L'acte de violence le plus brutal ne sera pas forcément celui de la violence quotidienne mais parfois, celui de l'individu qui croit (à tort ou à raison) qu'il a été dénoncé. Et qui va très mal vivre le scandale, la perte de sa réputation etc...
Finalement, en voulant mettre un terme à une violence chronique, on risque de déclencher un drame plus grand, un assassinat etc... Parce que la police ne viendra pas camper h24 devant la maison pour protéger la dame de son mari.

C'est pas une raison pour ne rien faire bien sur. Bertand C. a quand même tué Marie T. lors d'une simple dispute. Mais il la battait régulièrement déjà paraît il.
Ce sont des schémas connus et insupportables à contempler.
Voila pourquoi faut pas trop mêler la police à ces trucs là. Le droit y gagne, mais tout le monde est perdant généralement. Il faut aider au niveau associatif.
Une des solutions possible : la femme part vivre pendant quelques temps dans un endroit tenu secret pour le mari. Et elle négocie son retour auprès de lui, par téléphone. En lui demandant de faire la promesse qu'il va cesser de boire (ça vient souvent de là) et de la taper. Mais surtout qu'il va résoudre son conflit personnel.
Le gars, en se retrouvant seul à la maison, va prendre conscience du vide et des conséquences de ses actes. Il devrait changer.
Problème : s'il est violent à cause de ses propres soucis (entrepreneur au bord de la faillite par exemple), il va peut être considérer que sa femme "l'achève" par son départ (j'ai besoin de toi à la ferme) ? Il peut alors chercher à se venger ou même se suicider.

Les gens sont imprévisibles.
Dans tous les cas, à mon avis, il faudrait limiter les interventions des personnes extérieures qui seraient soupçonnées de monter les conjoints les uns contre les autres.
Le gars doit soigner sa souffrance , aussi brillant éleveur soit-il.
Il ne faut surtout pas développer ou entretenir de haine ou d'aversion envers ce monsieur.
Cette aversion, on risque de la communiquer à sa femme qui justement fait l'effort de ne pas plonger dans la haine.