Il s'agirait donc, pour l'animal, d'une "personne animale". Il faut à ce moment redéfinir ce qu'est une personne car jusqu'à présent le mot personne ne se définit qu'au regard de l'humain.Dumè Antoni a écrit :. En gros, un animal est une "personne" (note les guillemets car un animal n'est pas une personne humaine) qui a un "mauvais karma".
Tu la reconnais pourtant en tant que telle puisque tu établit qu'il s'agit d'une différence biologique entre l'homme et l'animal. Puisque tu dis toi-même que ce qui empêche à l'animal de s'éveiller est propre à lui (biologiquement parlant, même si tu ajoutes que ce biologique est karmique pour les bouddhistes). Donc l'élément sapiential de l'éveil étant biologique est de fait reconnu par les sciences comme l'anthropologie.Dumè Antoni a écrit :. En effet, l'élément sapiential de l'éveil n'est pas (à ma connaissance) reconnu par la Faculté d'anthropologie .
Oui c'est vrai mais je pense que ce cas de redondance appuie sur le fait d'un idéal humain ou d'humanité. A l'inverse on peut dire qu'une personne n'est pas humaine parce que elle est violente par exemple, et pourtant même si elle est violente elle reste un humain.Dumè Antoni a écrit :. Il est d'usage de parler d'une personne comme d'un humain, mais il arrive que l'on parle aussi d'une personne humaine (pourquoi insister sur le caractère humain de la personne si cette humanité lui est octroyée de fait ?)
Je crois qu'il y a des choses qui t'échappent ted ou qu'une certaine rancœur te voile la subtilité de l'Histoire que tu ne nuances jamais et que tu nous présentes comme soit toute noire soit toute blanche. Les choses sont différentes de ce que tu penses sinon le continent africain ne serait pas le continent où cette église (puisque c'est le mot que tu emploies) se développe le plus actuellement.ted a écrit :Tout comme il n'y a pas si longtemps, certains africains étaient considérés comme des meubles par une certaine église complice de la traite négrière.Dumè Antoni a écrit :Du reste la reconnaissance de la souffrance animale est très récente en France dans le Code Civil ; jusqu'à peu, ils étaient considérés comme l'équivalent de meubles.Donc, c'est pas demain la veille que ces gens là reconnaîtront leur spécisme et donneront des droits aux animaux.
Enfin spécisme c'est précisément les gens qui distinguent l'espèce humaine comme radicalement différente des espèces animales. Donc c'est plutôt de reconnaître son anti-spécisme qui irait de pair avec donner des droits aux animaux. Mais la encore une fois les choses sont beaucoup plus nuancées que tu les présentes, ainsi bien des spécistes (comme moi) reconnaissent la nécessité du droit animal dans nos sociétés barbares sur bien des points. (Cette barbarie au passage n'étant pas un héritage de notre culture chrétienne comme je pense tu es enclin à le penser mais bien plutôt à un abandon de celle-ci par l'idéologie capitaliste, pour faire court -On ne peut servir Dieu et l'argent comme il a été dit par mon Maître).
Ce n'est pas pour faire sonner leur voix dans le sens de les entendre mieux avec les oreilles mais pour marquer leur caractère. Un masque colérique pour une personne colérique, un masque rayonnant pour une personne noble, etc... C'est faire sonner leur voix dans le sens où l'on reconnaissait de suite qui parlait (le colérique, le sage, etc...); c'est faire sonner leur voix dans le sens où l'on comprend mieux (entendement) ce qu'ils disait par rapport à leur caractère (leur masque).Dharmadhatu a écrit :Notons aussi que le persona latin vient des acteurs de théâtre qui portaient un masque pour (per) faire sonner (sona) leur voix vers l'auditoire; donc si on devait s'en tenir à une lecture strictement étymologique du terme, peu d'être humains seraient des personnes, même les acteurs !
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