En visite officielle, Emmanuel MACRON humilie le président du Burkina Faso
Faut pas trop en vouloir à Macron; tout lui réussi, du coup il se croit tout permis...
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Macron s'est défendu; c'est parce qu'ils se connaissent bien qu'il s'est permis cette familiarité. Pourquoi pas.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
-
ted
De ce que j'en ai lu sur le web, ce ne sont pas ses propos sur l'électricité qui ont choqué, mais le tutoiement et la familiarité en public alors qu'on s'adresse au président d'un pays qui vous reçoit. Cette condescendance irrespectueuse et paternaliste.
Macron lance au président du Burkina Faso :
- «Du coup il s'en va... Reste là !... Du coup, il est parti réparer la climatisation.»
Il n'y a qu'à voir les applaudissements sur les sites fachos pour comprendre en quoi cette attitude irrespectueuse leur plaît. ba11 Certains annoncent même que M Macron remonte dans leur estime.
«Aurait-il osé se comporter de cette façon avec Poutine ?» fait remarquer un homme politique français.
On ne devrait jamais sous estimer l'impact d'une humiliation sur tout un peuple. C'est ainsi que M Macron s'adresse aussi aux français. Arrogance et mépris. Ordonnances et petites phrases assassines.
Bon. J'arrête.
Quel est l'écho au Burkina Faso de l'intervention de Macron en général, et de cet aparté en particulier ?
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Pour les jeunes c'était déjà le cas avant même que Macron ne descende de l'avion je crois...
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Une séquence interprétée à tort comme un incident diplomatique.
La véritable raison du départ de Kaboré est pour le moins… triviale. Un conseiller du Burkinabé explique que son président a eu besoin de faire… « une pause technique ». Une fois que ses gardes du corps se sont assuré de la sécurité des toilettes situées à 200 m de là, ils sont venus chercher le président Burkinabé, pour l’escorter. Quelques minutes plus tard, il a ainsi fait son retour dans l’amphithéâtre. Une version confirmée par un officiel français et plusieurs sources concordantes de l’entourage du Burkinabé. « Il avait juste un besoin humain », soupire un de ses proches.(...)Après le discours, les deux hommes se sont retrouvés dans une ambiance bon enfant, à l’intérieur de la petite bibliothèque de l’Université.
Les Burkinabés se sont-ils offusqués du ton d’Emmanuel Macron ou de sa posture ? « Pas du tout ! C’était une réussite totale, abonde un proche de Kaboré. Cette bonne ambiance pendant le discours prouve la proximité entre les deux hommes ! » Pas d’incident diplomatique donc, juste une petite pause technique. source LE PARISIEN