Periode de stress intense

Sourire

J'arrive à cette période de fin d'année avec sur les épaules des tas de raisons d'être srur les nerfs. Certaines bonnes, d'autres mauvaises, toutes assez "mordantes", et elles se répartissent dans les sphères de la vie professionnelle, amicale et familiale.

La santé va pas trop mal, cette année, et c'est heureux, parce que je n'aurais pas réussi à faire face. Déjà comme ça, mon asthme est revenu...

En faisant le tour de ce sur quoi je peux ou ne peux pas agir... Je me retrouve avec dans les mains la question de ce projet que je suis en train de boucler, que je vais bientôt envoyer aux éditeurs et qui... Me fiche la pétoche. Qu'est-ce que je ferai si c'est encore une fois "NON" ? J'ai travaillé là-dessus tellement longtemps... Les CV, j'ai déjà donné. En ce moment, les maisons d'édition n'embauchent pas. Un autre boulot ? J'ai déjà fait le tour, j'en ai peur... Epileptique, sans voiture, sujette à l'asthme, à la sciatique et aux migraines, il n'y a pas grand-chose que je puisse faire ! Alors il faut absolument que "a marche"... Et pour que ça marche, il faut que je me fasse un nom, même juste un tout petit, juste assez pour qu'on me commande quelques illustrations.
C'est pour ça que je l'ai réalisé ce projet...
Mais s'il n'attire pas suffisamment l'attention pour qu'on lui jette plus qu'un rapide coup d'oeil, ou bien si le gars qui doit le regarder n'a ce jour-là pas eu de sucre dans son café, ou bien si la pile de manuscrits est trop haute... Ca sera "NON" sans autre forme de procès et en moins de cinq secondes.
A partir du moment où j'aurai glissé ma grosse enveloppe brune dans la boite aux lettres de la poste, je ne pourrai plus rien y faire... Donc ça devrait faire partie des choses dont il n'est pas utile de se soucier outre mesure.
Mais pour le moment, je ne l'ai pas encore fait. Il me revient encore de soigner la présentation. Celle de la lettre qui accompagnera, celle de mes blogs, si jamais le manuscrit ayant plu, quelqu'un a la curiosité de vouloir venir y jeter un oeil pour en savoir plus, celle de la maquette....

A part ça... Les fêtes...
Il y a très très longtemps, on fêtait Naoh Hel, le soleil renaissant. Ensuite on a fêté la Nativité... De nos jours, trop de gens célèbrent le commerce.
Rien ne vaut un cadeau qu'on a soigneusement choisi, ou même réalisé soi-même, en son entier ou en partie. Au minimum, je tiens à faire les paquets... J'ai une façon à moi de les faire, qui... Cette année, ça va surprendre, je pense que je ne vais pas l'employer. Une autre idée, pour changer... Le paquet participe au cadeau. Ma technique est plus longue sûrement, que de plier-plier-plier-coller bien carré, mais c'est plus joli.
Beaucoup de stress aussi, Noel et tout ce qui va avec. Les courses, les encombrement, les bus bloqués par le marché de Noel, etc. Mais finalement du stress qui se gère et qui comporte sa part de joie.
Je dirais même que ça m'a aidée, ces derniers temps, à supporter les autres causes de stress.

Dans deux mois... Quand j'en serai à attendre réponse, ou bien peut-être à tenter un autre éditeur, à quelle branche se raccrochera mon moral ? Qui vivra verra...
J'ai la trouille...


