Signification
Les saṃvega sont les bonnes raisons d’avoir peur. Ce sont les quatre différentes « visions » qui sont en mesure de nous faire redouter l’insouciance et de ce fait entreprendre sérieusement la pratique du Dhamma.
Quand un saṃvega se manifeste pour de bon, nous ne pouvons plus tolérer l’idée de rester sous l’effet soporifique de l’aveuglement. Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous guérir de cette tumeur continuellement imposée par les 3 poisons et leur 14 mauvaises herbes.
On entend souvent « Vouloir c’est Pouvoir ». Cela est complètement vrai dans le Dhamma.
Avoir une vision effrayante suggère les désagréments que nous ne cesseront de connaître aussi longtemps que nous resterons dans le saṃsarā, le cycle des maladies, des vieillesses, des morts et des renaissances. Cette peur incite donc à briser l’insouciance et à développer avec soin la vertu, la tranquillité intérieure et la sagacité.
Voir une mauvaise action, que ce soit chez un autre ou chez soi-même, laisse songer au résultat douloureux qu’elle engendrera de manière inévitable. Cette peur incite donc à briser l’insouciance et à développer avec soin la vertu, la tranquillité intérieure et la sagacité.
Voir la transmigration vers une nouvelle existence permet de ne plus douter du saṃsarā et de son caractère infernal. Cette peur incite donc à briser l’insouciance et à développer avec soin la vertu, la tranquillité intérieure et la sagacité.
Connaître le Dhamma offre la compréhension des bénéfices du détachement et des dangers de l’insouciance. Cette peur incite donc à briser l’insouciance et à développer avec soin la vertu, la tranquillité intérieure et la sagacité.
A quoi sert la peur ?
Urgence
Il y a beaucoup de personnes qui s’intéressent au Dhamma, qui méditent un peu, qui font attention à la qualité de leur comportement. Malheureusement, ils veulent souvent le beurre et l’argent du beurre, donc un demi-beurre et une moitié d’argent. Pourtant le « beurre » du Dhamma est si précieux que « l’argent » devient bien inutile.
Ainsi à demi aveugles, le saṃvega de ces individus est encore bien faible. Pour cette raison, ils consacrent encore beaucoup de temps à la recherche des plaisirs. Ils disent à leur pratique, au lieu de l’approfondir : « Attends, je veux en profiter encore un peu ! » Comme si une quasi infinité d’existences ne suffisait encore pas, et comme si quelques plaisirs étaient en mesure de rassasier.
Celui qui fait l’expérience d’isoler ses désirs un certain temps comprend que là est le seul moyen de les calmer et qu’y répondre ne fait que « chauffer la machine » toujours plus.
Quand nous sommes dans une forêt et que soudain un incendie ravage tout, arrivant droit sur nous, nous n’accordons pas une seconde à la réflexion. Nous fuyons à toutes enjambées sans nous arrêter en chemin pour cueillir ou admirer des fleurs, même si ce sont les plus jolies de l’univers.
Plus incroyable encore, notre fatigue et notre mal aux jambes s’envolent comme par magie ! Pourquoi faire preuve d’une telle énergie, d’une détermination aussi ferme, d’une motivation exemplaire, d’une capacité à filer droit vers la délivrance avec autant de courage, si détaché de toute attraction, seulement dans l’urgence ? Ou plutôt dans une urgence visible, car bien malheureusement le danger du cycle des existences ne devient visible qu’à mesure qu’on s’en éloigne.
Les flammes de l’insouciance sont invisibles.
Quand elles commencent à nous brûler, il est trop tard.
À tout instant de l’existence, y compris dans les plus paisibles et dans les plus agréables, n’oublions pas que : Il y a le feu !
http://dhammadana.org/dhamma/pratique/feu.htm#ch3
j'ai du mal avec ce genre de texte ou tout me semble mélangéted a écrit : ↑25 juillet 2017, 12:19dhammadana.org a écrit :Ainsi à demi aveugles, le saṃvega de ces individus est encore bien faible. Pour cette raison, ils consacrent encore beaucoup de temps à la recherche des plaisirs. Ils disent à leur pratique, au lieu de l’approfondir : « Attends, je veux en profiter encore un peu ! » Comme si une quasi infinité d’existences ne suffisait encore pas, et comme si quelques plaisirs étaient en mesure de rassasier.
rechercher le plaisir fait parti de la voie, cheminant vers l'éveil que fais-je d'autre que de chercher du plaisir?
c'est à l’extrême fin de la voie que l'on dissocie attachement et joie mais la joie demeure un moteur pendant un long moment et elle reste présente même lorsque l'on détruit nos attachements à son sujet

oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
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amour
S'agit-il vraiment de peur???C'est de l'excitation, de l'adrénaline, mais au fond on sait bien qu'il n'y a pas de danger.ted a écrit : ↑25 juillet 2017, 03:50viewtopic.php?f=87&t=9821Chepa Dorje Rimpoche a écrit : Il serait bien, pour s’entraîner, d’aller dans des fêtes comme la foire du Trône, sur les montagnes russes et autres manèges où nous pouvons avoir très peur. Peut-être qu’au début, la vigilance ne pourra pas être efficace mais si nous plaçons le rappel au-dessus de notre tête, cela sera d’un grand bienfait, sauf évidemment, si vous avez des problèmes de cœur.
la pire peur c'est celle que tu imagines, celle d'un futur qui n'arrivera peut-être jamais, peur de perdre des êtres chers, d'être malade etc rien à voir avec Space Mountain ou le train fantôme.Et cette peur là ne sert à rien, elle nous fait souffrir sans motif, nous gâche la vie. Très difficile à dominer....

