Les Trois Portes - T.W.R. - Discussions, commentaires

Jean

Pas de problème Flocon, je sais que c'est une question sincère

Il y a la nature de Bouddha, l'Esprit dans son état naturel et la nature

Il faut passer en mode sensation pour percevoir leur unité.

Maintenant je vais ramer pour essayer d'expliquer parce que dans cette histoire l'intellect est laissé de coté.

Pour laisser de coté le mental, il faut être ami avec le mental, le mental est un de nos organes comme les mains, les yeux etc. Le mental est une manifestation de la vie en nous, de son énergie, mais on a pas trop appris à débrayer, à passer en mode sensation à volonté. Ça s'apprend. En attendant, il faut aimer son mental, le laisser jouer, il aime jouer avec n'importe quoi. Si on l'aime, si on laisse faire, on passe en mode sensation/affectif qui est plus prodond que le mode pensée. C'est une étape. Là on peut focaliser sur ce mode. et être ce mode. Le sourire qu'enseigne Thich Naht Hanh. Tenzin Wangyal parle de materner, de câliner le mental pour qu'il se calme comme pour un bébé qui pleure.

On s'apperçoit que ce mode est un état naturel, il est fait de détente, d'ouverture, de conscience, de non agir. Il est naturel parce que l'on intervient pas, il n'est pas troublé par le mental qui est souvent une manifestation de l'ego.

Si on intervient pas, le corps est dans son état naturel, il respire sans être troublé, le cœur est dans son état naturel, car il n'est pas trouble par les émotions qui sont amenées par le mental, et l'esprit est conscient, reposé, reposant sur sa propre base.

Puisque que l'on intervient pas, nous sommes hors conditionnements, c'est notre nature fondamentale qui est aux commandes. Certains l’appellent Nature de Bouddha.

Maintenant la nature...

On est donc conscient de ce qui se passe et donc de la respiration du corps. La respiration peut servir à ce moment là de point d'ancrage de l'attention.

On peut faire l'inventaire de ce qui se passe, du calme du corps, du silence. Si le mental revient, on l'aime, on aime l'énergie qui l'agite, on y goute. Quand on pense, on a la sensation d'être dans un labyrinthe de pensées; Si la pensée se calme, le labyrinthe disparait et on expérimente l'espace de l'esprit. Et une méditation peut être de gouter , se nourrir de ce calme, silence, espace.. C'est agréable, ça repose, ça fait du bien.

J'oubliais : Pour l'expérience, on est assis dans la nature sur son coussin

Donc on est conscient du calme, du silence, de l'espace et de sa respiration. Tout en restant conscient de ces quatre dans la mesure du possible, c'est à chaque fois différent, on commence à regarder autour de soi, on perçoit avec les yeux la nature, on entend le bruit de la nature, on ressent l'air sur sa peau. On est en prise directe avec la nature. On goute la nature

On peut corser encore l'expérience par la médiation sur les 5 éléments et (ou) en se levant et en marchant, on sent le sol, la terre sous ses pieds.

Si on mentalise, comme cela en passant, on peut se dire qu'on est un Être Humain sur la planète terre. C'est une évidence, sur le plan intellectuel mais ça peut être aussi une découverte en mode sensation.

C'est une approche. Il peut arriver de temps en temps que l'on expérimente, que l'on ressente cette unité avec la nature, de l'unité de son moi profond avec la nature. On la retrouve, on la perd, mais à chaque fois c'est l'expérience du calme du silence et de l'ouverture la plus profonde de journée. Des jours c'est profond, des jours c'est moins profond. Cela s'approfondit avec le temps et fait tache d'huile avec les activités de la journée. On s'apperçoit de plus en plus que notre nature profonde est calme, silence, espace et que l'on peut aller plus profond. L'image de soi en s'approfondissant change.

Pour les puristes "Quoi? le moi profond? Lapidation immédiate!" Qu'à cela ne tienne, on retourne sur son coussin pour voir ce qu'est en réalité ce moi profond. Et là, à chacun de voir, d'expliquer cela avec le mental.

Voila une piste d'explication ou d'expérimentation.

Peut être avez vous un manque d'affinité avec l'enseignement de Tenzin Wangyal. Si vous n'accrochez pas avec lui, je doute que mon explication puisse vous éclairer. Il y a d'autres enseignements et d'autres enseignants.

