Merci Shoshin.
Frédéric Lenoir pourrait être bouddhiste...
Le Bonheur ?
C'est certainement la première chose qu'il rejette: se coller une étiquette qui l'enfermerait...davi a écrit :Merci Shoshin.
Frédéric Lenoir pourrait être bouddhiste...
Merci, excellente vidéo!
Ça tombe bien; le madhyamaka-prasangika enseigne de "décoller les étiquettes conceptuelles".Robi a écrit :C'est certainement la première chose qu'il rejette: se coller une étiquette qui l'enfermerait...davi a écrit :Frédéric Lenoir pourrait être bouddhiste...
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Donc était-ce bien la peine de dire qu'il pourrait être bouddhiste?davi a écrit :Ça tombe bien; le madhyamaka-prasangika enseigne de "décoller les étiquettes conceptuelles".

(madhyamaka-prasangika, mais c'est une étiquette conceptuelle ça!...

Je te taquine un peu mais c'est à cause de mon étonnement à ta rapidité à le récupérer le pauvre, alors que dans cette vidéo il ne fait même pas allusion aux concepts décisifs qui fait qu'on est bouddhiste: le non-soi, la vacuité, la réincarnation, l'éveil, etc...
Non, c'est vrai, mais il a une propension à penser par lui-même, ce qui est une caractéristique du bouddhisme notamment; c'est ce que Bouddha professait, de ne pas croire aveuglément. Pour être vraiment bouddhiste toutefois il devrait suivre Bouddha, son enseignement.Robi a écrit :Donc était-ce bien la peine de dire qu'il pourrait être bouddhiste?davi a écrit :Ça tombe bien; le madhyamaka-prasangika enseigne de "décoller les étiquettes conceptuelles".
(madhyamaka-prasangika, mais c'est une étiquette conceptuelle ça!...)
Je te taquine un peu mais c'est à cause de mon étonnement à ta rapidité à le récupérer le pauvre, alors que dans cette vidéo il ne fait même pas allusion aux concepts décisifs qui fait qu'on est bouddhiste, le non-soi, la vacuité, la réincarnation, etc...
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Ce n'est pas unique au bouddhisme. Les autres religions n'ont jamais empêché de penser par soi-même et d'avoir du discernement; Je me permets de transcrire ce que je connais du christianisme à ce sujet de la bouche même de Jésus: "Pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste" répond-il à des gens en Luc 12,27, ou son fameux "la vérité vous rendra libres" en Jean 8,32.davi a écrit :Non, c'est vrai, mais il a une propension à penser par lui-même, ce qui est une caractéristique du bouddhisme notamment; c'est ce que Bouddha professait, de ne pas croire aveuglément.
Ou encore par l'Eglise elle-même:
«En créant l'être humain intelligent et libre, Dieu lui a donné les moyens de découvrir, comme à tâtons, ce qui allait dans le sens de son accomplissement, de sa dignité, de sa liberté (…). En créant l'homme à son image et ressemblance, Dieu inscrit dans le cœur de celui-ci la loi de son propre développement, et le rend capable de découvrir cette loi plus ou moins clairement par lui-même, parce qu'il est une créature douée de raison »(Catéchisme des évêques de France,p. 494-495).
C'est ce qu'on nomme la conscience ou la loi ou raison naturelle inscrite en nous.
Effectivement, mais ce n'est pas l'enseignement de Jésus le plus connu, et ce qui ressort davantage est une foi qui demande de le suivre. De mémoire, "celui qui croit en moi aura la vie éternelle". Alors peut-être que cela s'adresse plus à des personnes qui sont moins dans l'analyse et la preuve par elles-mêmes, mais qui sont plus dans la foi, par inclination ou par disposition. Frédéric Lenoir parle de mémoire de "religions du dogme", donc je pense qu'il pense au christianisme entre-autres.Robi a écrit :Ce n'est pas unique au bouddhisme. Les autres religions n'ont jamais empêché de penser par soi-même et d'avoir du discernement; Je me permets de transcrire ce que je connais du christianisme à ce sujet de la bouche même de Jésus: "Pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste" répond-il à des gens en Luc 12,27, ou son fameux "la vérité vous rendra libres" en Jean 8,32.davi a écrit :Non, c'est vrai, mais il a une propension à penser par lui-même, ce qui est une caractéristique du bouddhisme notamment; c'est ce que Bouddha professait, de ne pas croire aveuglément.
Houlà, ça date de quand ça ? Parce que l'Eglise, elle n'a pas tout le temps enseigné "la loi de conscience"...Ou encore par l'Eglise elle-même:
«En créant l'être humain intelligent et libre, Dieu lui a donné les moyens de découvrir, comme à tâtons, ce qui allait dans le sens de son accomplissement, de sa dignité, de sa liberté (…). En créant l'homme à son image et ressemblance, Dieu inscrit dans le cœur de celui-ci la loi de son propre développement, et le rend capable de découvrir cette loi plus ou moins clairement par lui-même, parce qu'il est une créature douée de raison »(Catéchisme des évêques de France,p. 494-495).
C'est ce qu'on nomme la conscience ou la loi ou raison naturelle inscrite en nous.