Et puis, les diverses causes, ici et là, sur lesquelles j'ai peu de moyen d'agir... Je ne sais pas ce qu'elles vont devenir. On verra. La plupart ne me concernent que via d'autres personnes... Et pour certaines, autant que je le veux bien... Dur quand même de finir l'année avec ça. On verra dans deux mois, ça aussi.
Iskander

Sourire a écrit :il n'y a pas grand-chose que je puisse faire ! Alors il faut absolument que "a marche"... Et pour que ça marche, il faut que je me fasse un nom, même juste un tout petit, juste assez pour qu'on me commande quelques illustrations.
J'imagine que tu le sais, mais lorsqu'on arrive au stade du "il faut absolument que ça marche", ça veut dire qu'on se prépare beaucoup de souffrance. Et je ne parle même pas de dukkha, angoisse existentielle à saveur douce amère, mais de la souffrance pure et dure, celle qui fait mal aux tripes.

Lorsque tu te mets trop de pression, tu te fais vivre dans un stress constant, tu t'épuises inutilement, tu consommes tes ressources intérieures en pure perte. Si tu vas trop loin sur cette pente, tu risques d'arriver au "burn out", et alors ce sera très difficile d'avancer, même si ton projet marche.

Je pense que tu ne dois pas te dire "il faut absolument que ça marche". Parce que ce n'est pas vrai. Si ça ne marche pas, il y a d'autres choses que tu pourras faire. Ce n'est pas le seul projet que tu peux faire, et ce n'est pas la seule chose que tu peux faire. Si tu n'en vois pas d'autre, c'est que tu n'as pas suffisamment cherché, tout simplement. Mais en tout cas se mettre une pression impossible sur soi n'est pas tenable sur le long terme, ça c'est certain.
C'est pour ça que je l'ai réalisé ce projet...
Mais s'il n'attire pas suffisamment l'attention pour qu'on lui jette plus qu'un rapide coup d'oeil, ou bien si le gars qui doit le regarder n'a ce jour-là pas eu de sucre dans son café, ou bien si la pile de manuscrits est trop haute... Ca sera "NON" sans autre forme de procès et en moins de cinq secondes.
Et bien, si ça se passe comme ça, voilà, tant pis. Tu pourras proposer le projet à une autre maison d'édition. Tu pourras proposer un autre projet. Qui sait, peut être tu re-sortiras ce projet des tiroirs dans quelques années, lorsqu'une meilleure opportunité se présentera.

C'est très déplaisant de gérer le refus, mais en faire une question de vie ou de mort n'est pas de la gestion, mais une dis-gestion, une auto-destruction.
Mais pour le moment, je ne l'ai pas encore fait. Il me revient encore de soigner la présentation. Celle de la lettre qui accompagnera, celle de mes blogs, si jamais le manuscrit ayant plu, quelqu'un a la curiosité de vouloir venir y jeter un oeil pour en savoir plus, celle de la maquette....
Bien sûr, tu peux faire tout ça, avec excitation et même un peu d'angoisse, mais sans te laisser aller à te faire du mal.
Il y a très très longtemps, on fêtait Naoh Hel, le soleil renaissant. Ensuite on a fêté la Nativité... De nos jours, trop de gens célèbrent le commerce.
Tu as du rater ton café, ce matin, pour être aussi amère ;-)

Il est vrai que Noël est très commercial, mais rien ne t'oblige à le voir de la même façon, bien au contraire, tu peux le transcender à ta façon. Et profiter des opportunités que la société te donne. Les gens se réunissent, c'est tout de même une opportunité, même si tu ne cautionnes pas tout ce qui se cache en dessous.
Rien ne vaut un cadeau qu'on a soigneusement choisi, ou même réalisé soi-même, en son entier ou en partie. Au minimum, je tiens à faire les paquets... J'ai une façon à moi de les faire, qui... Cette année, ça va surprendre, je pense que je ne vais pas l'employer. Mais ça participe au cadeau. C'est plus long, sûrement, que de plier-plier-plier-coller bien carré, mais c'est plus joli.
Et ça consiste en quoi exactement? Un furoshiki?
Beaucoup de stress aussi, Noel et tout ce qui va avec. Les courses, les encombrement, les bus bloqués par le marché de Noel, etc. Mais finalement du stress qui se gère et qui comporte sa part de joie.
Tout à fait, et puis si vraiment c'est trop désagréable, alors tu arrêtes, et prends les chemins de traverse.
Je dirais même que ça m'a aidée, ces derniers temps, à supporter les autres causes de stress.
Combattre le feu par le feu?
Dans deux mois... Quand j'en serai à attendre réponse, ou bien peut-être à tenter un autre éditeur, à quelle branche se raccrochera mon moral ? Qui vivra verra...
J'ai la trouille...
N'aie tout de même pas trop peur. Ça n'en vaut pas la peine, comme disait le type assis en lotus. ::mr yellow::
FleurDeLotus
Sourire