Il me semble que vous aviez dit que vous faisiez du Tai Chi ou du Yoga. Ces pratiques apprennent peu à peu à passer en mode sensation et à laisser tomber le mental. L'enseignement de Tenzin Wangyal, bien qu'il soit un Guéshé et qu'il sache donc se servir de son intellect et connaisse toutes les explications sur la vacuité des différentes écoles, est basé sur la sensation, le ressenti. Il utilise très souvent les mots "Feel, feeling". Je suis sensible à son enseignement car j'ai une formation de X années de pratique de Hatha Yoga et le Hatha Yoga est basé sur la sensation.

Il existe des Lamas avec lesquels je n'accroche pas du tout, et même je traverserai la rue pour ne pas les croiser. Je ne m'en fais pas et je ne crois pas qu'il faille s'en faire si on n'accroche pas avec tel ou tel Lama.

J'aime beaucoup, j'apprécie, etc, etc Ch. Namkhay Norbu ou le Dalai lama mais je préfère Tenzin Wangyal. J'y peux rien et je pense que l'un et l'autre m'interdiraient de culpabiliser.

PS Un truc qu'enseigne Tenzin Wangyal: Si on pratique la méditation des 5 éléments. Si on la fait chez soi, on peut commencer par méditer sur l'élément Terre, si on la fait dehors, on peut commencer par méditer sur l'élément espace. On regarde le ciel, on ressent sa vastitude, ce ressenti est la porte vers l'expérience de l'élément espace intérieur. On le regarde profondément, on l'expérimente, on y goute, on peut même s'y baigner et s'en nourrir. Peu à peu, on s'habitue à ce genre de pratique, ça devient de plus en plus familier, de plus en plus facile.

Tout s'apprend. J'aime bie l'exemple du paysan qui fauche sa prairie. Si on apprend à faucher, au début, c'est une catastrophe, c'est mal fait, c'est crevant, puis peu à peu le geste s'améliore, devient plus efficace, on n'investit que l’énergie nécessaire et avec le temps on peut faucher correctement toute la journée sans pour cela s'épuiser.

Ci joint une méditation dirigéepar Marcy Vaughn sur le Inner Refuge

http://www.the3doors.org/academy-curric ... ns-en.html

Normalement, c'est une personne souriante qui aime rire mais elle devait avoir le trac. Comme tout le monde, elle apprendra peu à peu. C'est là ou on apprécie le talent pédagogique de certains Lamas. Diriger une méditation, seule, face à une caméra ne doit pas être facile.
Dernière modification par Jean le 16 octobre 2011, 11:04, modifié 1 fois.
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Flocon
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Inscription : 19 mai 2010, 07:59

Merci beaucoup pour ce long message.
J'ai écrit que "j'avais du mal" avec la façon de s'exprimer de Tenzin Wangyal, mais ce n'est qu'une formule pour dire que je n'étais pas certaine de le comprendre correctement :oops: , pas l'expression d'un déplaisir ou d'un éventuel manque d'affinité de ma part avec son enseignement. Ma curiosité procède de la sympathie, et non d'un désir de critique.
Je pense que je vois un peu mieux ce qu'il en est avec vos explications, merci encore. Moi aussi j'aime bien l'image du faucheur, elle est très juste (je dis ça pour avoir appris, un peu, à faucher, et aïe... Mais j'en ai tiré assez pour bien saisir ce que vous voulez dire. :oops: :D ).
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Jean

Tenzin Wangyal utilise le mot "habituel" et le mot "non-habituel". C'est intéressant de noter qu'il n'utilise pas les mots "ordinaire" et "non-ordinaire "qui pourraient prêter à confusion et être vite récupérés par l'ego. "J'expérimente des états de conscience non-ordinaires donc je suis une personne non-ordinaire, il y a donc moi et les petits oiseaux"

Il parle donc de calme habituel, c'est le calme u l'on expérimente dans un moment d'accalmie dans la journée. Du corps détendu comme dans une petite relaxation ou dans sa baignoire.

Du silence ordinaire comme dans une profonde respiration ou un soupir

De l'espace, de la sensation spacieuse que l'on peut expérimenter quand on tombe sur son canapé chez soi après une journée de travail.

