WU-NIEN - l'Inconscient

kay

Bonjour Chakyam,

Je pensais à l'impermanence de toutes choses, le corps, l'esprit, les objets, les pensées... etc aux pensées qui passent... Et lorsqu'on regarde un coucher de soleil, ce n'est déjà plus le soleil qu'on regardait, l'intérieur, l'extérieur, celui qui regarde, son corps ( assis, debout ou couché ) son souffle. Tout est changeant. Il y a la verticalité esprit-corps, terre-ciel ce qui les relient naturellement. Bref, ta phrase m'interpellait...
Et je te remercie pour tes éclaircissements et les corrections justes à mes signatures.

Bonne journée. Bonne route.

jap_8
chakyam

C'est moi qui te remercie de tes contributions qui nous font « avancer » sur les chemins de la connaissance et la prise de conscience nécessaire à une pratique rigoureuse ne cherchant pas d'échappatoires dans des paradis artificiels alors que ce qui importe, à tous moments, résulte toujours de notre faculté à « lâcher prise ».

Il est bien exact que la lumière qui nous parvient du soleil, des étoiles et des galaxies ne nous retransmet qu'imparfaitement ce qu'ils sont. Mais qu'importe, la connaissance et la pratique de l'Éveil ne se valoriseront pas dans leur proximité mais dans l'apaisement des passions que nous serons capable de susciter en nous et autour de nous dans l'abandon de notre corps-esprit et du corps-esprit des autres en tant qu'entités séparées

Je ne sais si nous avons évité la caricature quant à la « vérité » de la Renaissance – un des thèmes sur lequel ce post s'est greffé – mais dans la mesure où son initiateur, Iskander, refusait que l'on rechercha le bien ou mal fondé de cette notion, il a bien fallut poursuivre sans pour autant être certain d'en avoir étudié l'ensemble de ses aspects.

Quant à moi et à défaut d'arguments contraires exposés lucidement, il me semble que le Samadhi de l'Inconscient au travers des notions d'usage et de substance exprimées par les dénominations Shiki (formes-couleurs) Mû et Kû (essence et vacuité) a clairement démontré l'inanité et le caractère fantasmé d'une vie à multiples facettes étalée dans un temps linéaire imposé aux expériences humaines par le cortex et le néo-cortex au détriment du cerveau profond.

Bien évidemment la discussion reste ouverte mais je vais, quant à moi, attendre qu'un nouveau sujet s'impose...

Bonne continuation – à bientôt

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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michel_paix
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Quant à moi et à défaut d'arguments contraires exposés lucidement, il me semble que le Samadhi de l'Inconscient au travers des notions d'usage et de substance exprimées par les dénominations Shiki (formes-couleurs) Mû et Kû (essence et vacuité) a clairement démontré l'inanité et le caractère fantasmé d'une vie à multiples facettes étalée dans un temps linéaire imposé aux expériences humaines par le cortex et le néo-cortex au détriment du cerveau profond.
Personnellement, sa démontre rien, car a la base la renaissance est un sujet autre... L'on va pas prendre un tour de roue pour nier l'autre, c'est juste pas le même sujet.

<<metta>>
:)
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michel_paix
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Il a deux point separer dans ce sujet, si nous les citons sans les mélanger, il me semble que le sujet ce voit plus claire...

- Impossibilité de faire l'expérience "réel" d'un objet appeler "renaissance" exactement au même principe qu'il est impossible de faire l'expérience de l'objet "mort". Car "renaissance", "mort", "impermanence" ne sont pas des objets. Nous disons "les phénomènes composés sont anicca, mais ce "anicca", n'est pas un phénomène, c'est une caractéristique du phénomène d'être anicca.