Iskander a écrit :
Il y a très très longtemps, on fêtait Naoh Hel, le soleil renaissant. Ensuite on a fêté la Nativité... De nos jours, trop de gens célèbrent le commerce.
Tu as du rater ton café, ce matin, pour être aussi amère ;-)

Il est vrai que Noël est très commercial, mais rien ne t'oblige à le voir de la même façon, bien au contraire, tu peux le transcender à ta façon. Et profiter des opportunités que la société te donne. Les gens se réunissent, c'est tout de même une opportunité, même si tu ne cautionnes pas tout ce qui se cache en dessous.[/quote]
Je suis amère parce que mon frère et sa famille dont partie des gens qui célèbrent Noël-commerce... Moi et mes parents, ça n'est pas notre vision des choses. Faut de tout pour faire un monde sans doute.
Mais tu remarqueras que la cherche des éléments de cadeaux est à metre dans le cotés positifs du moment, même si c'est épuisant.
Iskander a écrit :
Sourire a écrit :
C'est pour ça que je l'ai réalisé ce projet...
Mais s'il n'attire pas suffisamment l'attention pour qu'on lui jette plus qu'un rapide coup d'oeil, ou bien si le gars qui doit le regarder n'a ce jour-là pas eu de sucre dans son café, ou bien si la pile de manuscrits est trop haute... Ca sera "NON" sans autre forme de procès et en moins de cinq secondes.
Et bien, si ça se passe comme ça, voilà, tant pis. Tu pourras proposer le projet à une autre maison d'édition. Tu pourras proposer un autre projet. Qui sait, peut être tu re-sortiras ce projet des tiroirs dans quelques années, lorsqu'une meilleure opportunité se présentera.
Concernant le "il faut absolument que ça marche", je n'y pensais pas avant ces jours-, maintenant que c'est en phase de bouclage.
Mais en faire un autre ? C'est facile à dire !
J'ai passé plus de deux ans sur celui-là ! Et avant ça, il y en a eu un autre qui a été refusé ! Je ne suis plus si jeune... Ca devient important que je réussisse à gagner ma vie, même juste un peu. J'ai un numéro SIRET depuis quatre ans, mais chiffre d'affaire quasiment nul
Voilà pourquoi c'est vital, pour moi, ce projet.
Les CV ça ne donne rien, ou bien "désolé, mais nous n'avons besoin de personne, bonne chance madame".
Une maquette, je sais d'expérience qu'elle peut être renvoyée le jour même de son arrivée, mais d'une certaine façon il y a déjà plus de chances.
Evidemment, je ferai un autre projet...
Mais faire paraitre un livre ou une BD, c'est le passage obligé pour pouvoir répondre aux demandes de certaines écoles ou centres aérés qui veulent une animation par un illustrateur !
Des idées d'autres projets, j'en ai... Mais combien de temps de réalisation ? Et est-ce qu'il y aura un public preneur ? Et la crise de l'édition, comment elle va évoluer ?
Iskander