Il dit de retrouver par la mémoire ou l'expérience ce calme, ce silence, cet espace sur son coussin de méditation, d'en être conscient, de s'y arrêter, de les cultiver en les explorant, en y goutant, en s'en imbibant, etc.

Par la pratique, dans la pratique, avec la répétition de la pratique au fil de jours, ces états vont s'approfondir et "d'habituels" vont passer dans la catégorie "non-habituels" et ce sera de plus profondes explorations, prises de conscience, etc. Ce sera toujours nous même que nous expérimentons. Ces états sont "non-habituels" parce que plus profonds par rapport au calme, au silence, à l'esprit spacieux que nous avions l'habitude d'expérimenter auparavant.

Ce que j'aime dans cette pratique, c'est qu'elle peut être agréable et dynamisante dés le départ même pour un débutant. Alors que dans d'autres pratiques, il faut galérer une certain temps avant d'y trouver un certain confort. Il faut alors cultiver la foi, la motivation, la volonté.
Aldous

Jean a écrit : Tenzin Wangyal parle de materner, de câliner le mental pour qu'il se calme comme pour un bébé qui pleure.

On s'apperçoit que ce mode est un état naturel, il est fait de détente, d'ouverture, de conscience, de non agir. Il est naturel parce que l'on intervient pas, il n'est pas troublé par le mental qui est souvent une manifestation de l'ego.

Si on intervient pas, le corps est dans son état naturel, il respire sans être troublé, le cœur est dans son état naturel, car il n'est pas trouble par les émotions qui sont amenées par le mental, et l'esprit est conscient, reposé, reposant sur sa propre base.
Bonjour,

Serions-nous naturellement des êtes insensibles, sans émotions, sans troubles? Pourquoi l'état naturel du coeur serait-il de ne pas être troublé par les émotions? Le coeur qui bat de l'amoureux qui attend son amie à son premier rendez-vous, le coeur qui bat du papa ému par son enfant, l'émotion devant un paysage, un visage, une oeuvre d'art, une découverte, la révolte devant une injustice, rire, pleurer, pourquoi tout cela ne serait-il pas naturel?
Je dirais même plus, à mon avis ce qui fonde l'homme c'est sa capacité d'émotion, à commencer par s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.

cordialement,
Jean

Hommage à Mr Natural, et à tous ses disciples puisse t-il inspirer ma réponse

(Courte méditation)

Ce que tu décris là est le fonctionnement du cœur au niveau naturel de la saisie, de la tension, c'est un niveau naturel de fonctionnement pour un Etre Humain. Et il y a aussi des œuvres d'arts magnifiques qui sont crées dans ce mode de fonctionnement.

En général on a l'habitude de vivre, de fonctionner, de s'identifier avec cette saisie sur la forme

Mais si on lâche prise, la crispation sur les apparences et les formes, la saisie cessent et on se trouve dans un état de détente affective et émotionnelle chaleureuse que l'on pourrait nommer bien que cet état soit en amont des mots "Bienveillance naturelle", voire même "Tendresse naturelle" Quand on est là, on est relié à sa source. En amont du mental et des émotions. C'est le niveau Être qui est aussi naturel. C'est aussi nous-même. C'est aussi le niveau d'où jaillit l’énergie qui est le carburant des émotions, de pensées, qui fait bouger le corps. C'est aussi un état de lucidité vivante. Dans cet état on peut être conscient dans l'instant de ses émotions, de ses pensées, si cet état était en aval des émotions et des pensées, on ne serait pas conscient de ses pensées et de ses émotions, on pourrait juste les subir.

On peut toujours percevoir la forme mais on ne la saisit plus, comme regarder couler une rivière, on n'essaye pas d’arrêter, de puiser de l'eau ou d'en saisir une forme particulière, ou comme (exemple traditionnel) un miroir de bienveillance, de tendresse chaleureuses (l'état de coeur ouvert) qui reflète la forme ou (autre exemple traditioinnel) comme un enfant qui regarde une peinture sur un mur mais n'en extrait pas les personnages ou les scènes qui y sont peintes.