- Quand "phassa" ce produit, ce produit un vedana. Nous pouvons constater que quand un objet entre en contact avec l'une des 6 portes des sens, il y a une partie qui "reconnait" l'objet et une partie qui "ressent" l'objet. S'il n'y a pas en nous la pleine conscience, accompagner "d'équanimité", alors quand il y a un "vedana" qui ce produit, la partie de l'esprit qui "réagi" est réactiver, soit il y a un réaction "d'avidité ou d'aversion" qui est présent en nous et c'est justement cela "réagir" qui est la cause a tout ce monceau de dukkha, car l'on ne va pas regarder le monde tel qu'il est, mais tel que l'on voudrait qu'il soit "tanha" et de là nait tout les attachements et les habitudes qui en découle. Donc c'est d'instant en instant que l'on réagi aux sensation qui ce produise en nous. Quand l'on réagi, vient s'accompager un état, une renaissance dans un état colérique ou une renaissance dans un état passionné, un état de jalousie, de surdimention de l'égo, ect. ... Pour mettre fins a toute ces re-naissance "etat mentaux\moi" qui est cultivé d'instant en instant", la cause de tout cela doit etre cesser, en mettant fin a la partie qui réagi "samskara" au sensation.

L'on peut voir dans notre expérience que ces etat mentaux (6 monde du samsara) sont tous impermanente, tant que leur réaparution sont produite "renaissance" dukkha sera produit.

<<metta>>
:)
chakyam

Re: Renaissance incompatible avec le bouddhisme?
de Dharmadhatu » 21 Fév 2012, 10:33

Je demande officiellement à nos administrateurs de clore ce fil de discussion car il semble que les réponses à la question initiale d'Iskander aient été données.
Ce qui relève des deux vérités bien que très utile pour notre compréhension du réel, devrait néanmoins être destiné à un autre fil car peut noyer le sujet initial dans des considérations qui l'outrepassent.
Bien chaleureusement

ॐ मणि पद्मे हूँ
ཨོཾ་མ་ཎི་པདྨེ་ཧྰུྃ ༔
Oṁ Mani Padme Hūṁ

Dharmadhatu
Re: Renaissance incompatible avec le bouddhisme?
de cgigi2 » 21 Fév 2012, 18:10

Oui et je pense que ça tourne et ça tourne en rond,
avec metta

gigi

A partir de ces magnifiques correspondances qui concrêtisent une décision prise à deux, sans concertation avec l'ensemble des participants, nous re-voici "éjectés" sur le fil WU-NIEN dont l'initiateur ne demandera jamais ce type de "vérouillage" qui ressemble à un manque d'arguments sérieux sous couvert d'un soi-disant "hors sujet" pour ceux qui, semble t-il, n'ont plus rien à dire. Mais comme disait michel AUDIARD : ce n'est pas parce que l'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !
Nous! nous avons encore à nous exprimer, et nous le ferons.

Ainsi ce dernier fil de Michel Paix soutient l'impossibilité de faire l'expérience de l'objet "renaissance" et de l'objet "mort"... ne serait-ce pas parce qu'il n'y a rien à expérimenter. Evidemment que dans la reconnaissance d'un objet une partie de l'esprit est activée, non pas l'esprit, mais par l'esprit sous la domination de l'ego attaché à la matérialité des objets sur lesquels il se projette et non parce qu'ils auraient, en soi, une quelconque vérité. Ainsi donc, on retombe toujours sur L'USAGE que l'on fait des objets qui se manifestent à nous et en nous. Il se pourrait bien dans ces conditions que la Renaissance et la mort soient semblables à ces objets que nous révèlent les sens et l'imagination sans aucune autre réalité que le mirage, l'arc en ciel ou l'aurore boréale

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
chakyam

La philosophie et la pratique du Reiki qui signifie « Energie Universelle » - KI (énergie), REI (universelle) nous amène à considérer que l’unité du réel ne résulte pas d’une addition de phénomènes « objectifs » particuliers, à l’instar de l’océan qui n’est pas une somme de gouttelettes d’eau, mais une dénomination langagière que lui-même, tout comme le réel, ne connaît que par l’intervention humaine. Les conditions climatiques, géographiques, éventuellement cosmiques ne changent pas le fait que ce réel nous apparaîtra de telles ou telles manières en fonction de ce que notre conscience compassionnelle ou égotiste y projettera.

Cette précision pour comprendre et accepter que « tout est donné » comme l’explicite le premier principe : Aujourd’hui, tu seras reconnaissant.

Ce principe soutient l’affirmation selon laquelle nous participons au mouvement universel et que le sentiment d’isolement que parfois nous éprouvons n’est qu’illusion ; attendre un renouveau dans un futur lointain nous interdit « de facto » de recevoir ici et maintenant l’abondance que depuis des temps immémoriaux l’univers possède.

