
Méthode/forme de méditation pour traiter la douleur physique
Bon apparemment mes problèmes de santés seraient purement... psychosomatique. Ce que ne serait guère surprenant vu mon passif médical et familial... c'est quand même contrariant, je n'ai jamais autant pratiqué la méditation et justement je me retrouve avec probablement une névralgie d'ordre psychosomatique. -_-
Alors que je m'investis toujours plus dans le Dharma qui est sensé m'aider à libérer de la souffrance... mon esprit me créé lui même une souffrance physique handicapante. Dans le genre "démon" qui fait obstacle à la pratique c'est pas mal...
Le pire c'est que je pense savoir a qui je dois ce genre de réaction.
Alors que je m'investis toujours plus dans le Dharma qui est sensé m'aider à libérer de la souffrance... mon esprit me créé lui même une souffrance physique handicapante. Dans le genre "démon" qui fait obstacle à la pratique c'est pas mal...
Le pire c'est que je pense savoir a qui je dois ce genre de réaction.
J'ai d'abord vu mon dentiste : aucune dent mortifiée, donc aucun problème du à cela.
Puis j'ai vu mon ostéopathe : la liste de mes symptômes n'avait aucun sens pour lui et ses manipulations n'ont rien donné.
J'ai ensuite pensé aux sinus, vu que je suis allergique (à quoi on ne sait pas) et habitué des sinusites depuis quelques années : on a fait un scanner, repérage d'un petit ostéome, au fond du nez. Mais hier soir après un deuxième avis pris par chez un second orl habitué des cas bizarres (il a soigné ma compagne pour un aspergillus niger dans l'oreille - ce qui normalement n'a aucun raison de se trouvé là) il m'a dit : votre ostéome n'y ai pour rien, il est trop petit et placé à un endroit tel qu'il ne peut en rien exercé une pression sur quoi que ce soit (comme un nerf). Et pour lui le tableau clinique n'a aucun sens globalement, les symptômes sont trop incohérents. Alors il voit 2 hypothèse : excès de pression du liquide céphalorachidien (mais je devrais souffrir de migraines surtout couché) hors il n'en est rien, ou alors symptôme somatophorme :bref douleur psychosomatiques. Ce qui n'est pas rare du tout en ce moment parait-il.
Et c'est malheureusement pas impossible pour moi, vu que je suis à la base très anxieux, que ma parents aussi, qu'ils somatisent aussi beaucoup, que mes 3 dernières expériences professionnelles furent pour le moins pénible (je viens en plus de commencé un nouveau boulot qui est très stressant et que je n'aime pas, pris uniquement pour l'argent parce que on en a besoin, d'un minimum, ma compagne a perdu son taff cet été). Et en plus on a perdu nos 2 derniers chats cette années. Donc pas mal d'épreuves émotionnelles.
Je pensais arrivé à avoir sensiblement baissé mon anxiété avec la pratique... et je me sentais beaucoup mieux c'est vrai, plus calme, serein, moins de rumination, pas de blues hivernal... mais le mal là est profond et j'ai pas mal encaissé cette année et malgré la pratique, que j'ai pourtant beaucoup accru, apparemment cela ne suffit pas.
Je dois donc rencontré peut être un spécialiste que connait l'orl, à l’hôpital, qui allie psycho et méditation guidée spécialisée dans la douleur.
Moche hein
Alors que je commence à travailler sur mon esprit, à le maîtrisé un peu, il fait monté les enchère en générant une souffrance supplémentairement à jugulée qui n'existaient pas avant !
Question démon-obstacle à la pratique... ça se pose non ?
Je suis un exemple vivant des 2 premières nobles vérités générées purement par l'esprit !
Et quand Tich nhat Hanh dit que nous portons en nous la souffrance de notre société... j'en suis l'exemple vivant !
Je ne suis pas sûre d'apprécier d'être un tel exemple vivant...
Puis j'ai vu mon ostéopathe : la liste de mes symptômes n'avait aucun sens pour lui et ses manipulations n'ont rien donné.