Il ne s'agit pas d’être collé au plafond, juste au niveau Être, car être un Être Humain c'est aussi faire, communiquer, créer et aussi d'osciller entre le lâcher prise à la saisie de la forme et la saisie de la forme. Ce qui est aussi naturel comme l'iris de l’œil qui s'ouvre ou se contracte suivant l'éclairage de la situation. Qu'il soit ouvert ou contracté, c'est naturel. Il est jamais toujours ouvert ou toujours contracté.

Si on est conscient de ces deux aspects, si on les expérimente, on est alors conscient d'une plus grande partie sa condition d'Etre Humain. De son mode de fonctionnement. On est aussi Etre Humain quand on saisit et quand on lâche prise à la saisie comme on est toujours un Etre Humain que l'on soit assis, couché, debout ou en train de se déplacer

Si on passe de cet état de conscience de bienveillance, de tendresse, sans saisie à l'état de conscience avec saisie, les premières manifestations de l'état émotionnel avec une très légère (ou subtile) saisie sont l'amour, la compassion, la joie, l'équanimité et plus la saisie va être forte, plus l'ego va se renforcer et ces 4 rayonnements de la bienveillance, tendresse fondamentale vont se distordre, dégénérer de plus en plus en comportements négatifs quoi que toujours naturels : en passion amoureuse possessive et destructrice, en haine, jalousie, peur, angoisse, orgueil et autres paranoïas etc. Ces comportements sont aussi naturels mais aussi naturels que sont naturels les champignons vénéneux.

Tout ça, histoire de discuter en vrac mais un Expert certifié pourrait te donner de plus amples, précises, adéquates et authentiques informations.

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Il y a un bug, j'essaye d'intégrer le second message au premier

@ Aldous

Ouvrons les portes de la perception flower_333

Une petite expérience : tu dis
"s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.
Je suis bien d'accord avec cela et on peut se servir de cette opportunité d'émotion

On est donc là, avec dans la conscience le mystère de l'existence et l'émotion.

Tout le trip c'est du feeling.

Vaut mieux être sur son coussin de méditation pour cela.

Tout en gardant ce mystère de l'existence dans son attention, on élargit sa conscience à l'émotion jusqu'à 50% l'émotion; 50% le mystère et on va augmenter peu à peu le pourcentage d'attention sur l'émotion en déplaçant l'attention sur l'émotion et en l'explorant, y goutant, en s'en laissant imprégner en se laissant aller à sa source. A un moment donné, pendant le processus, la saisie au mystère a disparu et on repose de plus en plus sur l'émotion. Il n'y plus que l'émotion...sans objet.

Noter aussi qu'à l'expérimentation de l'émotion correspondent des sensations physiques. Comme le corps sur le coussin de méditation est détendu, dans la posture de méditation, on peut mieux les percevoir.

Plus l'expérience de l'émotion s'approfondit, plus elle devient sacrée, fondamentale.

A essayer. Certains apprécient ce genre d'expérience, d'autre pas. Ce n'est pas une question de capacité, mais une question d'affinité.

Au lien viewtopic.php?f=61&t=5815

Il y a un texte où un étudiant pose une question à Tenzin Wangyal et il répond, "je suis très heureux que vous posiez cette question". Dans ce texte, il parle de la forme, de la non-forme. C'est mille fois mieux expliqué que ce que je peux faire.

Dans le cas d'une émotion négative, la colère par exemple, Thich Nhat Hanh et Tenzin Wangyel donnent une manière qui est aussi interessante et qui rejoint à un moment donné le processus d'approfondissement de l'émotion positive. D'abord on materne le coléreux, la colère et on approfondit la tendresse, le sourire et on arrive à une tendresse, une bienveillance sans objet et on peut continuer à approfondir, gouter, s'imprégner.

Aldous, je n'aime pas jouer à la belote, au poker, aux dames, aux échecs, à mastermind. Il y en a qui adorent, moi, ça me gave. J'essaye d'expliquer ma manière de voir les choses, mais pour tout débat, il vaut mieux que du trouves quelqu'un de plus pointu que moi. Parlons feeling. si toutefois il est possible de mettre des mots sur le feeling. Pour le reste je ne vaux rien, je préfère aller garder les vaches. Vu tes gouts musicaux, je sais que tu as du feeling. Discutons à partir de cela quand tu veux.
Dernière modification par Jean le 18 octobre 2011, 08:43, modifié 1 fois.
Jean

@ Aldous

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"s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.
Je suis bien d'accord avec cela et on peut se servir de cette opportunité d'émotion

On est donc là, avec dans la conscience le mystère de l'existence et l'émotion.

