Pensez-vous que Nangpa puisse être une tribune pour les souverainistes et les identitaires ?
C’est bien parce qu’ils croient savoir où ils vont dans l’au-dela que les fous de dieu commettent des atrocités ! Claro ?
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Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don
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La mort peut-elle s'apprendre ? Y a t-il quelque chose à apprendre d'elle ? D'abord c'est une chose qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie, et cette première fois est aussi la dernière, par définition. Donc, il est impossible de s'y prendre à plusieurs fois pour mieux la réussir. Elle n'est pas le résultat d'une série d'essais, comme pour quelqu'un qui apprend à conduire. L'apprentissage est valable pour tout ce qui prétend au progrès dans la continuation. Mais la mort est d'un tout autre ordre.
Quant à Socrate, il croyait en une survie après la mort. D'où certainement son apparente absence de trouble au moment de boire la ciguë. Bien qu'un passage du Phédon évoque Socrate qui condamne le suicide car c'est se faire violence à soi-même, plusieurs grands spécialistes pensent que Socrate se serait en fait suicidé. Pourquoi ? Parce qu'il a eu l'occasion de s'enfuir mais a repoussé cette opportunité.
Alors Socrate discute avec ses amis, boit la ciguë entouré et il meurt. Directement, Socrate va vers les iles des Bienheureux, où il recommence le dialogue, il y retrouve les Sages de l'Antiquité qui l'attendent et il continue la discussion philosophique. C'est donc un long bavardage ininterrompu. C'est une mort en société, en bavardant. La mort de Socrate est une mort philosophique, il meurt consciemment, sachant très bien qu'il sera accueilli dans les îles des Bienheureux, et aura droit aux récompenses. Du moins, si l'on en croit les textes...
Bon, je vais mourir un peu maintenant; ne t'inquiète pas, je vais juste m'endormir, et je renaîtrai demain matin... 

S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Merci pour vos belles contributions, Bonne nuit.« Il faut aussi surveiller les détails de ce genre : même les phénomènes insignifiants qui affectent accessoirement les phénomènes naturels ont un je-ne-sais-quoi de gracieux et d’attachant. Par exemple, lorsque le pain cuit, certaines parties se crevassent à sa surface ; et pourtant, ce sont précisément ces fissures qui, en quelques sortes, semble avoir échappé aux intentions qui président à la confection du pain, ce sont ces fentes mêmes qui, en quelques sortes, nous plaisent et excitent notre appétit d’une manière si particulière.
Ou encore les figues : quand elles sont bien mûres, elles se fendillent. Et dans les olives mûres, c’est justement l’approche de la pourriture qui rehausse le fruit d’une beauté singulière. Et les épis courbés vers la terre, et le front plissé du lion et la bave qui file au groin du sanglier : ces choses et beaucoup d’autres encore, si on les considérait isolément et en elles-mêmes, seraient loin d’être belles.
Pourtant, parce que ces aspects secondaires accompagnent des phénomènes naturels, ils adjoignent à leur beauté un effet supplémentaire, et ils nous séduisent ; en sorte qui si quelqu’un possède l’expérience et la connaissance approfondie des phénomènes universels, il n’y aura presque pas un seul des phénomènes qui accompagnent par voie de conséquence les processus naturels, qui ne lui paraissent se présenter, sous un certain angle, d’une manière charmante.
Cet homme n’éprouvera pas moins de plaisir à contempler, dans leur réalité nue, les gueules béantes des bêtes féroces, que toutes celles que lui offrent les imitations des peintres et des sculpteurs. Ses yeux purs seront capables de voir une sorte de maturité et de floraison chez la vieille femme ou le vieillard, une sorte de grâce aimable chez les bambins. Beaucoup de cas de ce genre seront plausibles : ce n’est pas le premier venu qui y trouvera son plaisir, mais celui qui est intimement familiarisé avec la Nature et avec ses œuvres. »
Marc-Aurèle, Pensées à soi-même, III, 2
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C'est marrant.
Certains parlent de la mort ici comme si c'était une fin en soi.
Comme si c'était un état durable.
Comme s'il n'y avait pas de renaissance.
C'est quoi cette vue ? ::mr yellow::