J'ai ensuite pensé aux sinus, vu que je suis allergique (à quoi on ne sait pas) et habitué des sinusites depuis quelques années : on a fait un scanner, repérage d'un petit ostéome, au fond du nez. Mais hier soir après un deuxième avis pris par chez un second orl habitué des cas bizarres (il a soigné ma compagne pour un aspergillus niger dans l'oreille - ce qui normalement n'a aucun raison de se trouvé là) il m'a dit : votre ostéome n'y ai pour rien, il est trop petit et placé à un endroit tel qu'il ne peut en rien exercé une pression sur quoi que ce soit (comme un nerf). Et pour lui le tableau clinique n'a aucun sens globalement, les symptômes sont trop incohérents. Alors il voit 2 hypothèse : excès de pression du liquide céphalorachidien (mais je devrais souffrir de migraines surtout couché) hors il n'en est rien, ou alors symptôme somatophorme :bref douleur psychosomatiques. Ce qui n'est pas rare du tout en ce moment parait-il.
Et c'est malheureusement pas impossible pour moi, vu que je suis à la base très anxieux, que ma parents aussi, qu'ils somatisent aussi beaucoup, que mes 3 dernières expériences professionnelles furent pour le moins pénible (je viens en plus de commencé un nouveau boulot qui est très stressant et que je n'aime pas, pris uniquement pour l'argent parce que on en a besoin, d'un minimum, ma compagne a perdu son taff cet été). Et en plus on a perdu nos 2 derniers chats cette années. Donc pas mal d'épreuves émotionnelles.
Je pensais arrivé à avoir sensiblement baissé mon anxiété avec la pratique... et je me sentais beaucoup mieux c'est vrai, plus calme, serein, moins de rumination, pas de blues hivernal... mais le mal là est profond et j'ai pas mal encaissé cette année et malgré la pratique, que j'ai pourtant beaucoup accru, apparemment cela ne suffit pas.
Je dois donc rencontré peut être un spécialiste que connait l'orl, à l’hôpital, qui allie psycho et méditation guidée spécialisée dans la douleur.
Moche hein

Question démon-obstacle à la pratique... ça se pose non ?
Je suis un exemple vivant des 2 premières nobles vérités générées purement par l'esprit !
Et quand Tich nhat Hanh dit que nous portons en nous la souffrance de notre société... j'en suis l'exemple vivant !
Je ne suis pas sûre d'apprécier d'être un tel exemple vivant...
Peux-tu citer un seul exemple de souffrance dont la cause ne serait pas l'esprit ? Peux-tu citer l'exemple d'un être vivant dans le samsara dont la nature ne serait pas la souffrance ? Nous oublions volontiers que la nature même du samsara est la souffrance, et quand nous souffrons nous sommes étonnés, et nous nous disons : "Ce n'est pas normal." Mais en fait c'est tout à fait normal. Simplement à certains moments cette souffrance est plus manifeste et évidente qu'à d'autres moments. C'est dans ces moments où la souffrance est manifeste et évidente que nous comprenons notre condition et ce que nous avons à faire.Compagnon a écrit :Je suis un exemple vivant des 2 premières nobles vérités générées purement par l'esprit !
Et quand Tich nhat Hanh dit que nous portons en nous la souffrance de notre société... j'en suis l'exemple vivant !
Je ne suis pas sûre d'apprécier d'être un tel exemple vivant...
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Possible. Pour le moment... je gère et digère. Chaque chose en son temps. J'en tirerais des enseignements quand je serais en mesure de le faire pour le moment, je gère le quotidien et fait mon possible pour remplir mes obligations et professionnelles et familiale en pratiquant pour développer endurance et patience jusqu'a ce que ce problème là soit résolu.
Peut être une façon de "prendre soin" de ma douleur du moment.
J'aimerais arriver à mettre en pratique le "lacher prise" comme le conseille Ajahn Brahmavamso.
Peut être une façon de "prendre soin" de ma douleur du moment.
J'aimerais arriver à mettre en pratique le "lacher prise" comme le conseille Ajahn Brahmavamso.
Bonjour Compagnon
Tu sais, on peut comprendre beaucoup de choses avec notre personnalité de surface. Mais notre être profond, nos schémas profonds, en relation avec le cerveau reptilien, continue son cheminement habituel.
