@Jules : dukkha est utile, sans dukkha pas de libération de dukkha, donc toutes les formes de souffrances/insatisfactions que l'on inclue derrière le terme de "dukkha" sont utiles, elle peuvent toutes être traités comme des "enseignantes" mais cela nécessite un changement de point de vue vis à vis de la souffrance.
Spontanément nous voulons la fuir, l'éviter, et il ne serait pas bon non plus de la rechercher par principe. En se défaisant vis à vis de dukkha même du couple désir/aversion, on peut porter un regard équanime vis à vis de dukkha et tirer des leçons a chaque fois qu'elle se présente... c'est à dire très très souvent.
Tout autour de nous, ou se manifeste dukkha et en nous aussi, peut être objet de "leçon que l'on tire". Les autres êtres aussi. "Traite ceux qui te montrent tes défauts comme si ils te montraient un trésor", "Considérez qu'autour de vous tous les êtres humains sont éveillés sauf vous et que tous essaient à leur manière de vous donner des leçons et conseils pour atteindre l'Eveil". Et cela inclus la personne dont le topic est l'objet. Pour revenir au sujet.
Exemple concret : on a beaucoup reprocher le ton employé par Mme Le Pen lors du débat vis à vis de Mr Macron et sa stratégie très offensive, agressive. Cela lui a sans doute coûté un pourcentage non négligeable sur le résultat final du scrutin. Elle n'aurait sans doute pas gagné mais aurait pu faire plus. A l'intérieur de son propre parti aussi elle est critiquée sur ce point.
C'est une leçon pour nous, agir en proie à l'agressivité, l'hostilité, n'est pas profitable. Donc en quelque sorte Mme Le Pen nous donne une leçon sur : ce qu'il ne faut pas faire/dire. Et on peut la remercier pour cela. En toute neutralité. Merci de nous rappeler la manière dont il ne faut pas se comporter. C'est utile.
Un sujet qui peut "fâcher" : Marine Le Pen
Ha ha merci Ted
@Compagnon : Là où c’est bon, c’est lorsque notre souffrance égotique nous ficèle si bien, qu’on n’a plus d’autre choix qu’à se laisser tranquillement mourir. Là en général on fait l’expérience d’un grand Satori. Mais c’est vrai que ce n’est pas tous les jours.
@Compagnon : Là où c’est bon, c’est lorsque notre souffrance égotique nous ficèle si bien, qu’on n’a plus d’autre choix qu’à se laisser tranquillement mourir. Là en général on fait l’expérience d’un grand Satori. Mais c’est vrai que ce n’est pas tous les jours.
ba11Compagnon a écrit : ↑11 mai 2017, 12:50C'est une leçon pour nous, agir en proie à l'agressivité, l'hostilité, n'est pas profitable. Donc en quelque sorte Mme Le Pen nous donne une leçon sur : ce qu'il ne faut pas faire/dire. Et on peut la remercier pour cela. En toute neutralité. Merci de nous rappeler la manière dont il ne faut pas se comporter. C'est utile.
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Pas d'accord sur ce point, même si tu es un génie !

Le Bouddha explique qu'il y a trois grand désirs qui nous attachent au samsara :
- Le désir sensuel
- Le désir de vivre
- et le désir de mourir
Donc le Grand Satori que ressent celui qui s'abandonne à la mort, c'est un grand soulagement, certes...
Il pense que la sagesse l'a envahi et qu'il n'a plus d'attachements, certes...
Mais c'est un soulagement du même niveau que l'orgasme. Parce qu'il y a toujours "quelqu'un" qui va se planquer dans la mort pour échapper à la souffrance.
Et quand on injecte du soi à l'entrée, on le retrouve à la sortie. Donc, le mec renaîtra.
Il n'aura pas atteint l'éveil, aussi cool que soit son lacher- prise. De même que l'orgasme n'est pas l'éveil.
(Je rappelle pour ceux qui ne savent pas : Satori=Eveil en japonais)
Yvesyves a écrit : ↑11 mai 2017, 13:10ba11Compagnon a écrit : ↑11 mai 2017, 12:50C'est une leçon pour nous, agir en proie à l'agressivité, l'hostilité, n'est pas profitable. Donc en quelque sorte Mme Le Pen nous donne une leçon sur : ce qu'il ne faut pas faire/dire. Et on peut la remercier pour cela. En toute neutralité. Merci de nous rappeler la manière dont il ne faut pas se comporter. C'est utile.
Il est étonnant ce garçon qu'on appelle "Compagnon" non ?
Il m'épate, sincèrement.

En quoi ce que je dis est étonnant ? Ou épatant ? Je ne fais que ressortir sans doute souvent maladroitement ce que j'apprends et essai d'appliquer. Je ne mérite aucune éloge et n'ai aucun mérite. En général je ressors comme un peroquet et je peine à mettre en application.
Lui, en dessous, là, il m'épate.

Celui en dessous aussi, forcément

Et il se pourrait bien qu'il y ai un peu de celui du dessous dans celui du dessus.
"On a tous en nous quelques chose de Tennessee... quelque chose qui nous pousse vers l'infini..."
Lui, en dessous, là, il m'épate.

Celui en dessous aussi, forcément

Et il se pourrait bien qu'il y ai un peu de celui du dessous dans celui du dessus.
"On a tous en nous quelques chose de Tennessee... quelque chose qui nous pousse vers l'infini..."
Oui, je suis d'accord Ted, c'est pour cela que j'ai employé le mot un grand Satori et non le grand Satori. Deshimaru n'emploie pas le terme Satori uniquement pour The big one. Je me suis inspiré de sa manière de l'employer que je justifie par l'idée que de toute façon comme disait Dogen, mieux vaut se savoir à mi chemin.
bonjour Jules,
Je ne comprends pas bien. Que veux tu dire par : "se laisser mourir tranquillement" ?
Salut Zopa
C'est l'égo : quand il ne peut plus lutter.
Quand je suis allé au Mali, j'ai assisté à la mise à mort d'une brebis je crois. On l'avait ficelé tellement bien, elle était tellement bien immobilisée, qu'il m'est apparu qu'à un moment donné elle avait compris qu'il n'y avait plus rien à faire pour échapper à son destin. J'ai cru apercevoir une sorte de lâcher prise dans son attitude, sa respiration s'est ralenti. C'est cette expérience qui m'a inspiré cette image de l'égo (plus proprement tentions égotiques) qui se laisse mourir tranquillement tant il est clair que dans certains cas il n'y a pour lui plus aucune échappatoire.
C'est l'égo : quand il ne peut plus lutter.
Quand je suis allé au Mali, j'ai assisté à la mise à mort d'une brebis je crois. On l'avait ficelé tellement bien, elle était tellement bien immobilisée, qu'il m'est apparu qu'à un moment donné elle avait compris qu'il n'y avait plus rien à faire pour échapper à son destin. J'ai cru apercevoir une sorte de lâcher prise dans son attitude, sa respiration s'est ralenti. C'est cette expérience qui m'a inspiré cette image de l'égo (plus proprement tentions égotiques) qui se laisse mourir tranquillement tant il est clair que dans certains cas il n'y a pour lui plus aucune échappatoire.