'ai le cancer mais je continue de combattre car j'ai conscience de la précieuse existence et de ce fait je lutte contre cette maladie tout en acceptant son existence et la possible fatalité si je puis dire (cf: la mort medicale)
Donc selon moi tout n'est pas incompatible tu me suis ?

Un Eveillé ( que je ne suis pas ) te répondrait: il y'a deux victimes dans l'affaire.ted a écrit :Pourtant, dans le conventionnel, il y a bien un agresseur et une victime.