@Circé : je respecte tout à fait ton besoin de simplicité, de retour à l'essentiel. Cela m'habite aussi parfois, bien sûre.
Je crois le dharma du Bouddha très souple, adaptable dans ses formes en fonction des personnes, des cultures, tout en gardant l'essentiel, le coeur.
Je crois que, pour ceux qui s'investissent dans la pratique des enseignements du Bouddha, il est important de trouver la forme qui leur convient le mieux. Et donc de chercher avant de se fixe ne serai-ce qu'un moment. Etant plutôt mahayaniste (enfin si cela a un sens de dire cela, je ne suis pas "que" cela) je pense justement en terme de variété et de richesse du dharma selon les cultures ou il s'est rependu et développé. Thay dans son livre sur la vie du Bouddha lui fait dire un très beau texte sur la souplesse, la fluidité et l'adaptabilité du dharma. Je crois aussi que dans sa grande sagesse, le Bouddha s'adressait à tous ceux qui venaient à lui, toute classe sociale ou niveau d'instruction confondu, et usait pour chacun d'un niveau de langage adapté. Des termes simples pour les gens du peuple ou les enfants, des enseignements plus complexes pour les érudits, les brahmanes, ou les bhikkhu avancés. Ainsi actuellement, on trouve le Zen parfois très épuré et minimaliste, et le bouddhisme tibétain beaucoup plus complexe, ésotérique, érudit. Il y a de tout pour toutes les sensibilités humaines.
L'important c'est que chacun ai confiance, certains diraient "foi" dans la forme de pratique qu'il a adopté et qui lui convient, dans laquelle il est à l'aise et peut progresser le mieux. Si ce que tu as te conviens, alors c'est parfait

Que peut-on te souhaiter d'autre ?
Peut être que de mon coté, actuellement, l'école de la Terre Pure me parle davantage en raison de mon histoire personnelle très marquée par le catholicisme jusque là. C'est tout

Et pour te dire, actuellement, non seulement je recopie des lignes de textes propre à la Terre Pure, mais aussi des enseignements de Thay qui est issu d'un courant du zen vietnamien tout en ayant presque finit de recopier le Dhammapada depuis un site Theravada du Dhamma de la forêt. De temps à autre aussi je lis des enseignements tibétains. J'apprécie la rigueur des des textes du Dhamma de la forêt ainsi que la compassion, le positivisme des enseignement de Thay. Matthieu Ricard lui peut dire des choses importantes en de petits articles.
Je crois que toute pratique spirituelle sincère, dans laquelle on s'investie, que l'on pense et que l'on matérialise concrètement par des actes dans la vie, peut mener à une élévation spirituelle (une transcendance ?). Ce sont des propos d'un proche du Dalaï Lama qui me font dire cela.
C'est ma façon aussi de suivre les enseignements de Thay, je travaille à me défaire de toute forme de discrimination, que ce soit à l'intérieur même du bouddhisme ou vis à vis des autres religions ou spiritualités du monde. Je n'y arrive pas toujours mais je crois que cet esprit de non-discrimination est quelque chose à cultiver, pour les autres et pour soi. Comme le dit le Bouddha "ainsi on ne fait de tort à personne".