Sourire a écrit :Concernant le "il faut absolument que ça marche", je n'y pensais pas avant ces jours-, maintenant que c'est en phase de bouclage.
Mais en faire un autre ? C'est facile à dire !
J'ai passé plus de deux ans sur celui-là ! Et avant ça, il y en a eu un autre qui a été refusé !
Tout d'abord, je voudrais te féliciter pour le bouclage de ton projet, j'imagine bien ce que ça veut dire, cette expérience, en termes d'effort, dévouement, travail. Et que ce soit ton deuxième est encore plus admirable. Tu as fait ce que beaucoup ne parviendront jamais à faire, et c'est quelque chose qu'on ne peut t'enlever, en dépit de tout le reste. J'espère que tu t'est donnée une tape dans le dos ;-)
Je ne suis plus si jeune... Ca devient important que je réussisse à gagner ma vie, même juste un peu. J'ai un numéro SIRET depuis quatre ans, mais chiffre d'affaire quasiment nul
Voilà pourquoi c'est vital, pour moi, ce projet.
Je pense que c'est vraiment ça le problème, et ce d'autant plus que tu as une santé fragile. Je ne veux pas amoindrir tes problèmes, mais juste t'attirer l'attention que sans y penser tu peux sacrifier ton bonheur et ta santé, alors que ce n'est vraiment pas nécessaire.

Tu sais très bien qu'il y a de gens qui n'ont jamais percé, en dépit de leur talent (Van Gogh, Kafka, HP Lovecraft, etc). C'est bien dommage pour eux, d'autant plus pour ceux dont la reconnaissance est arrivée de façon posthume. Mais ce qui est vraiment dommage est que certains aient brûlé leur vie dans la souffrance de ne pas "réussir". Ainsi Pessoa, un des meilleurs poètes du XXème siècle s'est détruit par la boisson. Et puis même chez ceux qui réussissent, il y en a qui se détruisent de par la pression de la reconnaissance (je pense par exemple à Hideo Azuma, le mangaka qui essaie de se suicider, pour ensuite vagabonder pendant des années, mais les exemples sont légion dans les professions créatives).

Bref, l'incertitude, le besoin "vital" de reconnaissance sont un poison qui peut être très dangereux si on n'arrive pas à s'en distancer, et le gérer correctement.

Je pense qu'il est vraiment important que tu ne te dises jamais que c'est "vital" que ce projet réussisse. Parce que c'est pas vrai. Peut être que si ça ne marche pas, tu seras forcée de faire certains choix, de changer tes perspectives, mais ça ne va pas détruire ta vie.
Les CV ça ne donne rien, ou bien "désolé, mais nous n'avons besoin de personne, bonne chance madame".[...]Evidemment, je ferai un autre projet... Mais faire paraitre un livre ou une BD, c'est le passage obligé pour pouvoir répondre aux demandes de certaines écoles ou centres aérés qui veulent une animation par un illustrateur !
Il y a toujours des solutions, lorsqu'on change de perspective. Je ne peux évidemment pas te donner des idées précises, mais je connais par exemple une peintre qui organise des stages pour enfants dans son studio, et qui fait aussi des activités de sculpture pendant les anniversaires. Tu ne dois pas penser que tu arrives à un cul de sac, même si toutes tes attentes ne sont pas réalisées. Ce qui est plus problématique est d'en arriver à se faire beaucoup de mal pour préserver ses attentes.
Des idées d'autres projets, j'en ai... Mais combien de temps de réalisation ? Et est-ce qu'il y aura un public preneur ? Et la crise de l'édition, comment elle va évoluer ?
Tellement de questions... Mais tu en oublies d'autres: est ce que je souffre avec mon quotidien? Est-ce que je me fais trop de mal? Est-ce que mes angoisses ne me rongent pas trop le corps et l'esprit? Et si oui, qu'est ce que je dois vraiment faire pour les diminuer?

