Bonjour !
Je n'arrive pas à comprendre cette notion de "lâcher prise". C'est laisser faire les choses ? Se détacher de tout ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements <<metta>>
Le lâcher prise
Le lâcher prise n'est pas une philosophie. Il fait partie d'un art de vivre.
C'est une relaxation, une relaxation profonde
On lâche prise à la tension des muscles, on laisse le corps respirer naturellement, on intervient pas, à la crispation du coeur et donc on lâche prise à toutes les émotions, on lâche prise aux pensées, on s'y accroche plus. On aime bien les émotions et les pensées, on les laisse jouer et on les regarde jouer, mais on s'y accroche plus. Ça peut durer 5 minutes, 1 heures. Pas panique, on les retrouvera ces pensées et ces émotions. Mais pendant 5 minutes, une heure on a vécu sans elles, et on n'est pas mort!
Ça fait 5 minutes, une heure de vacance pendant que le corps sans tension se repose, que le cœur peut se détendre, s'ouvrir et se dilater et que le cerveau surchauffé se rafraichit à l'énergie que sur-utilisaient les pensées.
Puis la vie reprend son cours habituel.
Mais on pense, si je peux vivre dans un état de calme physique, dans un état émotionnel détendu, si je peux baigner mon cerveau dans le silence, je peux donc laisser tomber toutes les crispations, émotions, pensées qui m'empoisonnent la vie, me font sentir inconfortable et aux quelles je m'identifie. Par cette relaxation, j'ai vu que je ne suis ni ces crispations, ni ces émotions, ni ces pensées puisque je les ai laissées tomber et que je suis toujours vivant.
C'est une nouveau mode d'être dans lequel on peut retourner. le tout est de le vouloir. Et plus on y retourne, plus c'est facile d'y retourner et l'expérience de ce mode d'être s'approfondit peu à peu.
C'est un peu comme dire "Stop, pouce, on débraye, on se détend, on lâche prise 5 minutes, 10 minutes, je reviens après, promis, juré" et ensuite on repart dans la ronde des émotions et des pensées. mais l'attitude que l'on a vis à vis du corps, émotions, pensées aura changé.
C'est une relaxation, une relaxation profonde
On lâche prise à la tension des muscles, on laisse le corps respirer naturellement, on intervient pas, à la crispation du coeur et donc on lâche prise à toutes les émotions, on lâche prise aux pensées, on s'y accroche plus. On aime bien les émotions et les pensées, on les laisse jouer et on les regarde jouer, mais on s'y accroche plus. Ça peut durer 5 minutes, 1 heures. Pas panique, on les retrouvera ces pensées et ces émotions. Mais pendant 5 minutes, une heure on a vécu sans elles, et on n'est pas mort!
Ça fait 5 minutes, une heure de vacance pendant que le corps sans tension se repose, que le cœur peut se détendre, s'ouvrir et se dilater et que le cerveau surchauffé se rafraichit à l'énergie que sur-utilisaient les pensées.
Puis la vie reprend son cours habituel.
Mais on pense, si je peux vivre dans un état de calme physique, dans un état émotionnel détendu, si je peux baigner mon cerveau dans le silence, je peux donc laisser tomber toutes les crispations, émotions, pensées qui m'empoisonnent la vie, me font sentir inconfortable et aux quelles je m'identifie. Par cette relaxation, j'ai vu que je ne suis ni ces crispations, ni ces émotions, ni ces pensées puisque je les ai laissées tomber et que je suis toujours vivant.
C'est une nouveau mode d'être dans lequel on peut retourner. le tout est de le vouloir. Et plus on y retourne, plus c'est facile d'y retourner et l'expérience de ce mode d'être s'approfondit peu à peu.
C'est un peu comme dire "Stop, pouce, on débraye, on se détend, on lâche prise 5 minutes, 10 minutes, je reviens après, promis, juré" et ensuite on repart dans la ronde des émotions et des pensées. mais l'attitude que l'on a vis à vis du corps, émotions, pensées aura changé.
C'est aussi une façon, au jour le jours, à l'instant, de prendre les choses comme elles viennent et de ne pas regretter qu'elles ne soient pas venue autrement
Accepter, oui…quoiqu'il arrive
Parce qu'accepter les choses agréables c'est très facile
Mais accepter de souffrir demande que l'on soit pas en guerre contre la souffrance mais entièrement dans son accueil
C'est possible si la peur n'est pas là
Quand on plonge véritablement au fond de la souffrance (ou des douleurs) l'instant présent s'élargit et l'on peut même entrevoir l'origine de cette douleur, on plonge dans un temps sans temps où les repères s'évasent et tout relativise...
Mais il suffit d'un instant de non vigilance pour sombrer à nouveau dans la peur: le mental au galop qui nous crie son refus de la situation avec tous ses argumentaires un peu fous…alors il vaut mieux s'exercer à lâcher prise vraiment dans le quotidien lorsque tout va bien pour être plus serein quand les choses vont moins bien (maladie, difficultés ou soucis….) Enfin, je crois...
Parce qu'accepter les choses agréables c'est très facile
Mais accepter de souffrir demande que l'on soit pas en guerre contre la souffrance mais entièrement dans son accueil
C'est possible si la peur n'est pas là
Quand on plonge véritablement au fond de la souffrance (ou des douleurs) l'instant présent s'élargit et l'on peut même entrevoir l'origine de cette douleur, on plonge dans un temps sans temps où les repères s'évasent et tout relativise...
Mais il suffit d'un instant de non vigilance pour sombrer à nouveau dans la peur: le mental au galop qui nous crie son refus de la situation avec tous ses argumentaires un peu fous…alors il vaut mieux s'exercer à lâcher prise vraiment dans le quotidien lorsque tout va bien pour être plus serein quand les choses vont moins bien (maladie, difficultés ou soucis….) Enfin, je crois...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Le lacher prise, aussi le juste milieu en tout. Le corps ni tendu (tension) ni mou (on dormira..), tout le reste de la journée et les choses (manger..) pareille
Le lacher prise n'est pas ne plus rien faire mais lacher la tension, lacher le laisser aller complétement, lacher trop manger lacher... faire confiance dans un résultat mais ne pas le chercher.. tout cela s'apprend progressivement avec effort et sans effort, juste milieu mais surtout régulièrement..
On finit par réfléchir à ce qu'est notre but sans s'y attacher mais cela de temps en temps et le reste du temps on vit normalement; Mais pendant la méditation, on met en pratique tout cela mais par intuition, si on peut dire, on ne pense plus ou on pense mais cela ne nous touche pas, on a déjà pensé dans la journée etc.. , il suffit de noter, voir, sentir et laisser retenir son corp et son esprit...