Il est évident que s’ouvrir et recevoir est incompatible avec les philosophies et pratiques créationnistes dont la principale fonction semble être la culpabilisation de l’humain liée à un « péché » premier à l’origine d’une dette inexpiable dont, non seulement les humains seraient responsables mais dont, par principe ils devraient payer les intérêts jusqu’à la fin des temps.

C’est ainsi que la réification de la temporalité en un temps linéaire qui semble s’écouler participe de cette aliénation et nous interdit par là-même et pour l’éternité ( !!) de jouir des richesses de l’univers sans pour autant se les approprier, cette appropriation n’étant que la mise en oeuvre de cette peur de manquer de ce qui par nature et dans chaque instant présent, est de toute éternité disponible.

En conséquence, accepter l’abondance, accepter l’Inconscient, accepter le sentiment océanique (Romain ROLLAND) c’est accepter la Vie, ne pas mettre de filtres idéologiques contraignant c'est s’ouvrir aux multiples dons de la Nature et jouir de ses bienfaits, sans crispation.

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
ardjopa

incompatible avec les philosophies et pratiques créationnistes dont la principale fonction semble être la culpabilisation de l’humain liée à un « péché » premier à l’origine d’une dette inexpiable dont, non seulement les humains seraient responsables mais dont, par principe ils devraient payer les intérêts jusqu’à la fin des temps.

En conséquence, accepter l’abondance, accepter l’Inconscient, accepter le sentiment océanique (Romain ROLLAND) c’est accepter la Vie, ne pas mettre de filtres idéologiques (...)
C'est aussi mon avis; et cet "enseignement" ( pouvant être bon aussi bien que néfaste ) de la culpabilité (du péché du christianisme, voire du karma, des renaissances etc, dans le bouddhisme, l'hindouisme et d'autres religions "officielles") a d'après moi fait bien plus de mal que de bien, pour "libérer les êtres", et a souvent renforcé leur culpabilité, souvent pour mieux les controler, ou les asservir dans une société (quand les religions "collaborent" avec les gouvernements) etc

D'abord les êtres (humains aussi) "oublient" leur vraie nature qu'ils ont pourtant toujours, puis l'oubliant ils souffrent, alors ils se mettent en quête de "sauveurs" ou de religions auxquelles se raccrocher, souvent celles-ci étant dénaturées, elles leur disent "c'est à cause du karma, du péché etc", "faites ceci, ne faites pas cela etc", et voilà créee la lutte, le conflit entre ce qu'ils "sont" réellement, ce qu'ils croient être, et la peur de mal se conduire etc... accentuant la dualité, et le "parcours" pour retrouver leur vraie nature,
qui est pourtant toujours là, parfaite, libre et brillante
Aldous

chakyam a écrit :Il est évident que s’ouvrir et recevoir est incompatible avec les philosophies et pratiques créationnistes dont la principale fonction semble être la culpabilisation de l’humain liée à un « péché » premier à l’origine d’une dette inexpiable dont, non seulement les humains seraient responsables mais dont, par principe ils devraient payer les intérêts jusqu’à la fin des temps.
Bonjour,

dire cela c'est oublier que précisément dans le christianisme le Christ nous délivre du péché originel et nous ouvre et nous rend réceptifs et qu'il n'y a donc pas de dette à payer jusque la fin des temps.

(Pour faire une comparaison: tout comme le Bouddha délivre par son enseignement les êtres du samsara, de la souffrance; le Christ délivre par sa parole du péché originel)

Bien à vous,
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Flocon
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Oui, Aldous a raison en ce qui concerne le christianisme ; par ailleurs, cette notion n'existe pas dans les autres grandes religions fondées sur l'idée d'une création du monde par Dieu, à savoir le judaïsme et l'islam. Pas besoin de les stigmatiser pour ça.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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Aldous dit:
(Pour faire une comparaison: tout comme le Bouddha délivre par son enseignement les êtres du samsara, de la souffrance; le Christ délivre par sa parole du péché originel)
gigi dit:
Je me demande bien qui a décréter un jour, que nous venions au monde avec le péché originel ?

avec metta
gigi
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Ici et Maintenant pleine attention à la pleine conscience
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