Certains parlent de la mort ici comme si c'était une fin en soi.
Comme si c'était un état durable.
Comme s'il n'y avait pas de renaissance.
C'est quoi cette vue ? ::mr yellow::
Quelques ressentis mais à prendre avec distance quand même...
C'est pas une fin en soi la mort, mais comme une partie de nous s'évapore à chaque instant la mort nous interpelle. C'est semblable aux transitions nuit jour décrites par Davi- comme si tout s'emboitait, fractal et répétitif à l'infini- donc comme ces parties s'évaporent nous mourrons en quelque sorte: je vois ça comme des nuages que nous accrochons dans notre espace conscient, un peu, et nous réapparaissons dans des contacts (images, sens, émotions…ce sont ces interactions comme la pointe d'un iceberg que nous découvrons et puis elles fondent …d'autres se solidifient et puis fondent à nouveau…une autre analogie ...)
Je ne crois pas que la mort soit le vide ou le néant, mais je pense que si on est perturbé ou agité c'est pas top: un peu comme un état d'esprit peu favorable qui entraine d'autres états d'esprits peu favorables, comme des boucles ou spirales…d'où l'importance de regarder ses peurs et aussi j'y vois le gouffre que Ted décrit dans son post "ça fait peur."
Parce que je vois la mort aussi comme une petite boite qu'on ouvre et là tout ce qui était comprimé et qu'on ne voyait pas s'échappe, et pas sur qu'on maîtrise la puissance de ce truc…
D'où l'intérêt de cultiver des bons états d'esprit et des spirales positives pour savoir basculer de l'enfer au soleil consciemment. Connaître le mouvement.
Je ne crois pas qu'on ait une maîtrise sur ce truc mais au moins le regard peut s'ouvrir et le regard fait tout
Je ne sais pas si tous ces mots font sens pour vous
oiseau2julie
C'est pas une fin en soi la mort, mais comme une partie de nous s'évapore à chaque instant la mort nous interpelle. C'est semblable aux transitions nuit jour décrites par Davi- comme si tout s'emboitait, fractal et répétitif à l'infini- donc comme ces parties s'évaporent nous mourrons en quelque sorte: je vois ça comme des nuages que nous accrochons dans notre espace conscient, un peu, et nous réapparaissons dans des contacts (images, sens, émotions…ce sont ces interactions comme la pointe d'un iceberg que nous découvrons et puis elles fondent …d'autres se solidifient et puis fondent à nouveau…une autre analogie ...)
Je ne crois pas que la mort soit le vide ou le néant, mais je pense que si on est perturbé ou agité c'est pas top: un peu comme un état d'esprit peu favorable qui entraine d'autres états d'esprits peu favorables, comme des boucles ou spirales…d'où l'importance de regarder ses peurs et aussi j'y vois le gouffre que Ted décrit dans son post "ça fait peur."
Parce que je vois la mort aussi comme une petite boite qu'on ouvre et là tout ce qui était comprimé et qu'on ne voyait pas s'échappe, et pas sur qu'on maîtrise la puissance de ce truc…
D'où l'intérêt de cultiver des bons états d'esprit et des spirales positives pour savoir basculer de l'enfer au soleil consciemment. Connaître le mouvement.
Je ne crois pas qu'on ait une maîtrise sur ce truc mais au moins le regard peut s'ouvrir et le regard fait tout
Je ne sais pas si tous ces mots font sens pour vous

Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
C’est parce que le représentant mental de ce corps, une sorte d’ambassadeur impermanent
Crois que tout ceci lui appartient, il aime se prendre pour dieu, impermanent et infini. Il se leurre... cependant étant donné le caractère fugace de sa courte vie, il lui ait permis de se jouer sa propre fiction... peu importe le genre filmique 


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