C'est quand on sort d'une méditation avec les nerfs à fleur de peau, énervé et irritable, qu'on mesure le chemin à parcourir et à quel point les agrégats n'en font qu'à leur tête, continuant sur la trajectoire que nos actes antérieurs ont initié.
Il y a vraiment un phénomène d'inertie qui va continuer à nourrir des réactions psychosomatiques. Mais nous sommes sur la bonne voie parce que, grâce à la compréhension des enseignements et à la pratique, un observateur est né. Et celui qui observe n'est pas celui qui subit les kilesas.
Dans ton cas, toi qui est intello, intelligent et raisonneur, il te faut sans doute des pratiques qui échappent au raisonnement, à la logique. Afin que tu évites de t'en saisir et de les conceptualiser dans l'attente d'un résultat.
Je te conseillerais donc de choisir une pratique bouddhique que toi tu considères comme incompréhensible, illogique, voire stupide... Et de lui faire confiance aveuglément. Elle t'évitera de réfléchir et facilitera le lacher prise nécessaire.
Tu sais, on peut comprendre beaucoup de choses avec notre personnalité de surface. Mais notre être profond, nos schémas profonds, en relation avec le cerveau reptilien, continue son cheminement habituel.
C'est quand on sort d'une méditation avec les nerfs à fleur de peau, énervé et irritable, qu'on mesure le chemin à parcourir et à quel point les agrégats n'en font qu'à leur tête, continuant sur la trajectoire que nos actes antérieurs ont initié.
Il y a vraiment un phénomène d'inertie qui va continuer à nourrir des réactions psychosomatiques. Mais nous sommes sur la bonne voie parce que, grâce à la compréhension des enseignements et à la pratique, un observateur est né. Et celui qui observe n'est pas celui qui subit les kilesas.
Dans ton cas, toi qui est intello, intelligent et raisonneur, il te faut sans doute des pratiques qui échappent au raisonnement, à la logique. Afin que tu évites de t'en saisir et de les conceptualiser dans l'attente d'un résultat.
Je te conseillerais donc de choisir une pratique bouddhique que toi tu considères comme incompréhensible, illogique, voire stupide... Et de lui faire confiance aveuglément. Elle t'évitera de réfléchir et facilitera le lacher prise nécessaire.
Depuis quelque temps je m'investis un peu plus une pratique de récitation d'un nom, un mantra, c'est dénué de raisonnement, cela relève plus d'un acte de foi puisque c'est un nianfo. De plus depuis hier j'ai commencé à voir des pratiques de réflexothérapie, des massages et points de pression des pieds pour traité les sinus et la machoire, on ne réfléchis pas, on fait, j'ai l'impression que cela aide un peu. Je vais persévérer. De plus je me dis que, depuis que l'on m'a affirmé que c'était purement psychosomatique, cela a diminué les symptômes un peu parce que justement je suis maintenant conscient que le problème est dans le mental et non mécanique. Et donc que je peux dés maintenant traité le mental plutôt que patienté pour une intervention.
Je ne sais pas si cette amélioration va se poursuivre mais bon... pour le moment j'ai l'impression d'un ressenti un peu meilleur depuis 48h. Pourvu que cela dure
Je ne sais pas si cette amélioration va se poursuivre mais bon... pour le moment j'ai l'impression d'un ressenti un peu meilleur depuis 48h. Pourvu que cela dure

Hier soir j'ai lu les conseils de pratique de méditation afin d'apaiser la douleur proposés par Matthieu Ricard dans son petit livre sur l'art de la méditation. Il propose plusieurs méthodes et la première m'a fait rire.
Par contre, plus les jours passe plus j'ai des doutes quand on me dit que c'est psychosomatique. Franchement... quand vous avez spécifiquement mal dans certaines positions, quand vous vous déplacez etc... et nettement moins quand vous êtes immobile ça fait penser à du mécanique ou une inflammation quelconque, pas à quelque chose qui vient purement de la tête.
Par contre, plus les jours passe plus j'ai des doutes quand on me dit que c'est psychosomatique. Franchement... quand vous avez spécifiquement mal dans certaines positions, quand vous vous déplacez etc... et nettement moins quand vous êtes immobile ça fait penser à du mécanique ou une inflammation quelconque, pas à quelque chose qui vient purement de la tête.