Hier, les prunus de l'immeuble neigeaient sur les pelouses...
Aujourd'hui, tous les pissenlits étaient fleuris d'un seul coup.
Je vois cela de ma fenêtre. Cela vient à moi avec les cris des enfants dehors.
C'est facile de prôner le renoncement à la société en même temps qu'à toutes choses...
Mais le renoncement à la liberté ? L'acceptation des entraves sociales ?
Saint François d'Assise a prêché aux oiseaux, aux fleurs et même à un loup... Pourtant il a fondé un ordre religieux profondément ancré dans la société humaine. Est-ce que tu dirais qu'il se laissait trop aller aux facilités de la société ?
Rejoindre le Sangha ? Est-ce vraiment nécessaire ?
Les franciscains (j'en ai croisé des moines italiens de cet ordre) étaient des moines errants à la base, mais le gout du confort est humain, et revient parfois assez vite ;
Saint François c'est mon préféré dans le christianisme ! l'étymologie de ce prénom est "libre" je crois, et ce gars a fait le boulot que Jesus a juste effleuré à mon sens : redonner la place "sprituelle" , égalitaire avec l'homme, de nos frères "animaux" et de la nature, comme tous les êtres;
, ce qui d'ailleurs n'est pas très bien vu dans les "règles de moines", le silence est d'or (ou dors);
Renoncement ou détachement/fuite envers le "système", je dirais un peu des deux pour ma part;
Comme d'autres, je ne me suis jamais reconnu dans un système, un groupe, une société, etc, et même le "sangha bouddhiste" est encore trop fermé pour moi, comme toutes les religions officielles; Je parlais des cyniques ou stoiciens grecs, qui pronaient avant tout l'amour de la liberté; Ce sont aussi parmi les premiers qui ont donné l'idée de démocratie et de liberté individuelle;
Décevoir est un bien grand mot, ou trop petit au contraire
et faux aussi, car je n'attendais rien du système en lui-même, à part qu'il me laisse tranquille et faire ce que je veux,dans le respect des autres bien sûr ! Déçu plutot des "autres", en groupe ou pris individuellement, en tous cas ceux/celles vers qui j'ai essayé un temps de "revenir", recréer quelques relations sympas, mais qui pour beaucoup ne font que tendre le miroir de nos différences, et de notre singularité (exclusion ?) peu importe; Je n'attends plus personne non plus, et la solitude est une amie que j'ai appris à aimer, elle a un "pouvoir", que je connais, il peut être dur parfois, mais il fortifie ton esprit, et évite les faux-semblants, l'hypocrisie des relations sociales, et densifie la réalité, pour la voir se réveler parfois. Ce qui n'exclue pas de croiser ou rencontrer parfois des gens biens sur notre route 
Saint François c'est mon préféré dans le christianisme ! l'étymologie de ce prénom est "libre" je crois, et ce gars a fait le boulot que Jesus a juste effleuré à mon sens : redonner la place "sprituelle" , égalitaire avec l'homme, de nos frères "animaux" et de la nature, comme tous les êtres;
J'aime assez échanger des avis ou points de vue, au cas où tu ne l'aurais pas remarquéLaisse tomber Ardjopa. Tu aimes bien la solitude et le renoncement, mais tu ne pourras pas t'y consacrer pleinement.
Parce que tu as trop besoin que ça se sache...
En fait, est-ce un vrai désir de renoncement profond ou un besoin de t'opposer au système ? qui t'as déçu ?
Est-ce que t'es pas surtout un gars cool, talentueux, intelligent, sensible, qui a juste envie d'être heureux ?

Renoncement ou détachement/fuite envers le "système", je dirais un peu des deux pour ma part;
Comme d'autres, je ne me suis jamais reconnu dans un système, un groupe, une société, etc, et même le "sangha bouddhiste" est encore trop fermé pour moi, comme toutes les religions officielles; Je parlais des cyniques ou stoiciens grecs, qui pronaient avant tout l'amour de la liberté; Ce sont aussi parmi les premiers qui ont donné l'idée de démocratie et de liberté individuelle;
Décevoir est un bien grand mot, ou trop petit au contraire


