Le sujet c'est pas l'attachement mais les émotions! Il y a un lien mais ce n'est pas la même chose. Car si l'attachement est toujours non souhaitable, on ne peut en dire autant des émotions; il y a des émotions souhaitables (la joie, le bonheur, l'émerveillement, l'agrément, etc). En tout cas c'est mon avis car la vie sans émotions ce n'est pas une bonne vie comme je l'ai dit dès le début...yves a écrit :Dieu ne veut pas la mort de son fils, il veut la fin de "l'attachement d'abraham à son fils". pourtant abraham continu d'aimer son fils même s'il accepte de le tuer au nom de Dieu, donc le sujet n'est pas de supprimer l'amour mais bien l'attachement color_3
les émotions
En effet, dès le début, tu as dit ceci :Robi a écrit :En tout cas c'est mon avis car la vie sans émotions ce n'est pas une bonne vie comme je l'ai dit dès le début...
Et on t'a expliqué que la pratique visait à supprimer les attachements, pas les émotions.Robi a écrit :certainement lorsqu'on dissout tous les attachements il n'y a plus d'émotions.
Et je t'ai demandé :
Simplement, tu as du mal à comprendre que le rapport aux émotions dans le bouddhisme, n'est pas ce rapport passionné que tu sembles entretenir.ted a écrit :Est-ce que Sa Sainteté le Dalai-lama a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Est-ce que le Vénérable Ajahn Brahm a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Est-ce que Maître Thich Nhat Hanh a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Paroles d'Ajahn Chah
"En conséquence, que les choses soient vraies ou fausses, bonnes ou mauvaises, agréables ou pas, peu importe — ce qui est important, c’est d’entraîner l’esprit pour qu’il soit en accord avec la Voie, autrement dit mettre en place la Vision Juste.
Je vous en prie, ne soyez pas inconsidéré ! Ne vous laissez pas emporter en imaginant n’importe quoi, en faisant tout un problème d’une situation au point de vous y perdre.
Si quelque chose vous apporte déception et perturbation, soyez-en conscient mais ne laissez pas la souffrance dépasser la vérité de ce qui est. Si quelque chose vous plaît, ne laissez pas l’enthousiasme vous emporter.
Il est possible d’apprécier sans tomber dans l’excès. Dans notre patois local on dit : « Ne vous soûlez pas ! » Quand vous rencontrez des situations difficiles, ne vous soûlez pas de souffrance. Quand vous êtes heureux ou joyeux, ne vous soûlez pas de cela non plus.
« Ne pas se soûler » signifie simplement ne pas permettre aux choses de tomber dans l’excès, être modéré. Si nous pouvons garder les choses, c’est bien, mais si les choses nous échappent, c’est bien aussi.
Par contre, quand nous sommes enivrés par les choses, nous souffrons quand nous les perdons. Ou bien si des phénomènes déplaisants ne passent pas aussi vite que nous le voudrions, nous souffrons. Si nous nous en saisissons fermement, nous dépassons leur degré de vérité et nous perdons notre chemin. Ceci n’est pas le Dhamma, ce n’est pas pratiquer le Dhamma. Ces excès nous amènent à nous écarter de la Voie."
Ajahn Chah
Oh là c'est bien court comme extrait de ce que j'ai dit. Après je dis autre chose (je développe, là c'est juste en introduction pour reprendre les mots de la question du post auquel je répondais)...Et là (tout de suite) je répondais à Yves qui ne parles plus d'émotions alors que c'est le sujet...ted a écrit :En effet, dès le début, tu as dit ceci :Et on t'a expliqué que la pratique visait à supprimer les attachements, pas les émotions.Robi a écrit :certainement lorsqu'on dissout tous les attachements il n'y a plus d'émotions.
Mais si j'ai très bien compris, aussi je ne suis réintervenu dans le fil que lorsque tu as parlé de "code"... (j'ai soulevé que ce que tu disais n'a rien à voir avec le bouddhisme, car le bouddhisme ne parle pas de "code")ted a écrit :Et je t'ai demandé :Simplement, tu as du mal à comprendre que le rapport aux émotions dans le bouddhisme, n'est pas ce rapport passionné que tu sembles entretenir.ted a écrit :Est-ce que Sa Sainteté le Dalai-lama a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Est-ce que le Vénérable Ajahn Brahm a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Est-ce que Maître Thich Nhat Hanh a l'air de ne plus avoir d'émotions ?
Il ne faut pas faire une fixation sur le mot "code". Je peux le remplacer par un autre si tu veux.
"Nous acceptons un conditionnement qui dit que la vie est précieuse".
Ca te va ce mot : "conditionnement" ?
Pour moi, il est synonyme de code, parce que je suis informaticien. Donc, tout ça, je le perçois comme une programmation de la personne. Des lignes de code, quoi.