Tout le trip c'est du feeling.

Vaut mieux être sur son coussin de méditation pour cela.

Tout en gardant ce mystère de l'existence dans son attention, on élargit sa conscience à l'émotion jusqu'à 50% l'émotion; 50% le mystère et on va augmenter peu à peu le pourcentage d'attention sur l'émotion en déplaçant l'attention sur l'émotion et en l'explorant, y goutant, en s'en laissant imprégner en se laissant aller à sa source. A un moment donné, pendant le processus, la saisie au mystère a disparu et on repose de plus en plus sur l'émotion. Il n'y plus que l'émotion...sans objet.

Noter aussi qu'à l'expérimentation de l'émotion correspondent des sensations physiques. Comme le corps sur le coussin de méditation est détendu, dans la posture de méditation, on peut mieux les percevoir.

Plus l'expérience de l'émotion s'approfondit, plus elle devient sacrée, fondamentale.

A essayer. Certains apprécient ce genre d'expérience, d'autre pas. Ce n'est pas une question de capacité, mais une question d'affinité.

Au lien viewtopic.php?f=61&t=5815

Il y a un texte où un étudiant pose une question à Tenzin Wangyal et il répond, "je suis très heureux que vous posiez cette question". Dans ce texte, il parle de la forme, de la non-forme. C'est mille fois mieux expliqué que ce que je peux faire.

Dans le cas d'une émotion négative, la colère par exemple, Thich Nhat Hanh et Tenzin Wangyel donnent une manière qui est aussi interessante et qui rejoint à un moment donné le processus d'approfondissement de l'émotion positive. D'abord on materne le coléreux, la colère et on approfondit la tendresse, le sourire et on arrive à une tendresse, une bienveillance sans objet et on peut continuer à approfondir, gouter, s'imprégner.

Aldous, je n'aime pas jouer à la belote, au poker, aux dames, aux échecs, à mastermind. Il y en a qui adorent, moi, ça me gave. J'essaye d'expliquer ma manière de voir les choses, mais pour tout débat, il vaut mieux que du trouves quelqu'un de plus pointu que moi. Parlons feeling. si toutefois il est possible de mettre des mots sur le feeling. Pour le reste je ne vaux rien, je préfère aller garder les vaches. Vu tes gouts musicaux, je sais que tu as du feeling. Discutons à partir de cela quand tu veux.
Jean

@ Aldous

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Une petite expérience : tu dis
"s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.
Je suis bien d'accord avec cela et on peut se servir de cette opportunité d'émotion

On est donc là, avec dans la conscience le mystère de l'existence et l'émotion.

Tout le trip c'est du feeling.

Vaut mieux être sur son coussin de méditation pour cela.

Tout en gardant ce mystère de l'existence dans son attention, on élargit sa conscience à l'émotion jusqu'à 50% l'émotion; 50% le mystère et on va augmenter peu à peu le pourcentage d'attention sur l'émotion en déplaçant l'attention sur l'émotion et en l'explorant, y goutant, en s'en laissant imprégner en se laissant aller à sa source. A un moment donné, pendant le processus, la saisie au mystère a disparu et on repose de plus en plus sur l'émotion. Il n'y plus que l'émotion...sans objet.

Noter aussi qu'à l'expérimentation de l'émotion correspondent des sensations physiques. Comme le corps sur le coussin de méditation est détendu, dans la posture de méditation, on peut mieux les percevoir.

Plus l'expérience de l'émotion s'approfondit, plus elle devient sacrée, fondamentale.

A essayer. Certains apprécient ce genre d'expérience, d'autre pas. Ce n'est pas une question de capacité, mais une question d'affinité.

Au lien viewtopic.php?f=61&t=5815

Il y a un texte où un étudiant pose une question à Tenzin Wangyal et il répond, "je suis très heureux que vous posiez cette question". Dans ce texte, il parle de la forme, de la non-forme. C'est mille fois mieux expliqué que ce que je peux faire.

