
Je me demande quand même pourquoi il y a si peu de filles sur nangpa, comme le soulignait Jules...
Qu'entends-tu par matrice symbolique ?jules a écrit : ↑19 février 2018, 18:52Dans le sens où je l'entendais, la matrice c'est l'utérus, charnel d'une part, mais aussi symbolique d'autre part, et effectivement il s'agit de définir les deux.Le féminin cherche aussi le cote matriciel, encore faudrait-il en donner une définition exacte.
L'utérus, donc la matrice charnelle, c'est ce qui permet que le bébé se forme.
Quant à la matrice symbolique,pourquoi ne pas dire que c'est ce que je suis, mais que je cherche néanmoins.
Je dis aussi peut-être des bêtises dans mon analyse, mais c'est bien-sur cette impression que tu as et que j'ai aussi au sujet d'une distinction entre masculin sacré et féminin sacré qui motive mon interrogation.Axiste : J'ai l'impression que la pensée masculine est souvent plus axée analytique mais je dis peut-être des bêtises...
Je pense, pour rester dans le sujet, que la question serait plutôt de savoir quelle est la teneur du questionnement de ces femmes relativement à celui des hommes, à savoir si la forme de la motivation qui pousse ces femmes à fréquenter un Sangha est véritablement en tous points comparable à celle des hommes. Autrement dit, cette question relèverait d'une analyse portant sur une différence de modalité qualitative de l'esprit d'éveil pouvant semble-t-il se conjuguer soit au masculin, soit au féminin.Floch : Jules ..., je vois que nos réponses se sont croisées.
Ça mérite réflexion ... mais pourquoi sont-elles alors plus nombreuses dans les shangas (hors internet) comme le précisent AncestraL et Longchen...
Je crois que la soif de redevenir est identique pour tout les êtres et de ce pont de vue, un retour vers la matrice n'est pas prédominant chez un sexe plus que l'autre.
Donc les femmes seraient moins soumises à Dukkha puisqu'elles ont moins soif. Ce n'est pas logique !On a dit aussi que cette soif était sans doute moins brûlante chez les femmes du fait qu'elles soient matrices.
Pour ma part, je suis incapable de donner un sexe aux pensées ! Mais c'est certainement possible de créer des catégories. Je privilégie une approche holistique plus englobante.On a dit que la pensée féminine était moins analytique.
Cependant, je constate que nous n'avons jusqu'ici parlé du féminin qu'à l'aide du masculin sur lequel nous nous sommes appuyés.
Qu'entends-tu par féminin sacré ?Je me demande d'ailleurs si le féminin sacré a la capacité de s'explorer lui-même, ma tendance serait de penser que non.
Tout est le produit d'interactions et les révélations qui naissent des interactions sont quasiment infinis et ne sauraient se réduite au contact avec le masculin même s'il constitue une partie importante et non négligeable. La simple contemplation ou un événement fortuit peut produire une révélation ou un élargissement de conscience sur tel ou tel aspect de cet univers. Le masculin ne saurait être l'unique silex pour créer une ouverture sur une autre dimension de nous même.Je me demande aussi à contrario s'il n'est pas probable qu'il faille une "pénétration" masculine pour permettre de dévoiler l'aspect féminin de l'univers qui justement ne pourrait pas se manifester à ses propres yeux sans cette "pénétration".