S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Bouddha aussi demande de le suivre puisque le bouddhisme fonctionne par des lignées ininterrompues de maîtres à suivre. On est pas bouddhiste sérieusement sans suivre un maître...davi a écrit :Effectivement, mais ce n'est pas l'enseignement de Jésus le plus connu, et ce qui ressort davantage est une foi qui demande de le suivre. De mémoire, "celui qui croit en moi aura la vie éternelle". Alors peut-être que cela s'adresse plus à des personnes qui sont moins dans l'analyse et la preuve par elles-mêmes, mais qui sont plus dans la foi, par inclination ou par disposition. Frédéric Lenoir parle de mémoire de "religions du dogme", donc je pense qu'il pense au christianisme entre-autres.Robi a écrit :Ce n'est pas unique au bouddhisme. Les autres religions n'ont jamais empêché de penser par soi-même et d'avoir du discernement; Je me permets de transcrire ce que je connais du christianisme à ce sujet de la bouche même de Jésus: "Pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste" répond-il à des gens en Luc 12,27, ou son fameux "la vérité vous rendra libres" en Jean 8,32.davi a écrit :Non, c'est vrai, mais il a une propension à penser par lui-même, ce qui est une caractéristique du bouddhisme notamment; c'est ce que Bouddha professait, de ne pas croire aveuglément.
Pour les chrétiens c'est un enseignement connu, ils savent qu'ils sont constamment appelé à faire preuve de discernement, de raison pour juger en politique, ou les autres religions, ou les actes des gens et leur propres actes. Un chrétien est toujours face à Dieu mais aussi à sa propre conscience (ce qui est un peu la même chose).
Ben ça date de Saint Paul, 70 ans apJc donc le tout début (épitre aux romains 2,14):davi a écrit :Houlà, ça date de quand ça ? Parce que l'Eglise, elle n'a pas tout le temps enseigné "la loi de conscience"...Ou encore par l'Eglise elle-même:
«En créant l'être humain intelligent et libre, Dieu lui a donné les moyens de découvrir, comme à tâtons, ce qui allait dans le sens de son accomplissement, de sa dignité, de sa liberté (…). En créant l'homme à son image et ressemblance, Dieu inscrit dans le cœur de celui-ci la loi de son propre développement, et le rend capable de découvrir cette loi plus ou moins clairement par lui-même, parce qu'il est une créature douée de raison »(Catéchisme des évêques de France,p. 494-495).
C'est ce qu'on nomme la conscience ou la loi ou raison naturelle inscrite en nous.
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage,
Et même davantage, je veux dire depuis la rédaction de la Génèse puisque la Génèse nous dit que l'homme est créé à l'image de Dieu. C'est à dire libre et capable de vérité par lui-même (cette fameuse loi ou raison naturelle inscrite en lui depuis toujours que St Paul reconnait donc chez les paiens eux-mêmes qui vivent pourtant sans Dieu -ou on pourrait dire qui vivent avec Lui mais sans le savoir...)
De toute façon la foi est un élément important au sein du bouddhisme. C'est même l'un des onze facteurs mentaux vertueux. Grâce à la foi on fait les efforts nécessaires. On peut la rapprocher de l'intention confiante et d'une forme d'espérance, celle qu'on est sur la bonne voie pour parvenir à ses fins (Eveil). Quant au maître, il est l'incarnation du Bouddha, sa manifestation (Nirmanakaya), tout du moins pour le Mahayana, parce que nous avons besoin d'un cheminement que seul nous ne pourrions trouver, mis à part pour les Pratyekabuddha ou Bouddhas-par-soi lors de leur dernière renaissance samsarique, et encore, parce qu'ils sont censés avoir suivi l'enseignement d'un maître dans une vie précédente.Robi a écrit :Bouddha aussi demande de le suivre puisque le bouddhisme fonctionne par des lignées ininterrompues de maîtres à suivre. On est pas bouddhiste sérieusement sans suivre un maître...
Pour les chrétiens c'est un enseignement connu, ils savent qu'ils sont constamment appelé à faire preuve de discernement, de raison pour juger en politique, ou les autres religions, ou les actes des gens et leur propres actes. Un chrétien est toujours face à Dieu mais aussi à sa propre conscience (ce qui est un peu la même chose).
Donc Dieu et la conscience c'est pareil ?
Donc, si je ne crois pas en Jésus, que je ne crois pas que c'est "Dieu fait homme", et même que je ne crois pas en Dieu, mais que je suis sa loi (ou conscience), j'aurai la vie éternelle ?ça date de Saint Paul, 70 ans apJc donc le tout début (épitre aux romains 2,14):
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage,

S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.