Saint François était fils d'une de ces riches familles de patriciens marchands italiens
Son père venait de faire un voyage en France quand il est né, d'où son nom
Mais il est exact que le nom de "franc" signifie "libre"
exemple = "avoir son franc parler"
Son père venait de faire un voyage en France quand il est né, d'où son nom
Mais il est exact que le nom de "franc" signifie "libre"
exemple = "avoir son franc parler"
Pour moi, une Sangha c'est très vaste. ce n'est pas seulement un groupe de gens bouddhistes ou sympathisants qui se retrouvent pour échanger des idées. Des idées, des concepts: c'est ça notre problème. Mettre des mots des étiquettes sur tout. A la Maison de l'Inspir, quand le temps le permet, on s'installe dans le jardin, sous la marronnier et on échange, on s'écoute, c'est eux ma Sangha. J'ai des amis qui défendent les animaux maltraités, qui se préoccupent de l'environnement comme moi, c'est eux ma Sangha. Ma famille( pas des entraves à la liberté, mais de l'amour) c'est aussi ma Sangha. Les amis de mon groupe de Yoga, aussi. Et vous, qui malgré les discussions et les désaccords, faites de votre mieux, vous êtes aussi ma Sangha.
Alors, ouvrons nous les uns aux autres, écoutons nous et acceptons nous, c'est ça une Sangha pour moi. Communauté spirituelle d'amour, de tolérance et de pleine conscience. Est ce qu'on en a besoin? Ben , moi OUI, je ne saurais pas m'en passer.
Alors, ouvrons nous les uns aux autres, écoutons nous et acceptons nous, c'est ça une Sangha pour moi. Communauté spirituelle d'amour, de tolérance et de pleine conscience. Est ce qu'on en a besoin? Ben , moi OUI, je ne saurais pas m'en passer.
Merci Catherine. Ton approche est généreuse.
Mais le sangha bouddhiste est historiquement formé par une communauté de moines renonçants.
Ce sont les garants de la transmission du Dharma. Sinon, les erreurs d'interprétation des enseignements risquent de s'amplifier.
Donc, pour faire un bon sangha (c'est un mot masculin), il faut quand même un petit noyau dur de moines, de maîtres, de renonçants.
Mais bien sur, toute communauté de coeur nous permet de nous épanouir.
Mais ces communautés de coeur ne pourront pas nous transmettre les enseignements du Bouddha, faute de les connaître.
Mais le sangha bouddhiste est historiquement formé par une communauté de moines renonçants.
Ce sont les garants de la transmission du Dharma. Sinon, les erreurs d'interprétation des enseignements risquent de s'amplifier.
Donc, pour faire un bon sangha (c'est un mot masculin), il faut quand même un petit noyau dur de moines, de maîtres, de renonçants.
Mais bien sur, toute communauté de coeur nous permet de nous épanouir.

Mais ces communautés de coeur ne pourront pas nous transmettre les enseignements du Bouddha, faute de les connaître.

Bonjour Ted,
J'ai utilisé LA Sangha car c'est ce que j'ai entendu dans mon centre de pratique.
Et je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un(e )Sangha se compose de moines et de laics. J'ai souhaité élargir la notion car je la trouve enrichissante au quotidien même elle déborde du cadre strictement bouddhiste.
Je suis totalement convaincue de la nécessité de transmettre le Dharma en restant au plus près des enseignements de Bouddha. Mais il n'y a pas contradiction entre les 2 approches, elles se complètent.Tu utilises le terme " communauté de coeur" et ça me plait; ajoutons communauté spirituelle aussi.
Et je réponds encore OUI à la question initiale, c'est plus que nécessaire, c'est indispensable .
J'ai utilisé LA Sangha car c'est ce que j'ai entendu dans mon centre de pratique.
Et je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un(e )Sangha se compose de moines et de laics. J'ai souhaité élargir la notion car je la trouve enrichissante au quotidien même elle déborde du cadre strictement bouddhiste.
Je suis totalement convaincue de la nécessité de transmettre le Dharma en restant au plus près des enseignements de Bouddha. Mais il n'y a pas contradiction entre les 2 approches, elles se complètent.Tu utilises le terme " communauté de coeur" et ça me plait; ajoutons communauté spirituelle aussi.

