
bouddhisme et christianisme
En fait je corrige, Thích Nhất Hạnh remplaçe le "Je pense donc je suis" de Descartes par "Tu es donc je suis". C'est plus clair là 

Qu'on puisse douter de tout même de soi, il est évident que personne n'interdit de le faire. La réponse de Descartes c'est justement que le doute a des limites, il y a des choses dont on ne peut douter.
Oui on pourrait généraliser à ceci :Compagnon a écrit :En fait je corrige, Thích Nhất Hạnh remplaçe le "Je pense donc je suis" de Descartes par "Tu es donc je suis". C'est plus clair là
Tu/il/elle/nous/vous/ils/Elles sont, donc je suis, le je étant une désignation en dépendance de ces désignations.
Le fait que tu puisses poser la question prouve que oui à mon avis.Peut-on douter de l'affirmation qu'il y a des choses dont on ne peut douter ? :p
Tu peux toujours le faire. Mais le faire entrainera à le vérifier. Et à la vérification tu verras que ce n'est pas possible. C'est ce que fait Descartes.Compagnon a écrit :Peut-on douter de l'affirmation qu'il y a des choses dont on ne peut douter ? :p
De toute façon, Descartes résout faussement la question de l'existence du soi, puisqu'il ne remet pas en doute que c'est le je qui pense, usant d'une certitude qu'il n'a en fait pas interrogé pour en conclure le "je suis". Il lui manque donc à mon avis d'avoir interrogé le je, ce que fait en revanche le bouddhisme.
Non non non toi t'as pas le droit au chapitre tu dis n'importe quoi.jules a écrit :De toute façon, Descartes résout faussement la question de l'existence du soi, puisqu'il ne remet pas en doute que c'est le je qui pense, usant d'une certitude qu'il n'a en fait pas interrogé pour en conclure le "je suis". Il lui manque donc à mon avis d'avoir interrogé le je, ce que fait en revanche le bouddhisme.

Le bouddhisme n'a jamais remis en doute l'existence du "je", il l'a remis à sa juste place: il existe un "je" mais il existe en dépendance.
Pour Descartes cela allait de soi: "je" "est dépendant de Dieu.
Pour Descartes cela allait de soi: "je" "est dépendant de Dieu.
Je n'ai d'ailleurs pas dit que le bouddhisme remettait en question l'existence du je, j'ai dit qu'il avait interrogé le je. Et effectivement il l'a remis à sa place, c'est à dire qu'effectivement il existe en dépendance.Robi a écrit :Le bouddhisme n'a jamais remis en doute l'existence du "je", il l'a remis à sa juste place: il existe un "je" mais il existe en dépendance.
Le "cela va de soi" n'a pas sa place en philosophie.Pour Descartes cela allait de soi: "je" "est dépendant de Dieu.