Merci de partager ton vécu, mais je pense qu'il faudrait que tu expliques mieux certains points si tu veux avoir une conversation productive.
Par exemple, lorsque tu dis que tu ne ressens rien, que tu n'as pas de sentiments, il est évident que tu fais de très gros raccourcis. Un humain qui ne ressentirait vraiment rien ne pourrait pas fonctionner en société. Cela se voit très bien dans le cas de certains autistes qui ont beaucoup de mal à percevoir et ressentir certaines émotions que les gens normaux trouvent totalement naturelles. Or dans ton cas tu sembles fonctionner très bien en société. Tu pourrais difficilement avoir des relations sentimentales, et être intégré socialement si tu ne ressentais vraiment rien, et que donc les émotions t'étaient aussi étrangères que le langage des baleines.
De plus le fait que tu te fatigues à avoir une (plusieurs) relations sentimentales montre bien que il y a des émotions qui guident tes actions. Quelqu'un qui n'est pas mobilisé par les émotions ne se donnerait pas la peine de perdre son temps avec ça. Par exemple un asexuel ne perdra pas son temps à batifoler à droite et à gauche. Ton intérêt pour les relations sentimentales montre que plutôt qu'un manque de sentiments, tu ressens peut être une inadéquation entre les émotions que la société promeut, et celles que tu vis effectivement. Bref, ce serait mieux si tu étais plus précis lorsque tu décris les sentiments que tu penses devoir ressentir, et que tu ne ressens pas, et d'essayer de formuler les sentiments qui mobilisent ta volonté.
Notes que je te crois lorsque tu dis ne pas ressentir des sentiments, car j'ai moi même quelque chose de ce genre. Par exemple, je n'ai jamais ressenti une quelconque émotion lors de la mort de quelqu'un dans la famille, même si la personne était très proche de moi. J'ai pleuré de toutes mes larmes pour la mort de ma perruche, mais je n'ai rien ressenti lors du décès de mon oncle (très proche), ou de mes grands parents. Cela peut sembler un peu bizarre, mais je ne suis pas un monstre, simplement j'ai visiblement un verrou qui m'empêche de ressentir certaines émotions lorsqu'elles dépassent un niveau particulier. Je sais cela parce que un jour j'ai rêvé que ma grand mère était mourante, et je me suis réveillé en pleurs, mais je n'ai pas versé une larme, ou même ressenti quoi que ce soit lorsque elle est effectivement morte. Les émotions sont donc en moi, mais perdues ou bloquées quelque part, et ne sortent pas normalement.
Le deuxième point que tu devrais préciser est en quoi exactement consiste ton problème. Parce que ne pas avoir de sentiments n'est pas un problème en tant que tel. Visiblement ça ne t'empêche pas de survivre en société, et même si tu annonçais au monde entier que tu n'as pas de sentiments, ça ne serait pas une révélation transcendantale pour les gens. Tu as visiblement un problème, puisque tu essaies (selon tes dires) de mimer des émotions que tu ne ressens pas, d'être ce que tu n'est pas. Pourquoi? Tu pourrais parfaitement vivre selon ta nature et tes intérêts, sans que ça dérange personne. C'est dans la réponse à ses questions que se trouve un début de réponse.
Pour continuer avec mon exemple personnel, même si je sais que ce n'est pas normal de ne rien ressentir lorsque mes proches meurent, ce n'est pas en soi un phénomène problématique pour moi, et je ne vois pas de raison d'y faire quoi que ce soit. Ce n'est visiblement pas ton cas, mais tu n'as pas expliqué en quoi c'est un problème pour toi.
Nulle sentiments, sans émotions
Bonsoir,
Lambda, tu as déjà une sorte d'émotion envers toi-même, non ? puisque tu t'intéresse à ton état et à son impact sur ton entourage. Et que tu réagis aux messages de gentillesse. Y a t-il là, vraiment qu'objectivité ?
Une petite pousse d'empathie ?
Est-ce que tout ça n'est pas une défense ? une carapace ? pour te blinder ?
C'est vrai qu'il vaut mieux que tu vois un psy compétent, dans un premier temps. Après une fois au clair avec ce problème, rien n'empêche une démarche spirituelle sérieuse.
Bon courage à toi.
Lambda, tu as déjà une sorte d'émotion envers toi-même, non ? puisque tu t'intéresse à ton état et à son impact sur ton entourage. Et que tu réagis aux messages de gentillesse. Y a t-il là, vraiment qu'objectivité ?
Une petite pousse d'empathie ?
Est-ce que tout ça n'est pas une défense ? une carapace ? pour te blinder ?
C'est vrai qu'il vaut mieux que tu vois un psy compétent, dans un premier temps. Après une fois au clair avec ce problème, rien n'empêche une démarche spirituelle sérieuse.
Bon courage à toi.
