Je trouve que tu te perds dans des considérations inutiles
Peut être.
Si tu mets toute ta foi dans le fait de recopier des sutras, alors cette action aura de la force.
Donc ce n'est pas inutile.
Mais si tu commences à essayer d'analyser, "est ce que ça marche comme ci, est-ce que ça marche comme ça ?" à mon avis, tu perds ton temps.
Pas tant que cela. Justement j'essais de savoir, en questionnant d'autres pratiquants, si selon eux je perds mon temps ou non dans ces pratiques spécifiques. Je "n'analyse" pas, je questionne, justement pour savoir si cela en vaut la peine. Je repense à cet épisode ou le Bouddha arrive au bord d'une rivière et ou un ascète essait depuis des années de marcher sur l'eau, sans succès, et ou le Bouddha lui fait remarqué qu'il suffit d'une pièce à donner au passeur pour franchir la rivière, et donc que depuis des années ce ascète perd son temps.
Personnellement je m'y suis adonner un temps de manière régulière, j'en sentais éminemment le besoin à vrai dire.
Question de phases dans sa profession personnelle sur le chemin donc. En ce moment, quand je recopie certains texte, en général cela m'apaise, me calme, donc je le fais, à la fois pour le contenu et l'effet et l'importance disons "symbolique" de l'acte de recopier des textes de valeur. Evidemment je ne fais pas que cela.
Nous avons tous des personnalités différentes, j'ai un naturel à me poser des questions, tournure d'esprit propre, pas choisis, même si c'est beaucoup moins développé qu'avant.
C'est bien tout cela, c'est bien. C'était important d'éclaircir cela.
Question un peu... bête.
Compagnon : Pas tant que cela. Justement j'essais de savoir, en questionnant d'autres pratiquants, si selon eux je perds mon temps ou non dans ces pratiques spécifiques. Je "n'analyse" pas, je questionne, justement pour savoir si cela en vaut la peine.

Si tu mets tout ton coeur et tout ton pouvoir décisionnel dans cette pratique, cela en vaut la peine. Demander aux autres si elle en vaut la peine, c’est leur remettre ton propre pouvoir en main. Pour développer l’instinct, à un moment donné il faut se faire confiance quitte à risquer de se perdre. Mais on ne se perd jamais en réalité, car toute nos expériences ont une raison d'être sur le chemin de l'éveil, c'est mon avis. Le fait même de se faire confiance engrange déjà du pouvoir personnel et recopier des sutras ou toute autre pratique devient dans ces conditions un miroir de cette confiance qui peut alors grandir. Parfois, il faut pouvoir lâcher la bride et voir où le cheval de l’instinct nous mène, si nous cherchons d’avance à nous assurer de tout, nous ne pouvons faire l’expérience de la sagesse inhérente à l’instinct.
@Jules : aaaaah voila des lignes très intéressantes à lire, pour moi en tout cas, je vais peut être même les garder de coté sur une page word pour me les rappeler de temps à autre.


Jules a exprimé avant moi ce que je voulais te dire Compagnon.. Fais toi confiance, toi seul sait/sent ce qu'il te faut..
Il y a un moment où il faut arrêter de se triturer le cerveau avec toutes ces questions, et en plus tu auras des réponses différentes et peut-être contradictoires; tu seras encore plus embrouillé.La réponse est dans la pratique.
Allez!!!à ton zafu camarade bouddhiste.
Il y a un moment où il faut arrêter de se triturer le cerveau avec toutes ces questions, et en plus tu auras des réponses différentes et peut-être contradictoires; tu seras encore plus embrouillé.La réponse est dans la pratique.
Allez!!!à ton zafu camarade bouddhiste.
Si y a du Zen y a pas de plaisir... Surtout si zazen un coup sur la tête de quelqu'un, il a pas du tout de plaisir là. (Bon faudrait peut être que j'arrête de raconter n'importe quoi ...)