Le samsara étant l'existence conditionnée.
"Nous acceptons un conditionnement qui dit que la vie est précieuse".
Ca te va ce mot : "conditionnement" ?
Pour moi, il est synonyme de code, parce que je suis informaticien. Donc, tout ça, je le perçois comme une programmation de la personne. Des lignes de code, quoi.
Le samsara étant l'existence conditionnée.
Je ne suis pas plus d'accord avec conditionnement. Le bouddhisme ne dit pasted a écrit :Il ne faut pas faire une fixation sur le mot "code". Je peux le remplacer par un autre si tu veux.
"Nous acceptons un conditionnement qui dit que la vie est précieuse".
Ca te va ce mot : "conditionnement" ?
Pour moi, il est synonyme de code, parce que je suis informaticien. Donc, tout ça, je le perçois comme une programmation de la personne. Des lignes de code, quoi.
Le samsara étant l'existence conditionnée.
]"Nous acceptons un conditionnement qui dit que la vie est précieuse.
Et existence conditionnée ça veut dire existence conditionnée par tous les phénomènes, ça n'a pas le même sens que le conditionnement par une idéologie ou un code que nous accepterions... (l'existence conditionnée dans le bouddhsime nous ne l'acceptons pas, c'est un fait, c'est l'interrelation de tous les phénomènes)
C'est toi qui parle d'idéologie Robi.
C'est comme ça que tu avais compris ma phrase alors ?
Bon. Le malentendu est levé hein ? <<metta>>
Je vais le dire autrement : "Penser ou sentir que la vie est précieuse, fait partie de notre conditionnement".
Et si tu prétends le contraire, c'est que tu places la source de ce sentiment dans quelque chose d'inconditionné, d'absolu, qui existerait en nous. Une âme par exemple. Normal, puisque tu es un chrétien convaincu. On ne peut pas te reprocher de penser que la gratitude pour la vie est un sentiment profond et absolu, inconditionné, transmis par un Dieu créateur.
Mais d'un point de vue bouddhiste, renaître dans le samsara est un échec. Il n'y a pas de sentiment de gratitude profond et absolu à entretenir envers cette renaissance. A part la consolation d'avoir une précieuse existence humaine qui permettra de se libérer définitivement de ce monde dont la nature profonde est dukkha, insatisfaction, et non le bonheur, comme tu le prétends. C'est ton droit. Mais ce n'est tout simplement pas une Vue Bouddhiste.
C'est comme ça que tu avais compris ma phrase alors ?
Bon. Le malentendu est levé hein ? <<metta>>
Je vais le dire autrement : "Penser ou sentir que la vie est précieuse, fait partie de notre conditionnement".
Et si tu prétends le contraire, c'est que tu places la source de ce sentiment dans quelque chose d'inconditionné, d'absolu, qui existerait en nous. Une âme par exemple. Normal, puisque tu es un chrétien convaincu. On ne peut pas te reprocher de penser que la gratitude pour la vie est un sentiment profond et absolu, inconditionné, transmis par un Dieu créateur.

Mais d'un point de vue bouddhiste, renaître dans le samsara est un échec. Il n'y a pas de sentiment de gratitude profond et absolu à entretenir envers cette renaissance. A part la consolation d'avoir une précieuse existence humaine qui permettra de se libérer définitivement de ce monde dont la nature profonde est dukkha, insatisfaction, et non le bonheur, comme tu le prétends. C'est ton droit. Mais ce n'est tout simplement pas une Vue Bouddhiste.
Mais de quel conditionnement parles-tu?? (puisque ça ne peut être le conditionné de l'existence conditionnée, le conditionné de notre existence ne nous amenant pas à penser que la vie est précieuse ou pas). Et pourquoi le mot "acceptons" soudain disparu?ted a écrit :Je vais le dire autrement : "Penser ou sentir que la vie est précieuse, fait partie de notre conditionnement"..
Robi
Un conditionnement, quand on le voit tel qu'il est, on l'accepte ou on essaie de s'en débarrasser. C'est la base de la pratique bouddhiste. C'est pour cela qu'il y a une issue à l'existence conditionnée.
Un conditionnement, quand on le voit tel qu'il est, on l'accepte ou on essaie de s'en débarrasser. C'est la base de la pratique bouddhiste. C'est pour cela qu'il y a une issue à l'existence conditionnée.

Mais où as-tu vu le conditionnement que la vie est précieuse?? Dire la vie est précieuse ne relève pas d'un conditionnement, sinon le bouddhisme est construit sur un conditionnement lorsqu'il dit que la vie est précieuse pour l'éveil...ted a écrit :Robi
Un conditionnement, quand on le voit tel qu'il est, on l'accepte ou on essaie de s'en débarrasser. C'est la base de la pratique bouddhiste. C'est pour cela qu'il y a une issue à l'existence conditionnée.