Des informations ici : viewtopic.php?f=62&t=9858&p=53601#p53596
En surface, il y a une peur, irrationnelle c'est vrai. Qu'on peut évacuer par le raisonnement.Circé a écrit : ↑25 juillet 2017, 16:17S'agit-il vraiment de peur???C'est de l'excitation, de l'adrénaline, mais au fond on sait bien qu'il n'y a pas de danger.ted a écrit : ↑25 juillet 2017, 03:50viewtopic.php?f=87&t=9821Chepa Dorje Rimpoche a écrit : Il serait bien, pour s’entraîner, d’aller dans des fêtes comme la foire du Trône, sur les montagnes russes et autres manèges où nous pouvons avoir très peur. Peut-être qu’au début, la vigilance ne pourra pas être efficace mais si nous plaçons le rappel au-dessus de notre tête, cela sera d’un grand bienfait, sauf évidemment, si vous avez des problèmes de cœur.
Mais l'exercice que propose Chepa Dorje est justement d'utiliser cette peur "réflexe" comme un outil pour programmer un rappel. Donc de ne surtout pas l'évacuer. Laisser la programmation se faire.
D'accord Yves.yves a écrit : ↑25 juillet 2017, 16:11j'ai du mal avec ce genre de texte ou tout me semble mélangéted a écrit : ↑25 juillet 2017, 12:19dhammadana.org a écrit :Ainsi à demi aveugles, le saṃvega de ces individus est encore bien faible. Pour cette raison, ils consacrent encore beaucoup de temps à la recherche des plaisirs. Ils disent à leur pratique, au lieu de l’approfondir : « Attends, je veux en profiter encore un peu ! » Comme si une quasi infinité d’existences ne suffisait encore pas, et comme si quelques plaisirs étaient en mesure de rassasier.
rechercher le plaisir fait parti de la voie, cheminant vers l'éveil que fais-je d'autre que de chercher du plaisir?
c'est à l’extrême fin de la voie que l'on dissocie attachement et joie mais la joie demeure un moteur pendant un long moment et elle reste présente même lorsque l'on détruit nos attachements à son sujet![]()
Est-ce que la joie procure un sentiment d'urgence suffisant pour accélérer notre pratique ?
C'est ça la question...
La peur comme on l'a vu peut être motivation, mais est-ce fondamentalement une bonne motivation ? Un acte ayant comme fondation la peur peut-il se ranger comme un acte bénéfique ? Je crois qu'elle a son utilité au début, comme déclencheur, pour nous mettre sur la route. Après c'est sûr qu'on peut prendre la peur de mourir comme moyen d’accélérer la pratique mais sur le long le terme je ne sais pas...Est-ce que la joie procure un sentiment d'urgence suffisant pour accélérer notre pratique ?
Y a plusieurs joie, et la joie de pratiquer est très importante. Pour Ajahn Brahm la joie de pratiquer est vraiment bénéfique sans elle pas de jhana. Si j' essaye de méditer en ayant comme motivation la peur, ça va être compliqué...si je le fais avec cette joie ce sera plus facile.
D'ailleurs, piti, la joie est un des 7 facteurs d'éveil.
Un autre de ces facteurs c'est virya l'effort. Comme on le sait tous, on a plus envie de fournir un effort lorsque l'on a du plaisir à faire une tâche que lorsqu'on est forcé ou que l'on a peur.
Devrais-je pratiquer parce que c'est urgent, parce que je peux mourir à tout moment et que j'en ai peur ?
ou bien, parce que je suis déterminé à suivre un chemin qui peut, certes, être difficile, mais où je prends plaisir à avancer, et qui me donne envie de le parcourir?
comme le disait Davi la peur peut-être motivante au début mais sur le long terme la peur est un empêchement
quand on pratique le dhamma on en tire des bénéfices immédiats qui sont beaucoup plus motivant que la peur
et quand la pratique s'approfondie on connaît des états de paix qui sont bien supérieur à la peur en terme de motivation on atteint la certitude que la voie conduit à l’éveil
la peur est un outil d'urgence qui nous reste du temps ou nous étions en danger régulièrement au cœur de la nature mais qui n'est pas adapté à notre moment d'évolution
quand on pratique le dhamma on en tire des bénéfices immédiats qui sont beaucoup plus motivant que la peur
et quand la pratique s'approfondie on connaît des états de paix qui sont bien supérieur à la peur en terme de motivation on atteint la certitude que la voie conduit à l’éveil
la peur est un outil d'urgence qui nous reste du temps ou nous étions en danger régulièrement au cœur de la nature mais qui n'est pas adapté à notre moment d'évolution
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