
Spiritualité andine
Bonjour, je souhaiterais partager avec vous un blog très intéressant que j'ai trouvé lors de mes pérégrinations sur la toile. Il traite essentiellement de la spiritualité et de la culture (les deux sont inséparables là bas) en Amérique du Sud mais pas seulement. Je vous laisse découvrir avec ce lien sur le premier article que j'ai lu et qui m'avait fait forte impression. Bien à vous !
http://magick-instinct.blogspot.fr/2014 ... notre.html

Your Kingdom is Doomed
Excellent, merci Blutack

Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature. Il aimait la terre et toutes les choses de la terre, et son attachement grandissait avec l'âge. Les vieillards étaient - littéralement - épris du sol et ne s'asseyaient ni ne se reposaient à même la terre sans le sentiment de s'approcher des forces maternelles. La terre était douce sous la peau et ils aimaient à ôter leurs mocassins et à marcher pieds nus sur la terre sacrée. Leurs tipis s'élevaient sur cette terre dont leurs autels étaient faits. L'oiseau qui volait dans les airs venait s'y reposer, et la terre portait sans défaillance, tout ce qui vivait et poussait. Le sol apaisait, fortifiait, lavait et guérissait.
C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement ; ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et ils se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient...
Ces relations qu'ils entretenaient avec tous les êtres sur la terre, dans le ciel ou au fond des rivières étaient un des traits de leur existence. Ils avaient un sentiment de fraternité envers le monde des oiseaux et des animaux qui leur gardaient leur confiance. La familiarité était si étroite entre certains Lakotas et leurs amis à plumes ou à fourrure, que, tels des frères, ils parlaient le même langage.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l'homme éloigné de la nature devient dur ; il savait que l'oubli du respect dû à ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes gens sous la douce influence de la nature.
Chef Luther Standing Bear
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Dhammapada


Je trouve la conclusion de l'article très réussie.
C'est un sujet très important. A ce jour, les grandes entreprises qui exploitent et détruisent les forêts et les guerriers écologistes qui dorment dans les arbres pour éviter qu'on les coupe, sont en réalité parfaitement d'accord sur ce que désigne le mot "arbre". C'est là notre grand drame
Your Kingdom is Doomed
Ce genre d'évocation me désole à la pensée de la perte que l'humanité a subi lors du massacre des indiens d'Amérique par des repris de justice européens...tirru... a écrit : ↑28 décembre 2017, 16:33Excellent, merci Blutack![]()
Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature. Il aimait la terre et toutes les choses de la terre, et son attachement grandissait avec l'âge. Les vieillards étaient - littéralement - épris du sol et ne s'asseyaient ni ne se reposaient à même la terre sans le sentiment de s'approcher des forces maternelles. La terre était douce sous la peau et ils aimaient à ôter leurs mocassins et à marcher pieds nus sur la terre sacrée. Leurs tipis s'élevaient sur cette terre dont leurs autels étaient faits. L'oiseau qui volait dans les airs venait s'y reposer, et la terre portait sans défaillance, tout ce qui vivait et poussait. Le sol apaisait, fortifiait, lavait et guérissait.
C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement ; ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et ils se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient...
Ces relations qu'ils entretenaient avec tous les êtres sur la terre, dans le ciel ou au fond des rivières étaient un des traits de leur existence. Ils avaient un sentiment de fraternité envers le monde des oiseaux et des animaux qui leur gardaient leur confiance. La familiarité était si étroite entre certains Lakotas et leurs amis à plumes ou à fourrure, que, tels des frères, ils parlaient le même langage.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l'homme éloigné de la nature devient dur ; il savait que l'oubli du respect dû à ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes gens sous la douce influence de la nature.
Chef Luther Standing Bear
Il y a un roman magnifique qui a été écrit par Orson Scott Card et qui se déroule à cette époque "Les chroniques d'Alvin le Faiseur". On y retrouve en toile de fond et au coeur de l'intrigue, ce lien puissant qui relie l'homme aux forces de la nature et que l'auteur appelle "le chant vert" si mes souvenirs sont bons.


C'est pas un roman écolo cucul et moralisateur.

Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l'homme éloigné de la nature devient dur

C'est comme un arbre l'homme, si on le coupe de la nature, ou s'il s'en coupe lui même, il souffre. C'est une souffrance comme un arbre coupé de ses racines. Il peut repousser, mais c'est très douloureux….parce que, la nature est l'homme lui même. L'homme a besoin du vent et de la pluie, du bruit de la mer et du plancton qui brille. Toutes ces choses parlent depuis la nuit des temps, elles donnent littéralement vie. Elles sont la force des éléments, ces énergies qui nous façonnent depuis enfant.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."