Si le dzogchen est aussi simple, pourquoi toute cette littérature hautement symbolique, presqu'indéchiffrable pour un néophyte ?
C'est une sorte de célébration du déploiement de la diffraction de la luminosité qui anéantit toute ombre, de l'extrême richesse de cet espace sans centre ni périphérie, sans définition possible. Ces textes, ces symboles que l'on cherche, peut-être par méprise, à com-prendre et à maîtriser sont aussi pure allégorie, rythme, pulsion.
Les initiations procèdent du même courant car fondamentalement elle recèlent un contenu qui n'est pas préhensible (même avec un "com" préfixe) mais qui vit sur un mode non restreint par l'espace-temps.
Seule la détente profonde avec tout cela, toute cette expression, cet immense dégagement, peut emplir le vide de l'avide soif de connaître.