Et je réponds encore OUI à la question initiale, c'est plus que nécessaire, c'est indispensable .
Ce n'est pas parce qu'une erreur est généralisée qu'elle devient valable.Cathrine a écrit :Bonjour Ted,
J'ai utilisé LA Sangha (...)
LE Sangha, comme LE Bouddha, comme LE Dharma, comme LE Karma, comme LE Vajra, comme LE Yoga, comme LE Raja.
Je me souviens d'avoir discuté avec une tueuse de Dojos (Françoise Laurent, pour ne pas la nommer) qui travaillait comme correctrice pour un éditeur, et qui se vantait d'avoir corrigé au féminin un masculin correct à chaque fois qu'on lui avait fait relire un livre sur le Bouddhisme. Et, plutôt que d'admettre s'être trompée, a déclaré "comme ça, on pourra distinguer notre pratique de celle des autres!"
(Je l'ai appelée "tueuse de dojo" parce qu'ayant été envoyée comme commissaire politique pour remettre le dojo de Montpellier au pas, elle avait fait fuir tous les pratiquants jusqu'à en devoir fermer le dojo. Ce ne pouvait pas être de sa faute, elle-même étant parfaite. C'était donc que "les Montpelliérains étaient tous des cons". c'est ce qu'elle disait haut et fort. Aucune remise en question, évidemment. De même, elle, l'experte en kesa qui s'était toujours bien gardée d'aller étudier auprès des disciples de Sawaki qui pratiquaient le kesa, soutenait, en dépit de maître Dôgen lui-même, qu'un kesa à neuf bandes n'est jamais doublé.)
Voilà à quoi entraîne le refus de la vérité lorsqu'on vous la propose, chère Cathrine...
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
Hey jo !
On va pas en faire une avalanche pour une histoire de kesa, et de "le" ou "la";
Cela dit les "camps", blancs vs noirs, sud vs nord, hommes vs femmes, etc, ont toujours existé,
et si longtemps les femmes n'ont eu souvent que le droit de "fermer leur gueule", si elles
sont "enfin " autorisées à parler comme les hommes, ce qui est légitime, il ne faut pas s'étonner qu'elles gueulent un peu trop ensuite
Le soleil, la lune
Le jour, la nuit
Le ciel, la terre
Le bonheur, la souffrance
L'amour, la haine
Le chemin, la maison
Le voyage, la sédentarité
Le nirvana, la vie
L'homme, la femme
Cherchez l'erreur
(It's a joke of course)
On va pas en faire une avalanche pour une histoire de kesa, et de "le" ou "la";
Cela dit les "camps", blancs vs noirs, sud vs nord, hommes vs femmes, etc, ont toujours existé,
et si longtemps les femmes n'ont eu souvent que le droit de "fermer leur gueule", si elles
sont "enfin " autorisées à parler comme les hommes, ce qui est légitime, il ne faut pas s'étonner qu'elles gueulent un peu trop ensuite

Le soleil, la lune
Le jour, la nuit
Le ciel, la terre
Le bonheur, la souffrance
L'amour, la haine
Le chemin, la maison
Le voyage, la sédentarité
Le nirvana, la vie
L'homme, la femme
Cherchez l'erreur

(It's a joke of course)
Indispensable non.
De Bodhidarma a Milarepa nombres d erudits ont atteins l'Eveil "seuls" mais etant donne la rarete de la chose ...
Desole mais j'ai beaucoup de mal avec le principe unilateral de " l'obligation de" que je ne retrouve pas dans l'essence du Dhamma. Ceci etant dit peut etre que je fais fausse route.
De Bodhidarma a Milarepa nombres d erudits ont atteins l'Eveil "seuls" mais etant donne la rarete de la chose ...
Desole mais j'ai beaucoup de mal avec le principe unilateral de " l'obligation de" que je ne retrouve pas dans l'essence du Dhamma. Ceci etant dit peut etre que je fais fausse route.
Je ne crois pas que ce soit plus "courant" ou facile en groupe, communauté, ou dans une relation "maitre-élève", etc, peut-être même que c'est pire; en tous cas ça dépends de chacun; ce qui est valable autant dans la spiritualité, que dans la soit disant "éducation des enfants" en milieu scolaire surtout, familial parfois;De Bodhidarma a Milarepa nombres d erudits ont atteins l'Eveil "seuls" mais etant donne la rarete de la chose ...
Je comprends aisément l'importance de la transmission temporaire de certains savoirs ou connaissances (savoirs-faire, savoir-être... etc) mais de là à "faire parti" toujours d'un système, ou communauté, c'est à mon sens bien plus une entrave, qu'une liberté, tot ou tard il faut savoir quitter ceux qui nous ont appris ou conseillé certaines choses, si on souhaite s'envoler à nouveau, et retrouver le ciel infini, et "l'aigle ne chasse pas les mouches"