Oui je répond agréablement car si je répondais de mon naturel "dénué" je ne pense pas que les gens apprécieraient. Quand je dis ne rien ressentir, je ne ressent absolument rien pour qui que se soit. Je suis ouvert d'esprit, compréhensif et tout ok mais ca ne me fait rien. J'ai eu des partenaires différents pour essayer de ressentir qqch mais rien. Je suis allé dans des situations complexes, dignes des plus grands salauds sans rien ressentir (genre 3 nanas en meme temps en leur disant etc). Non je ne m'inquiete pas de mon état mais par rapport a celle que j'ai a l'heure actuelle qui je dois bien l'avouer est idéale pour se poser, concilier le soucis de l'honneteté et celui des non sentiments est assez difficile. Je n'ai pas de sentiments mais sur certains points, j'arrive a me forcer a suivre une certaine ethique envers certaines personnes. Non, je n'ai pas d'estime de moi, bonne ou mauvaise. Je ment pour continuer mon train de vie sans etre "embeter" sans pour autant que se soit totalement ca. Tout les mots du dico ont la facheuse tendance a etre imprégné de sentiments et c'est d'autant plus difficile d'utiliser les bons pour se faire comprendre. Je tiens a ajouter la chose suivante: si jusqu'ici je m'en suis toujours sorti, c'est certes car je copier les gens mais aussi car je savais mettre les étiquettes sur les émotions sans les ressentir pour autant.
Le fait même de chercher absolument à ressentir quelque chose... N'est-ce pas un fantasme, en soi ?
Est-ce que tu n'attends pas trop et au final ne ressens pas ce que tu attendais, quand tu te places dans des situations du type "trois nanas en même temps" ?
Je suis sûrement très mauvaise conseillère en matière sexuelle... Mais je vais te suggérer te te mettre "au régime" un moment. Si tu préfères : cesser les aventures et en particuliers les aventures hors-normes. Ton inconscient, au bout d'un moment, devrait y retrouver l'appétit de ce dont pour le moment tu le gaves.
Et si ça ne marche pas... Ben t'auras essayé...
Et les émotions autres que sexuelles ? La peur par exemple ?
C'est sans doute l'instinct le plus vital pour n'importe quelle créature animale (l'homme y compris). La peur est mère de l'instinct de survie... Tu n'as jamais peur ? Même juste un petit sursaut ?
Ne pas avoir d'estime ni de sous-estime de soi... C'est à mes yeux être raisonnable. Personne ne saurait être bien placé pour se juger ou jauger lui-même.
Par contre... J'ai un peu de mal à te suivre quand tu dis que tu n'as pas de sentiments et que pourtant tu as du mal à concilier l'éthique et les sentiments.
Est-ce que tu n'attends pas trop et au final ne ressens pas ce que tu attendais, quand tu te places dans des situations du type "trois nanas en même temps" ?
Je suis sûrement très mauvaise conseillère en matière sexuelle... Mais je vais te suggérer te te mettre "au régime" un moment. Si tu préfères : cesser les aventures et en particuliers les aventures hors-normes. Ton inconscient, au bout d'un moment, devrait y retrouver l'appétit de ce dont pour le moment tu le gaves.
Et si ça ne marche pas... Ben t'auras essayé...
Et les émotions autres que sexuelles ? La peur par exemple ?
C'est sans doute l'instinct le plus vital pour n'importe quelle créature animale (l'homme y compris). La peur est mère de l'instinct de survie... Tu n'as jamais peur ? Même juste un petit sursaut ?
Ne pas avoir d'estime ni de sous-estime de soi... C'est à mes yeux être raisonnable. Personne ne saurait être bien placé pour se juger ou jauger lui-même.
Par contre... J'ai un peu de mal à te suivre quand tu dis que tu n'as pas de sentiments et que pourtant tu as du mal à concilier l'éthique et les sentiments.
Donc tu veux que les gens t'aiment (t'apprécient). Mais que veux-tu d'autre? Que veux-tu vraiment? Pourrais-tu prendre le temps de le formuler?
Ca ne m'étonne pas vraiment "lol", les filles ou femmes prefèrent souvent se mettre avec un gars qui est sans sentiment (ou pire un salaud qui ne les respecte pas !, ce qui n'est surement pas ton cas, enfin j'espère), plutot que l'inverse (qui se ressemble s'assemble il paraitJ'ai eu des partenaires différents pour essayer de ressentir qqch mais rien. Je suis allé dans des situations complexes, dignes des plus grands salauds sans rien ressentir (genre 3 nanas en meme temps en leur disant etc). Non je ne m'inquiete pas de mon état mais par rapport a celle que j'ai a l'heure actuelle qui je dois bien l'avouer est idéale pour se poser,

Je le sais par experience, et cela en dit long sur le soit disant "amour" (désir égoiste de s'accoupler avec un être par attirance, sexuelle et autres parfois etc) mais il arrive aussi que ces hommes honnêtes et justes au départ, pour qui elles n'ont qu'indifférence ou mépris, voire méchanceté, finissent eux aussi par n'avoir plus aucun sentiments, ni attachement envers elles, et préfèrent ensuite tracer leur route seul; Car un homme "qui sait", en vaut mille

Le fait est que etre normal est peut etre ce qui me manque car je ne ressent, ni peur, ni sursaut rien. Je reconnais les sentiments mais ne les ressent pas. il est difficile de formuler la chose quand on sait qu'on ne va pas etre compris, voila peut etre pourquoi je veux changer sans le vouloir.
