Je ne pense pas que l'Islam soit une menace

Avatar de l’utilisateur
davi
Messages : 1129
Inscription : 28 février 2016, 11:38

axiste a écrit :C'est le concept que l'on manipule et les médias ne s'en privent pas, ils ont aussi leur responsabilité en manipulant les esprits.
Ils me semble pourtant que les hommes, eux, sont bien loin des mots.
Les médias viennent seulement dans un seconde temps, car les premiers qui manipulent sont les imams fanatiques et responsables politico/religieux. Ils disent ce qu'est le vrai Islam qui pour eux est nécessairement rigoriste. Et les pratiquants se laissent piéger, enfin pas tous, car certains sont en accord.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
ted

yves a écrit :la partie de l'islam qui éclot aujourd'hui, éclot sous la contrainte de l'occident
comme la chrétienté avait mis fin à l'inquisition, l'islam avait mis fin au djihadisme loveeeee
les pratiquants de l'islam ne veulent pas du djihadisme comme les chrétiens ne veulent pas le retour de l'inquisition color_3
il y a des extrémistes chrétiens qui ne sont pas soutenus par des systèmes géo-politico-financier qui souhaitent le retour de l'inquisition, diriez-vous qu'il faut assainir la Bible? :?:
pourtant à coup sur si on leur donnait des milliards pendant 40 ans sous forme d'armes et argent, ils arriveraient à déstabiliser des nations (africaines pour continuer dans l'exemple chrétien) ou l'inquisition ferait son retour :neutral:

les projecteurs des medias sont orientés et l'ont veut nous faire croire au rapport indiscutable de l'islam avec le terrorisme, mais on commet des actions très sombres au nom du bouddhisme et il est sûr qu'en déplaçant le problème géo-politico-financier dans un autre secteur, une autre religion aurait été prise dans cet engrenage. c'est l'avidité qui est la source du conflit, qu'elle prenne racine dans n'importe quelle religion, elle est un fléau quand on agit en son nom :-(
yves a écrit : peut-on dire que l'islam est une menace alors que n'importe qu'elle autre religion aurait servi de bouc émissaire si on avait créé puis financé et armé leurs groupes extrémistes? :?:
Si on va dans cette direction, on peut déstabiliser une région, un pays, en finançant n'importe quel groupe, organisation, parti politique etc.. (pas seulement les religions), et en les poussant vers l'extrémisme... :cool:
Avatar de l’utilisateur
yves
Messages : 692
Inscription : 26 février 2016, 13:01

absolument et c'est ça qui me fait dire que l'islam n'est pas une menace ;-)

dans la situation présente, l'islam est considéré par plusieurs comme un outil :-(

des 2 cotés (occident et islam), les politiques justifient leurs actions au moyen orient grâce à ça, d'où la nécessité que les médias désignent bien l'islam comme étant le problème ou la solution :neutral:

de l'autre les intérêts financiers à travers le pétrole se servent aussi de l'étiquette "islam" pour déstabiliser la région et pouvoir faire circuler le pétrole selon "leur" volonté :-(
sachant que les intérêts américains sont différents des européens qui sont différents de ceux de l'opep qui sont eux-même différents de la russie juggle-2cf7 (et les populations "locales" ne sont même pas considérées...)

bref on se retrouve avec des attentats qui dans les sphères de décision ont été pour le mieux occultés pour le pire considérés comme une aide au soutien de la politique pétrolière et/ou sociale :shock:
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Avatar de l’utilisateur
axiste
Messages : 3250
Inscription : 09 mai 2008, 05:39

Davi a écrit
Les médias viennent seulement dans un seconde temps, car les premiers qui manipulent sont les imams fanatiques et responsables politico/religieux. Ils disent ce qu'est le vrai Islam qui pour eux est nécessairement rigoriste.
Et ces extrémismes sont utilisés par les systèmes comme stratégies politico financières comme l'écrit Yves, sonnant l'oubli des hommes et des populations, un chaos orchestré.
Ted a écrit
Si on va dans cette direction, on peut déstabiliser une région, un pays, en finançant n'importe quel groupe, organisation, parti politique etc.. (pas seulement les religions), et en les poussant vers l'extrémisme...
C'est ce qui a été fait par les US qui ont alimenté le terrorisme pour leurs intérêts personnels, et c'est ce qui peut se passer ailleurs dans le monde, en Europe tout autant...de toutes les façons, ici ou là, c'est pareil, des populations en souffrance en proie à des prédateurs. Nous sommes pire que les animaux... :cry:
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

