Je crois que j'ai mélangé les deux phrases en fait, l'avidité de contrôle de la réalité représentait la propagande de la télé-vision…:)Je suis curieux, au sujet de la première phrase avec quelles réalités tu associes ?
Mais effectivement, relativisons...
Alors la limite est très floue entre ce que tu nommes matière et ce que l'on peut appeler énergies (les photons sont-ils des particules de matière selon la science ?)Cette chose dynamique capable d'interagir, de faire des structures etc. et qui nous compose ainsi que toute chose ayant une certaine consistance. Je l'utilise au sens élargi du terme, c'est-à-dire que j'y inclue le rayonnement, et les particules quantiques.Qu'est-ce que la matière ?
Bah, je ne suis pas scientifique mais…notre corps émets des ondes, les étoiles aussi, le rayonnement cosmique nous traverse, les énergies telluriques imperceptibles nous secouent, les courants d'eau souterrains nous modifient les sols…que sais-je…tous ces trucs ont un impact sur la vie et véhiculent des informationsOutre la subjectivité, à quoi fais-tu allusion ?D'autre part, il n'y a pas que la matière qui est porteuse d'information et de vie: il y a beaucoup de formes d'énergies que l'on ne voit pas et qui pourtant ont un impact sur la vie...
certains d'entre nous ressentent des choses avec acuité (voir là:http://www.ledauphine.com/isere-sud/201 ... 9F0B014A7D)
Sans compter tout ce que l'on ne sait peut-être pas nommer parce qu'on ne l'appréhende pas…(ça c'est le bouquet final pour ouvrir les possibles)
Avoir une vie agréable, c'est quoi ?Évidemment. Il ne s'agit pas de faire la liste sur ce qui est bon ou mauvais selon les gens. C'est le principe qu'il y a des choses que nous aimons et d'autres non, c'est dans notre nature, alors la morale doit le prendre en compte. Le problème est souvent que l'on veut imposer une morale, une vision du monde qu'on pense bonne, au mépris de la réalité de notre corps et de notre subjectivité. Il y a deux extrêmes, le refus du plaisir et la recherche du plaisir permanent. Les deux sont erronés. Après, je pense que le terme plaisir n'est pas forcément le plus adapté, au sens où avoir une vie agréable n'est pas forcément ce qu'on nomme plaisir.La recherche de l'agréable n'a pas la même résonance pour tous par exemple...une vie sexuelle épanouie également ne m'a pas convaincue: ce point sera vrai pour certains, absolument faux pour d'autres, selon leur cheminement...
Les critères varient du tout au tout selon les personnes et les cultures…Il semble appréciable de mettre en valeur des règles communes qui offrent des repères utiles et bénéfiques.
Les 5 préceptes me semblent être une bonne base pour vivre plus sereinement…
Quant au plaisir, il s'égrène en tonalités multiples qui va de la simple poignée de main aux possibles excès: le terme n'est pas précis et englobe des choses qui n'ont rien à voir les unes avec les autres…les concepts impossibles…
On ne peut pas tout rationnaliser: en nous, une grande part d'irrationnel que l'on ne peut éluder...la science est une des fenêtres sur la réalité…
Chercher une explication uniquement matérialiste du monde, c'est comme si l'on privilégiait un type de langage au détriment d'un autre…pourtant, tout fait sens: aussi bien le tableau de peinture, le dernier poème né, la dernière formule mathématique, le dernier sutra lu ou la dernière méditation…
Et je n'ai rien contre les souhaits qui sont parfois comme des prières qui ont une tonalité tellement juste: ce n'est pas rationnel, soit, mais c'est souvent un cri du coeur, une note dans un concert cosmique ? En tous les cas, ça nous change tout en profondeur…ça élargit certainement le regard…
Les choses se relient d'elles mêmes à travers nous en fait et nous n'en sommes pas toujours très conscients...Oui. De toutes façons, même s'il existe une dimension temporelle, ce que nous ressentons est du présent. Nous passons d'état en état, et comme tu dis, nous relions ces états de façon logique. Donc notre perception du temps est une construction subjective, c'est certain. Et comme je doute que nous puissions nous limiter à avoir des souvenirs et des projections du futur sans que cela ne soit une contrainte physique, je pense qu'effectivement d'un point de vue physique, seul le présent existe. J'ai réfléchi à la question, et supposer que ce n'est pas le cas mène à un tas de contradictions. C'est pour ça que je dis qu'à la limite il y a une micro-dimension temporelle imperceptible, mais qui participe au processus de l'écoulement du temps, mais cela ne peut pas être grand chose de plus. Encore une fois, d'un point de vue de la construction subjective, le passé et le futur ont un sens même s'ils n'existent pas réellement.Merci aussi pour le passage sur le temps... y a t-il un instant avant et un instant après ? cela me fait penser aussi que le temps est peut-être une construction mentale: nous relions les évènements et nous en faisons du temps…mais c'est nous qui le faisons, le temps est sans doute une perception comme une autre...
Nos vieilles mémoires sont parfois lourdes de sens et imposeraient quelques allègements

Oui, ce sont des supports…Cela dit, le supports livresques ou artistiques ne pensent pas, mais sont des stimuli pour notre cerveau. Ils peuvent donc avoir l'effet de suscité des idées, sans réellement les contenir.
Ceci dit, qui pense véritablement ?
Lorsqu'on a l'occasion d'observer l'écoulement des pensées, la question prend un sens different... Disons que cela permet de relativiser... <<metta>>
Bonne journée