Tu dis que ce stress intense est momentané. Si c'est le cas, alors ce n'est qu'un mauvais moment à passer, et ce sera bientôt fini. Par contre, si c'est un poison diffus qui affecte ton quotidien de façon permanente, alors tu ne peux pas laisser ça continuer. En lisant ton blog, j'avais par exemple l'impression que la question de la crise de l'édition t'angoisse beaucoup. Je trouve que c'est vraiment une question qui ne vaut pas la peine pour toi de t'y attarder. D'ailleurs, y a-t-il vraiment crise? Que je sache la production augmente pratiquement sans s'arrêter depuis plus de vingt ans (voir ici les chiffres pour 2009, 2010), donc ça relève vraiment du fantasme (je sais très bien que la crise est surtout la peur de la révolution numérique qui se profile). Bref ça ne te concerne en rien, que la BD aille bien ou mal de quelques pourcents, tu as ta situation personnelle à prendre en compte, qui est bien plus complexe que ça. Est-ce que s'en faire pour la santé de l'édition n'est pas simplement une façon pour toi d'attacher un focus à ton angoisse diffuse? Préoccupe-toi davantage de ton propre bien être que de la santé de l'édition, qui sera là bien après que aies disparu, sous quelque forme que ce soit.
Sourire

Les ateliers pour enfants dans mon atelier... Ou même pour adultes en besoin de relaxation, j'y ai besoin, mais je vis, dos et travaille dans 35 m2. Et c'est le désordre absolu. Si je gagnais un peu ma vie, je pense que je déménagerais et que, peut-être, je ferais de mon studio un atelier avec option "donner des cours", "faire des portes ouvertes" etc. Mais là c'est impensable.

Le besoin de percer... Ca n'est pas le besoin de percer pour percer, pour être reconnu. Mais puisque l'Histoire ne m'a pas donné de travail, j'ai essayé de faire en sorte que le dessin m'en donne. Je ne demande pas la célébrité. Juste de quoi me dire que je ne passe pas mon temps à rien faire.
Parce que entre un pro qui entretient son tour de main et son blog-book sans avoir de commandes, et un amateur, finalement, il n'y a pas grand écart.
Surtout pour certaines catégories de personnes qui pensent qu'un dessin, même très beau c'est jamais qu'un dessin (c'est à dire valeur monétaire rikiki) ... Et je suppose, par là, que ça se fait tout seul ?

La santé... Oh je sais ça !
Je viens de passer un an à me la retaper.
Entre mon boulot, le stress familial et le stress sur le forum xooit, il y a un an, j'étais au bout du rouleau.
Mais ça n'est pas une raison pour ne rien faire... Il faut réussir à gérer les choses au mieux, à optimiser...
Syou

Bon jour,

Ce que je vais dire est dur à entendre mais cela résume parfaitement une pensée.

Il y a un ami qui écrit un livre. Il est malade. Il a besoin d'argent dit-il, mais à côté de cela il fume pas loin de 2 paquets de cigarettes par jour et va sûrement mourir bientôt de son tabagisme qui aggrave des problèmes pulmonaires déjà graves en soi. Il pense que son livre est une façon d'aider les autres également. Sur ce point nos visions différent.

Il parle de son livre dans ces termes en disant qu'il est pour lui vital. Ses ami(e)s ont peur, car ils savent que l'échec sera probablement là, puisqu'il en est ainsi. Toutefois nous espérons tous qu'il réussisse. Un jour je lui dis donc cela : " Si tu ne peux pas, après avoir fini d'écrire ce livre, le brûler, alors tu as perdu ton temps ! "
Sourire

Je vois ce que tu veux dire...

Mais je n'attends pas, en fait, de cette BD, un gros succès de vente. Je serais extrêmement surprise si elle en avait même un petit. Si je trouve éditeur (1°, 2°, 3° tentative...) ça restera, je pense un machin à petit tirage, pour initiés amateurs.

Quand je me suis lancée sur cette idée, c'était pour changer de mes thèmes habituels... Et puis je me suis dit que, peut-être, le truc que j'étais en train de faire, avait plus de chances que mon précédent projet d'attirer l'attention des éditeurs.
Finalement, c'est une sorte de CV, cette BD.
Ou plus exactement, une démonstration de savoir-faire.

