Autrement dit, aimer tous les êtres comme nos mères ? Ou comme le voisin ou la voisine de palier dont nous sommes amoureux ?

Evidemment!!!ted a écrit :A ceux qui évoquent "dukkha", les "petits joueurs", voire même la morale, la position du bouddhisme n'est-elle pas de prendre cet amour conventionnel, égocentré sur une personne, et de l'étendre à tous les êtres ?
Autrement dit, aimer tous les êtres comme nos mères ? Ou comme le voisin ou la voisine de palier dont nous sommes amoureux ?
Tu n'es pas sans savoir que la position du bouddhisme diffère selon le degré d'engagement, à savoir disciple laïc ou disciple nonne/moine. C'est comme une montgolfière plus on lâche du lest plus elle monte. Tu auras beau touché les étoiles en étant bouddhiste laïc, tes attachements terrestres, ton lest terrestre lié au monde sensuel imposera son évidence. Il me semble qu'il en est autrement pour les pratiquants du tantra, mais mes connaissances sont limitées dans ce domaineted a écrit :A ceux qui évoquent "dukkha", les "petits joueurs", voire même la morale, la position du bouddhisme n'est-elle pas de prendre cet amour conventionnel, égocentré sur une personne, et de l'étendre à tous les êtres ?
Autrement dit, aimer tous les êtres comme nos mères ? Ou comme le voisin ou la voisine de palier dont nous sommes amoureux ?
Cher Tirrutirru... a écrit : Tu n'es pas sans savoir que la position du bouddhisme diffère selon le degré d'engagement, à savoir disciple laïc ou disciple nonne/moine. C'est comme une montgolfière plus on lâche du lest plus elle monte. Tu auras beau touché les étoiles en étant bouddhiste laïc, tes attachements terrestres, ton lest terrestre lié au monde sensuel imposera son évidence. Il me semble qu'il en est autrement pour les pratiquants du tantra, mais mes connaissances sont limitées dans ce domaine![]()
http://nangpa2.free.fr/Ancien%20Nangpa/ ... 6730#46730Tirru... a écrit :Extrait "Le dernier voyage de Bouddha" de Mohan WijayaratnaMohan Wijayaratna a écrit :
De toute évidence, le Bouddha a présenté une doctrine ouverte à toutes les nations, à tous les peuples, à toutes les couches sociales. C'était une doctrine adressée à toute personne mentalement adulte. Il est vrai qu'elle insiste sur le renoncement .
Mais doctrinalement parlant, au plus haut niveau spirituel le renoncement est un état mental instantané qui arrive par la compréhension correcte.
Ainsi les textes "monastiques" eux-mêmes affirment, qu'à l'époque de bouddha, des milliers de laïcs ont atteint les hautes étapes de la libération comme Sotapatti, Sakadagami, Anagami, tout en étant dans l'état laïc. Il y avait aussi des laïcs qui étaient arrivés à l'état d'Arahant.
Autrement dit, pour atteindre ces étapes, on n'était pas obligé d'embrasser la vie monastique. Il n'y avait pas non plus deux nibbâna(s): un pour laïcs et l'autre pour renonçants. En effet, un sermon important du Samyutta-nikâya se termine par ces paroles du Bouddha :"(...) O Mahânâma, entre ce disciple laïc qui est délivré ainsi des souillures mentales et un bhikkhu qui est délivré des souillures mentales, il n'y a aucune différence. Entre la délivrance d'un disciple laïc et celle d'un bhikkhu, il n'y a aucune différence. (...)"
A ceux qui ne pouvaient pas maitriser leur pensée ou à ceux qui avaient des contraintes familiales, le Bouddha proposait une vie séparée du monde. Ils pouvaient ainsi mener une vie ascétique en tant que mendiants religieux (bhikkhus), tandis que ceux qui avaient une compréhension profonde pouvaient arriver aux diverses étapes de la délivrance tout en vivant à leur domicile, sans porter de vêtement ascétique.
Si la voisine est russophone, je ne pense pas qu'elle apprécie qu'on l'appelle "Sukkha" (qui est un terme très vulgaire pour désigner les prostituéestirru... a écrit :C'est quoi déjà le prénom de la voisine de palier ? Sukkha ou dukkha ?
En même temps, Wijayaratna ne parle pas de libération des voisins qui convoitent la voisine de palier ! Plus sérieusement, je crois qu'on ne peut vraiment quantifier le nombre de bouddhistes laïcs ayant réaliser le chemin mais il paraît évident que nos chances sont meilleurs dans un environnement monastique autrement le vie de moine n'aurait aucun sens ! A minima, un bouddhiste laïc qui réalise le chemin respecte à minima les cinq préceptes et dans le meilleur des cas huit préceptes.ted a écrit :Je te rappelle la réponse que tu m'avais faite le 16 février 2010 à ce sujet. Peut-être as tu changé d'avis depuis ? Mais tes arguments étaient issus d'une analyse de Mohan Wijayaratna.
Sukkha l'ami ennemi, dukkha l'ennemi ami !Gepec a écrit :Si la voisine est russophone, je ne pense pas qu'elle apprécie qu'on l'appelle "Sukkha" (qui est un terme très vulgaire pour désigner les prostituées)
Il ne s'agit pas de la convoiter, mais de l'aimer.tirru... a écrit : En même temps, Wijayaratna ne parle pas de libération des voisins qui convoitent la voisine de palier !
Mais c'est sérieux.tirru... a écrit : Plus sérieusement, je crois qu'on ne peut vraiment quantifier le nombre de bouddhistes laïcs ayant réaliser le chemin mais il paraît évident que nos chances sont meilleurs dans un environnement monastique autrement le vie de moine n'aurait aucun sens !
Donc, à tous les bouddhistes laïcs, peut on dire :La présence massive des renonçants parmi les proches auditeurs du Bouddha, ou bien le fait que le Bouddha lui-même était un renonçant, n'était pas une raison pour que ces enseignements soient limités aux renonçants.
Mohan Wijayaratna