Dans le cas d'une émotion négative, la colère par exemple, Thich Nhat Hanh et Tenzin Wangyel donnent une manière qui est aussi interessante et qui rejoint à un moment donné le processus d'approfondissement de l'émotion positive. D'abord on materne le coléreux, la colère et on approfondit la tendresse, le sourire et on arrive à une tendresse, une bienveillance sans objet et on peut continuer à approfondir, gouter, s'imprégner.

Aldous, je n'aime pas jouer à la belote, au poker, aux dames, aux échecs, à mastermind. Il y en a qui adorent, moi, ça me gave. J'essaye d'expliquer ma manière de voir les choses, mais pour tout débat, il vaut mieux que du trouves quelqu'un de plus pointu que moi. Parlons feeling. si toutefois il est possible de mettre des mots sur le feeling. Pour le reste je ne vaux rien, je préfère aller garder les vaches. Vu tes gouts musicaux, je sais que tu as du feeling. Discutons à partir de cela quand tu veux.
Jean

@ Aldous

Ouvrons les portes de la perception flower_333

Une petite expérience : tu dis
"s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.
Je suis bien d'accord avec cela et on peut se servir de cette opportunité d'émotion

On est donc là, avec dans la conscience le mystère de l'existence et l'émotion.

Tout le trip c'est du feeling.

Vaut mieux être sur son coussin de méditation pour cela.

Tout en gardant ce mystère de l'existence dans son attention, on élargit sa conscience à l'émotion jusqu'à 50% l'émotion; 50% le mystère et on va augmenter peu à peu le pourcentage d'attention sur l'émotion en déplaçant l'attention sur l'émotion et en l'explorant, y goutant, en s'en laissant imprégner en se laissant aller à sa source. A un moment donné, pendant le processus, la saisie au mystère a disparu et on repose de plus en plus sur l'émotion. Il n'y plus que l'émotion...sans objet.

Noter aussi qu'à l'expérimentation de l'émotion correspondent des sensations physiques. Comme le corps sur le coussin de méditation est détendu, dans la posture de méditation, on peut mieux les percevoir.

Plus l'expérience de l'émotion s'approfondit, plus elle devient sacrée, fondamentale.

A essayer. Certains apprécient ce genre d'expérience, d'autre pas. Ce n'est pas une question de capacité, mais une question d'affinité.

Au lien viewtopic.php?f=61&t=5815

Il y a un texte où un étudiant pose une question à Tenzin Wangyal et il répond, "je suis très heureux que vous posiez cette question". Dans ce texte, il parle de la forme, de la non-forme. C'est mille fois mieux expliqué que ce que je peux faire.

Dans le cas d'une émotion négative, la colère par exemple, Thich Nhat Hanh et Tenzin Wangyel donnent une manière qui est aussi interessante et qui rejoint à un moment donné le processus d'approfondissement de l'émotion positive. D'abord on materne le coléreux, la colère et on approfondit la tendresse, le sourire et on arrive à une tendresse, une bienveillance sans objet et on peut continuer à approfondir, gouter, s'imprégner.

Aldous, je n'aime pas jouer à la belote, au poker, aux dames, aux échecs, à mastermind. Il y en a qui adorent, moi, ça me gave. J'essaye d'expliquer ma manière de voir les choses, mais pour tout débat, il vaut mieux que du trouves quelqu'un de plus pointu que moi. Parlons feeling. si toutefois il est possible de mettre des mots sur le feeling. Pour le reste je ne vaux rien, je préfère aller garder les vaches. Vu tes gouts musicaux, je sais que tu as du feeling. Discutons à partir de cela quand tu veux.
Jean

@ Aldous

Ouvrons les portes de la perception flower_333

Une petite expérience : tu dis
"s'émouvoir devant le mystère de l'existence, c'est ce qu'on appelle le sentiment religieux apparu avec l'homme lui-même.
Je suis bien d'accord avec cela et on peut se servir de cette opportunité d'émotion

On est donc là, avec dans la conscience le mystère de l'existence et l'émotion.

Tout le trip c'est du feeling.

Vaut mieux être sur son coussin de méditation pour cela.