Tu as une très piètre opinion des filles, Ardjopa... shuuuuuuuuuuuuttttt Enfin, c'que j'en dis, moi...
Comme dit plus haut, en la matière, je suis mauvaise conseillère.
Ce correspond à ta démarche vis à vis à ton manque de sentiments et d'émotions, il me semble ?
Je parlais plus haut d'une de mes histoires... Là, c'est un livre que j'ai lu il y a quelques temps que tu m'évoques. Si tu aimes la littérature fantastique, tu pourrais le lire, il n'est pas mauvais du tout. "Sans âme" (Gail Carriger) L'héroïne de ce roman, n'ayant pas d'âme n'a pas non plus de sentiments, du moins en théorie. Il en résulte qu'elle analyse toutes les situations, même les plus incongrues ou inattendues avec un sang-froid mathématique et qu'elle réagit en fonction des livres de philosophie dont elle s'est gavée dans son enfance.
Evidemment, pour expliquer, dans le réel une telle chose, il faudrait sans doute voir un psy puis un neurologue... Mais là, je ne sais vraiment pas où on part. Je n'ai jamais entendu parler de ce type de pathologie.
Tu les reconnais chez les autres ?
Je parlais plus haut de bourgeons sur une branche recouverte de neige...
Je ne sais pas pourquoi tu t'es claquemuré sous trente centimètres de flocons bien tassés, mais aucune plante ne cesse de vivre sous la neige... Le seul fait que tu t'inquiètes de l'absence de tes feuilles prouve que les bourgeons sont encore là.
Comme dit plus haut, en la matière, je suis mauvaise conseillère.
La peur, ça n'est pas forcément un sursaut. Ce peut aussi être une inquiétude, voire une sensation que quelque chose est "anormal" et peut devenir une gêne.lambda2 a écrit :Le fait est que etre normal est peut etre ce qui me manque
Ce correspond à ta démarche vis à vis à ton manque de sentiments et d'émotions, il me semble ?
Je parlais plus haut d'une de mes histoires... Là, c'est un livre que j'ai lu il y a quelques temps que tu m'évoques. Si tu aimes la littérature fantastique, tu pourrais le lire, il n'est pas mauvais du tout. "Sans âme" (Gail Carriger) L'héroïne de ce roman, n'ayant pas d'âme n'a pas non plus de sentiments, du moins en théorie. Il en résulte qu'elle analyse toutes les situations, même les plus incongrues ou inattendues avec un sang-froid mathématique et qu'elle réagit en fonction des livres de philosophie dont elle s'est gavée dans son enfance.
Evidemment, pour expliquer, dans le réel une telle chose, il faudrait sans doute voir un psy puis un neurologue... Mais là, je ne sais vraiment pas où on part. Je n'ai jamais entendu parler de ce type de pathologie.
J'ai du mal à comprendre ça, je dois dire ?lambda2 a écrit :Je reconnais les sentiments mais ne les ressent pas.
Tu les reconnais chez les autres ?
Tu n'as donc pas toujours été ainsi.lambda2 a écrit :Je ne me souviens guère de mon enfance mais je puis dire avec certitude que même à cette époque, je ne ressentais rien, voire pas grand chose. Lors de mon adolescence (12 ans notamment), j'ai eu ce que beaucoup appelle des moments noirs, suicidaires ou autres. Peut être que cette période de ma vie a fini de me murer.
Je parlais plus haut de bourgeons sur une branche recouverte de neige...
Je ne sais pas pourquoi tu t'es claquemuré sous trente centimètres de flocons bien tassés, mais aucune plante ne cesse de vivre sous la neige... Le seul fait que tu t'inquiètes de l'absence de tes feuilles prouve que les bourgeons sont encore là.
Pour les "non sentiments, non émotions", de lambda ou d'autres, cela peut être un avantage et un inconvénient, comme dit plus haut;
Mais je ne me trompe surement pas en disant que les bouddhas, les "sages" naissent dans le feu (de la souffrance, des émotions etc) et il s'en libèrent non pas pour être "de glace" ou de pierre, mais pour n'en garder que la lumière (la compassion, "l'émotion et sentiments positifs", la bienveillance)
Combien de mépris, pour un seul sourire....
http://www.youtube.com/watch?v=heDTCglZwS0&ob=av2n
Mais je ne me trompe surement pas en disant que les bouddhas, les "sages" naissent dans le feu (de la souffrance, des émotions etc) et il s'en libèrent non pas pour être "de glace" ou de pierre, mais pour n'en garder que la lumière (la compassion, "l'émotion et sentiments positifs", la bienveillance)
Combien de "sorcières", pour une "soeur emmanuelle" ?Tu as une très piètre opinion des filles, Ardjopa... Enfin, c'que j'en dis, moi...
Comme dit plus haut, en la matière, je suis mauvaise conseillère.
Combien de mépris, pour un seul sourire....

http://www.youtube.com/watch?v=heDTCglZwS0&ob=av2n