Sans doute que tu as raison d'avoir cette conviction, et je pense que tout observateur attentif peut être vu par un autre observateur attentif là même où le premier ne se voit pas. C'est de cette manière je pense que le deuxième peut servir d'exemple évolutif au premier.Mais je reste convaincu que les tourbillons ne sont que les remous d'une psyché collective, d'un flux inconscient qui se cherche. Leur véritable but n'est-il pas de se mettre au service du flux en devenant des observateurs attentifs ? des relais fidèles ? Voire même peut-être, des exemples évolutifs contagieux au sein même du flux ?
Puisqu'ils sont à la fois les causes et les conséquences de la nature du flux ?
La chosification
Je pense quelque part qu'il y-a une chose qui imprime sa marque sur toutes nos perceptions y compris sur celle embrassant la forme que nous attribuons vainement mais de manière apparemment persistante ;) à notre véritable nature; cette chose serait la volonté. En effet, la volonté est me semble-t-il, la force permettant l’accomplissement du désir que par là elle sert, et que cet accomplissement se résout, dans le cas de la conscience, dans la sensation de pouvoir que lui octroie son propre dépassement. Mais on pourrait aussi dire peut-être que ce dépassement n’est pas celui de la conscience par elle-même, mais d’une conscience par une autre, qui, née de la première, finit progressivement par se détacher d’elle en l’observant, pour finir enfin par la tuer.
Un koan zen dit d'ailleurs : "Si tu vois Bouddha, tue le."
Un koan zen dit d'ailleurs : "Si tu vois Bouddha, tue le."
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ted
La volonté c'est, je suppose, une expression de la volition, le quatrième agrégat. Et en effet, c'est avec la volition et l'intention qu'on fait le premier pas sur une voie karmique.
Comme l'expliquait Davi dans le fil conscience : Nous sommes des êtres du samsara; nos agrégats sont les effets de compréhensions erronées du passée, ils sont aussi les causes de nos compréhensions erronées actuelles et de nos futurs agrégats d'appropriation.
Donc oui, notre volonté de persévérer dans des actes akusalas va colorer toute notre vie.
Comme l'expliquait Davi dans le fil conscience : Nous sommes des êtres du samsara; nos agrégats sont les effets de compréhensions erronées du passée, ils sont aussi les causes de nos compréhensions erronées actuelles et de nos futurs agrégats d'appropriation.
Donc oui, notre volonté de persévérer dans des actes akusalas va colorer toute notre vie.
OK, l'ignorance nous ferait persister dans les actes akusala. Quelque part, c'est une sorte de cercle vicieux puisqu'à leur tour, les actes akusala nous maintiennent dans l'ignorance. Ainsi, il est probable qu'il faille l'apport d'une lumière extérieure à ce cercle vicieux pour que celui-ci en vienne à se briser. Là serait sans doute tout le bénéfice de rencontrer "des exemples évolutifs contagieux".
Il n'est pas probable, il y a cette lumière !jules a écrit : ↑15 août 2017, 10:54OK, l'ignorance nous ferait persister dans les actes akusala. Quelque part, c'est une sorte de cercle vicieux puisqu'à leur tour, les actes akusala nous maintiennent dans l'ignorance. Ainsi, il est probable qu'il faille l'apport d'une lumière extérieure à ce cercle vicieux pour que celui-ci en vienne à se briser. Là serait sans doute tout le bénéfice de rencontrer "des exemples évolutifs contagieux".
Voir le verre à moitié vide c'est bien.
Le voir à moitié plein c'est mieux, enfin pour moi.
L'ignorance est, d'accord... mais n'oublions pas son pendant : la non-ignorance. Contempler sempiternellement son ignorance et sa souffrance ne nous aide pas forcément à avancer. Ca pourrait même être déprimant. Savoir qu'il y a la bienveillance, la joie, la compassion etc... et que c'est à porter de main, nous aide davantage. Au début on peut même se forcer, et puis petit à petit prendre plaisir à se comporter de manière juste.
Si on regrette une mauvaise action c'est à cause de la sagesse qui est en nous, cette sagesse salvatrice.
pabhassaramidaṃ, bhikkhave, cittaṃ, l'esprit est fondamentalement lumineux disait le Buddha.
L'idéal peut-être, serait de comprendre la vérité selon laquelle si on ne veut pas soi-même souffrir, il est impératif de se comporter en toute circonstance de manière juste, un peu comme si au final nous n'avions que cet unique choix.chercheur : Au début on peut même se forcer, et puis petit à petit prendre plaisir à se comporter de manière juste.
Il me semble que l'acte juste est simple à concevoir, puisque c'est celui qui s'impose à notre conscience.
Un acte qui ne l'est pas, implique au contraire la mise en oeuvre d'une stratégie compliquée de mensonge, et en premier lieu un mensonge qu'il faut se raconter à soi-même.
C'est par là quelque part que l'acte juste ne produit pas de pensées alors que l'acte qui ne l'est pas, exige de penser intensément afin d'essayer de masquer ce que nous savons très bien être ce qu'il est juste de faire.
Si c'est effectivement si simple, pourquoi donc ne pas faire ce qui est juste alors ?
Peut-être tout simplement parce que cela ne sert pas toujours nos intérêts égoïstes.
Un acte qui ne l'est pas, implique au contraire la mise en oeuvre d'une stratégie compliquée de mensonge, et en premier lieu un mensonge qu'il faut se raconter à soi-même.
C'est par là quelque part que l'acte juste ne produit pas de pensées alors que l'acte qui ne l'est pas, exige de penser intensément afin d'essayer de masquer ce que nous savons très bien être ce qu'il est juste de faire.
Si c'est effectivement si simple, pourquoi donc ne pas faire ce qui est juste alors ?
Peut-être tout simplement parce que cela ne sert pas toujours nos intérêts égoïstes.