Quand à brûler ce que je fais... Sûrement, il faudrait que je sache m'en aller comme ça, mais je n'ai pas encore atteint ce niveau de détachement, et je compte quand même vivre encore longtemps. J'ai 37 ans, pas 87... Je ne fume pas, je mène une vie aussi saine que possible et aussi peu stressée que j'y parviens... Du fait que c'est meilleur pour mon épilepsie.

Et... J'ai l'impression que tu ne comprends pas qu'il s'agit de tout autre chose que d'un projet de livre.
C'est un espoir d'obtenir du travail.
Iskander

Sourire a écrit :Les ateliers pour enfants dans mon atelier... Ou même pour adultes en besoin de relaxation, j'y ai besoin, mais je vis, dos et travaille dans 35 m2. Et c'est le désordre absolu. Si je gagnais un peu ma vie, je pense que je déménagerais et que, peut-être, je ferais de mon studio un atelier avec option "donner des cours", "faire des portes ouvertes" etc. Mais là c'est impensable.
Comme dit, c'était plus un exemple qu'une vraie solution, puisque je connais mal tes circonstances (par exemple si tu vis à la campagne ou dans un grande ville, etc). Ceci étant dit, je connais des gens qui se sont associées à des écoles, et donnent des cours de Yoga, ou des contes à de petits enfants en activité para-scolaire. Dans ce cas pas besoin d'un local privé. Je ne sais pas quelle est la solution disponible dans ton cas, mais ça vaut la peine d'envisager les choses avec un regard différent.
Le besoin de percer... Ca n'est pas le besoin de percer pour percer, pour être reconnu. Mais puisque l'Histoire ne m'a pas donné de travail, j'ai essayé de faire en sorte que le dessin m'en donne. Je ne demande pas la célébrité. Juste de quoi me dire que je ne passe pas mon temps à rien faire.
Si c'était un besoin de percer, ce serait plus facile. Malheureusement c'est plus une question alimentaire, ce qui rend les choses plus pressantes. Lorsque je pense à ce genre de problèmes (comment avoir une vie créative sans devoir trop subir de stress) je pense à l'exemple de Spinoza. Excommunié par sa communauté, il a vécu tranquillement en gagnant sa vie en produisant des lentilles (en polissant le verre), et utilisant le reste de son temps pour écrire et penser philosophie. Il a toujours refusé les chaires universitaires et donations financières, ce qui lui a assuré une indépendance et tranquillité totale.

Appliqué à la société actuelle, ça donnerait un mi-temps dans une activité qui te permet de subvenir à tes besoins, rencontrer du monde, enrichir ta vie sociale et mentale, et t'offre du temps pour poursuivre des projets plus personnels. Je connais quelques personnes qui font cela, et ça marche pas mal pour elles, mais c'est impossible de généraliser.
Parce que entre un pro qui entretient son tour de main et son blog-book sans avoir de commandes, et un amateur, finalement, il n'y a pas grand écart.
Surtout pour certaines catégories de personnes qui pensent qu'un dessin, même très beau c'est jamais qu'un dessin (c'est à dire valeur monétaire rikiki) ... Et je suppose, par là, que ça se fait tout seul ?
La valeur monétaire de quoi que ce soit est totalement arbitraire. C'est un problème, mais parfois aussi une opportunité.
La santé... Oh je sais ça !
Je viens de passer un an à me la retaper.
Entre mon boulot, le stress familial et le stress sur le forum xooit, il y a un an, j'étais au bout du rouleau.
Mais ça n'est pas une raison pour ne rien faire... Il faut réussir à gérer les choses au mieux, à optimiser...
Bien entendu. Heureux de savoir que ça va mieux, évite juste de mettre ta convalescence en péril...
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