Mais comme j'ai expliqué plus haut, j'ai déjà fait le tour de ce qu'il est possible de faire quand on est épileptique, sujet à la sciatique, à l'asthme, à la migraine, qu'on a pas de voiture et qu'on est de formation littéraire (histoire)
A part envoyer un CV aux boites d'enseignement par correspondance, au cas où mes connaissances un peu rouillées leur iraient encore pour corriger des copies, je ne vois pas ! A l'occasion, faudra que je me renseigne sur les programmes actuels...
Sinon, les ateliers, j'ai laissé ma carte à la MJC... Des fois, ils ont besoin d'intervenants, et ce que je fais semblait les intéresser. Mais c'est très loin d'être une garantie, et de toutes façons, un intervenant c'est occasionnel.
Pour ce genre de choses aussi ça m'aiderait d'avoir un truc paru... Ca fait tout de suite plus sérieux, quand on est passé par la case "édition". Pour le moment, j'ai... Heu ? Cinq images qui sont passées par cette case, et trois petits textes. Mais sauf une couverture de livre, c'est dans des magazines.
La vie créative sans subir trop de stress...
Ben ça va peut-être sembler idiot, mais pour décontracter, je dessine.
Il y a des aspects fatigants dans ce boulot... La recherche de débouchés, celle de documentation, la refonte du site (faudra que je m'y attaque en janvier), etc. Dessiner, c'est le côté agréable. Cet aprem', j'ai passé un temps fou à dessiner.
Ca fait pas avancer le rangement de mon désordre... Mais ça repose l'esprit.
Passé un coup de fil, aussi.
La maquette, je la porterai à imprimer début janvier. Cette semaine, pas possible.
Partant de là... Je mets un linge sur le bol et je laisse reposer la pâte.
Dans quinze jour, je serai peut-être moins nerveuse à l'idée de rédiger la lettre de présentation du projet.
Merci...
Très juste...Iskander a écrit :La valeur monétaire de quoi que ce soit est totalement arbitraire. C'est un problème, mais parfois aussi une opportunité.Sourire a écrit :Surtout pour certaines catégories de personnes qui pensent qu'un dessin, même très beau c'est jamais qu'un dessin (c'est à dire valeur monétaire rikiki) ... Et je suppose, par là, que ça se fait tout seul ?
Mais, samedi dernier, chez une amie = me voyant avec ma planche sur les genoux, sa soeur, également en visite, bondit pour m'arracher la feuille et se met à s'extasier sur le dessin sans vérifier (elle vient de manger) si elle a les doigts propres et en froissant la feuille. Elle explose d'admiration pendant cinq minutes, moi j'ai sorti un autre dessin, qu'elle m'a arraché aussi en faisant tomber le crayon. Sa soeur lui expliquant que j'en ai plein d'autres, la voilà en train de suggérer que j'y mette vite fait de la couleur parce que comme ça elle les vendra facilement trois euros.
Je reste baba un instant. L'incident m'en rappelle d'autres, mais jamais qui soient si estomacquant. Elle est sérieuse, elle ne se moque pas.
Par contre, quand sa soeur lui a expliqué qu'il me fallait beaucoup de temps pour les faire, et que j'ai expliqué, elle a refusé de nous croire.
Réédition de cette dame, il y a six ans et demie, qui m'avait cherchée dans tout le festival pour lequel j'avais réalisé des décors, tellement une de mes oeuvres lui plaisait, parce qu'elle voulait ABSOLUMENT avoir ça dans son salon et qui a prétendu que ça n'était qu'un poster, et qu'un poster ça coûte 15 ou 20 euros.
Banal, finalement...
Mais le privilège de l'artiste-auteur étant de vendre l'image de ses oeuvres et non les originaux, c'est pas grave.