Le lacher prise n'est pas ne plus rien faire mais lacher la tension, lacher le laisser aller complétement, lacher trop manger lacher... faire confiance dans un résultat mais ne pas le chercher.. tout cela s'apprend progressivement avec effort et sans effort, juste milieu mais surtout régulièrement..
On finit par réfléchir à ce qu'est notre but sans s'y attacher mais cela de temps en temps et le reste du temps on vit normalement; Mais pendant la méditation, on met en pratique tout cela mais par intuition, si on peut dire, on ne pense plus ou on pense mais cela ne nous touche pas, on a déjà pensé dans la journée etc.. , il suffit de noter, voir, sentir et laisser retenir son corp et son esprit...

Un exemple qui me vient : apprendre le vélo à un enfant par le lacher prise..
il écoute intellectuellement, pourquoi le vélo, comment, etc
il essaye, on le tient, il se crispe : c'est comme la vie; ensuite on lui dit, tu te rapelles tout ce que je t'ai dit, oubli, fait comme si tu marchais, et ne t'arrête pas, si tu tombes, tu as ton armure pas de soucis (la méditation..), donc, il lache prise et fonce... par intuition, en confiance...
il ne fait qu'un avec le vélo, il est dans la vie, le juste milieu (mou il dort, n'avance pas tombe, tendu, il réfléchit trop, il a peur, etc il tombe)

il écoute intellectuellement, pourquoi le vélo, comment, etc
il essaye, on le tient, il se crispe : c'est comme la vie; ensuite on lui dit, tu te rapelles tout ce que je t'ai dit, oubli, fait comme si tu marchais, et ne t'arrête pas, si tu tombes, tu as ton armure pas de soucis (la méditation..), donc, il lache prise et fonce... par intuition, en confiance...
il ne fait qu'un avec le vélo, il est dans la vie, le juste milieu (mou il dort, n'avance pas tombe, tendu, il réfléchit trop, il a peur, etc il tombe)

On peut aussi voir que l'on ne veut lâcher prise que sur quelque chose que l'on a entièrement créé.
Le lâcher-prise, c'est une expression qui indique que le cerveau fonctionne bien mieux lorsqu'on lui lâche la grappe. Tant que vous bachotez, il n'y a rien qui rentre. Si vous écoutez distraitement un morceau de musique que vous détestez, vous l'avez en tête pendant des jours et des semaines.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
J'ai parcouru avec grand intérêt vos définitions du « lâcher-prise » qui m'apparaissent cependant très utilitaristes. Je ne formule aucun jugement évidemment et il me semble que l'ensemble de vos descriptions sont nécessaire. Je me demande seulement ce qui permet éventuellement de vouloir « lâcher prise » -
Si j'essaie d'analyser le fonctionnement d'une personne « lambda » je constate que son comportement est motivé par l'idée fondamentale de « prise », « prendre », « gagner », « acquérir », « s'approprier » - Pourquoi ? Parce que ce qu'elle veut va lui apporter une satisfaction réelle ou espérée.
Dans l'optique bouddhique cette satisfaction est une illusion liée à l'attachement qu'elle génère. Il s'agit donc de la réaliser, donc de la comprendre et d'adapter son comportement, c'est à dire de « lâcher » - C'est le « LACHER PRISE » - Ne pas faire de l'obtention de ceci ou cela, l'alpha et l'oméga de sa vie, c'est reconquérir sa liberté et sa capacité d'Éveil.
Pour en savoir plus lire sur ce même forum : action et intention
Si j'essaie d'analyser le fonctionnement d'une personne « lambda » je constate que son comportement est motivé par l'idée fondamentale de « prise », « prendre », « gagner », « acquérir », « s'approprier » - Pourquoi ? Parce que ce qu'elle veut va lui apporter une satisfaction réelle ou espérée.
Dans l'optique bouddhique cette satisfaction est une illusion liée à l'attachement qu'elle génère. Il s'agit donc de la réaliser, donc de la comprendre et d'adapter son comportement, c'est à dire de « lâcher » - C'est le « LACHER PRISE » - Ne pas faire de l'obtention de ceci ou cela, l'alpha et l'oméga de sa vie, c'est reconquérir sa liberté et sa capacité d'Éveil.
Pour en savoir plus lire sur ce même forum : action et intention
