Tout à fait Axiste, encore faudrait-il au préalable élaguer petit à petit le superflu sensoriel.
La télévision je ne la regarde jamais, la musique ne m'aspire pas, il arrive qu'elle m'inspire.
J'aime parfois la musique des mots, la poésie est un îlot réservé, pour les moments où les mots partent en vacances.
Les bruits sont inévitables, ils résonnent.
Sourds, extérieurs, intérieurs, ils racontent des mouvements, des gestes, des désirs, des colères, des désespoirs, des solitudes, des rencontres, des multitudes…
Tout parle en rythmes qui se composent puis se décomposent… à l'infini.
Une grande vibration et ça traverse quoique l'on fasse.
Elaguer oui, c'est le moins qu'on puisse faire.
« Quand nous utilisons l’attention et la claire compréhension, quand nous apaisons nos désirs sensoriels, nous avons de bons fondements pour poser notre méditation
Ne pas dépendre de ce concert sensoriel et trouver l'équilibre au fond de soi. Sinon, on est balloté par les courants du monde.
Une sorte de retrait nécessaire, et il est intérieur. On est plus silencieux et le monde devient moins bruyant.
Merci Tirru pour la citation