Tout en gardant ce mystère de l'existence dans son attention, on élargit sa conscience à l'émotion jusqu'à 50% l'émotion; 50% le mystère et on va augmenter peu à peu le pourcentage d'attention sur l'émotion en déplaçant l'attention sur l'émotion et en l'explorant, y goutant, en s'en laissant imprégner en se laissant aller à sa source. A un moment donné, pendant le processus, la saisie au mystère a disparu et on repose de plus en plus sur l'émotion. Il n'y plus que l'émotion...sans objet.

Noter aussi qu'à l'expérimentation de l'émotion correspondent des sensations physiques. Comme le corps sur le coussin de méditation est détendu, dans la posture de méditation, on peut mieux les percevoir.

Plus l'expérience de l'émotion s'approfondit, plus elle devient sacrée, fondamentale.

A essayer. Certains apprécient ce genre d'expérience, d'autre pas. Ce n'est pas une question de capacité, mais une question d'affinité.

Au lien viewtopic.php?f=61&t=5815

Il y a un texte où un étudiant pose une question à Tenzin Wangyal et il répond, "je suis très heureux que vous posiez cette question". Dans ce texte, il parle de la forme, de la non-forme. C'est mille fois mieux expliqué que ce que je peux faire.

Dans le cas d'une émotion négative, la colère par exemple, Thich Nhat Hanh et Tenzin Wangyel donnent une manière qui est aussi interessante et qui rejoint à un moment donné le processus d'approfondissement de l'émotion positive. D'abord on materne le coléreux, la colère et on approfondit la tendresse, le sourire et on arrive à une tendresse, une bienveillance sans objet et on peut continuer à approfondir, gouter, s'imprégner.

Aldous, je n'aime pas jouer à la belote, au poker, aux dames, aux échecs, à mastermind. Il y en a qui adorent, moi, ça me gave. J'essaye d'expliquer ma manière de voir les choses, mais pour tout débat, il vaut mieux que du trouves quelqu'un de plus pointu que moi. Parlons feeling. si toutefois il est possible de mettre des mots sur le feeling. Pour le reste je ne vaux rien, je préfère aller garder les vaches. Vu tes gouts musicaux, je sais que tu as du feeling. Discutons à partir de cela quand tu veux.
ted

Jean a écrit :On peut toujours percevoir la forme mais on ne la saisit plus, comme regarder couler une rivière, on n'essaye pas d’arrêter, de puiser de l'eau ou d'en saisir une forme particulière, ou comme (exemple traditionnel) un miroir de bienveillance, de tendresse chaleureuses (l'état de coeur ouvert) qui reflète la forme ou (autre exemple traditioinnel) comme un enfant qui regarde une peinture sur un mur mais n'en extrait pas les personnages ou les scènes qui y sont peintes.

Il ne s'agit pas d’être collé au plafond, juste au niveau Être, car être un Être Humain c'est aussi faire, communiquer, créer et aussi d'osciller entre le lâcher prise à la saisie de la forme et la saisie de la forme. Ce qui est aussi naturel comme l'iris de l’œil qui s'ouvre ou se contracte suivant l'éclairage de la situation. Qu'il soit ouvert ou contracté, c'est naturel. Il est jamais toujours ouvert ou toujours contracté.

Si on est conscient de ces deux aspects, si on les expérimente, on est alors conscient d'une plus grande partie sa condition d'Etre Humain. De son mode de fonctionnement. On est aussi Etre Humain quand on saisit et quand on lâche prise à la saisie comme on est toujours un Etre Humain que l'on soit assis, couché, debout ou en train de se déplacer

Si on passe de cet état de conscience de bienveillance, de tendresse, sans saisie à l'état de conscience avec saisie, les premières manifestations de l'état émotionnel avec une très légère (ou subtile) saisie sont l'amour, la compassion, la joie, l'équanimité et plus la saisie va être forte, plus l'ego va se renforcer et ces 4 rayonnements de la bienveillance, tendresse fondamentale vont se distordre, dégénérer de plus en plus en comportements négatifs quoi que toujours naturels : en passion amoureuse possessive et destructrice, en haine, jalousie, peur, angoisse, orgueil et autres paranoïas etc. Ces comportements sont aussi naturels mais aussi naturels que sont naturels les champignons vénéneux.
FleurDeLotus jap_8
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