On peut gérer cela comme cela.
On peut aussi traiter sa douleur avec tendresse.
On peut aussi la sublimer en s'ouvrant à la même douleur que tous les êtres humains qui souffrent de ce même problème en ce moment même sur Terre afin de relativiser la sienne propre.
On peut donc ce dire : ceci n'est pas MA douleur, elle ne m’appartient pas, à MOI, c'est "une" douleur. Si je ne peux rien y faire, je la supporte, je la laisse passer, en l'acceptant.
Dire c'est "ma douleur" c'est renforcé le "moi". Car ce n'est "qu'une" douleur, qui est sommes toute banale, et qui est endurée par une foule d'autre gens dans le monde en ce moment même.
Comme le rappel le Dalaï Lama, quand on pense toujours en se disant "moi, moi, moi" on réduit notre univers mental aux limites de notre personne, de notre égo, si bien que la moindre petite perturbation prend des proportions énormes et nous impact terriblement. Une pichnette dans un verre d'eau cela perturbe l'eau, un pichnette dans un piscine ce n'est rien.
Autant cessé de penser verre d'eau et penser piscine

Cela ne guérira pas forcément la douleur mais cela en réduira sensiblement l'impact sur nous. User de compassion pour soi et pour les autres en agissant ainsi. Pour les autres car il y a en ce moment même des milliers de gens qui souffrent comme nous et dont la douleur n'a ni plus ni moins de valeur que la nôtre, et par compassion pour nous même car en considérant la douleur des autres, nous diminuons la nôtre propre.
En ce moment je précède chacune de mes méditation de la formule suivante :
"Ma souffrance est la souffrance de l'univers, la souffrance de l'univers est ma souffrance, quand je me guéris je guéris l'univers, quand l'univers guéris il me guéris".
Et en général s'enchaîne sur le mantra d'hommage à Avalokiteshvara, le bouddha de la compassion (littéralement : celui qui considère ou contemple, ou écoute ou regarde la souffrance du monde".
Si tu as des migraines récurrentes pourquoi ne pas à ce moment si tu peux, récité le mantra d'Avalokiteshvara "Om mani padme hum" ? Si cela se trouve a force de le réciter paisiblement, régulièrement, tu ne prêtera plus attention a ta migraine, car tu ne seras plus focalisé dessus.
Je suis quelqu'un qui souffre d'une assez grande fragilité émotionnelle, affective, et donc je souffre plus que la plupart des gens dans mes rapports sociaux, ayant aussi une tendance dépressive, j'ai trouvé dans la méditation d'abord un refuge à ces souffrance pour les diminuer, voyant que cela marchait, j'ai creusé mes connaissance sur le bouddhisme. Et cela a donné du sens à mes souffrance, et m'aide à les combattre, c'est en cela que je suis reconnaissant au bouddhisme, au Bouddha et aussi à Thich Nhat Hanh qui a une tendance très compassionnelle dans sont enseignement. Non clivante, douce. Certains je crois le trouve peut être un peu "simplet" ou "miévre" ou "trop mielleux" et c'est fort dommage. Il m'est arrivé de sentir des larmes d'émotion monté à mes yeux en l'écoutant. Et c'est pas facile pour moi de pleurer en général, mais il sait toucher au coeur. Il essai vraiment je crois de guérir par la parole. N'est ce pas ce que faisait le Bouddha ?
Je ne l'ai jamais rencontré en personne mais je comprend qu'on puisse avoir beaucoup d'affection pour se moine. D'ailleurs cela se sent un peu lors des pratiques collective ou j'ai été. On voit et l'on entend des gens sincèrement reconnaissants envers lui pour les paroles de réconfort qu'il apporte.