Dumè Antoni a écrit :Si je peux me permettre, je pense qu'il serait souhaitable d'éviter d'employer le mot "Dharma" à toutes les sauces, en particulier quand la définition donnée par Wiki est aussi limpide qu'une purée de pois. Sur un forum bouddhiste (et même dans son salon de thé) le Dharma est l'enseignement du Bouddha (et "dharma", avec minuscule, est le terme signifiant "phénomène"). C'est l'un des trois joyaux ; c'est donc beaucoup plus qu'une simple doctrine qui serait une sorte de programme politique ou religieux. Le Dharma de Jésus, de Mahomet... ou même nazi, ça n'existe pas. Si c'est pour donner une "couleur locale" à quelque chose qui relève des opinions, je trouve que c'est un peu maladroit. L'Islam est l'Islam ; ce n'est pas le "Dharma de Mahomet". Pourquoi pas le Dharma du Médef, pendant qu'on y est ? Pardonnez-moi, mais c'est avec ce genre de raccourci que les mots, à l'origine avec un sens très précis, perdent peu à peu de leur signification pour devenir des concepts creux, employés à tort et à travers.
Je suis d'accord avec toi Dumè...
En même temps, Voyageur est un nouveau membre. Et donc, je pense qu'il a voulu nous transmettre sa vision de l'interdépendance.
Je retiens surtout le fond de ce qu'il a voulu signifier. Au delà de la forme, pas tout à fait académique.
L'idée générale c'est de ne pas focaliser sur un phénomène ou un groupe de phénomènes en particulier. Ce qui est correct du point de vue de l'enseignement.
Ca, je pense que tout le monde l'a compris...

Merci pour ce rappel. Je ne suis pas le dernier à utiliser des termes frôlant le New-Age... :mrgreen:
Donc je ferai attention moi aussi. jap_8
Dumè Antoni

En fait, j'ai bien compris que Voyageur est un nouveau membre et que, dans un "salon de thé", on peut se "lâcher" en prenant certaines libertés. Ce n'était pas, de mon point de vue en tout cas, un "rappel à l'ordre" (c'est moi qui rajoute "à l'ordre") mais une mise en garde contre l'emploi dévoyé de certains mots, dévoiement qui peut conduire (et n'était-ce pas déjà le cas dans l'esprit de Voyageur ?) à des conceptions erronées.
ted


Le salafisme est-il vraiment en train de remporter la bataille idéologique sur l'islam?

Mis à jour le 05/04/2016 à 09h30

Le Premier ministre Manuel Valls a mis en garde lundi contre le poids idéologique et culturel, en France, de la minorité salafiste, une branche rigoriste de l'islam. Or, ce mouvement ne concerne que 15.000 pratiquants, sur les deux millions de musulmans recensés en France.

Manuel Valls a lancé lundi soir un avertissement sur l'ascendant des salafistes en France, une "minorité" fondamentaliste en passe, selon lui, de remporter "la bataille idéologique et culturelle" sur l'islam. "Les salafistes doivent représenter 1% aujourd'hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n'y a qu'eux finalement qu'on entend", a déploré le Premier ministre. Mais dans les faits, qu'en est-il vraiment?

Qu'est-ce que le salafisme?


Pour le sociologue et philosophe spécialiste du fait religieux Raphaël Liogier, interrogé par BFMTV, cette sortie de Manuel Valls n'a rien d'un hasard. "Je pense qu'il mélange tout. Il le fait dans le cadre d'un colloque sur le thème 'islamisme et récupération populiste', et il illustre parfaitement ce que l'on appelle une 'récupération populiste'. Les choses sont beaucoup plus complexes que cela", fait-il valoir.

  • Et ce d'autant plus que le mouvement salafiste est souvent confondu, à tort, avec le jihadisme. "'Salafiste' est un mot qui est devenu une sorte de piège. Un grand nombre de musulmans se disent salafistes", souligne Raphaël Liogier. "'Salaf', en arabe, veut dire 'pieux ancêtres', et s'applique aux musulmans qui veulent vivre selon les principes prophétiques", explique-t-il.
Autrement dit, le salafisme, mouvement le plus rigoriste de la religion musulmane, issu du sunnisme, défend une interprétation fondamentaliste du Coran, sans pour autant prôner la violence pour y parvenir, contrairement au jihadisme. "A l'origine, le salafisme est la partie purement pieuse du culte musulman. Mais aujourd'hui, le mot 'salafiste' a davantage une connotation de jihad et de combat, et puis finalement de terrorisme", analyse l'imam de Noisy, Enis Chabchoub, sur BFMTV.
  • "Les salafistes sont politiquement liés au système de pouvoir des Saoudiens. L'Arabie saoudite a diffusé cette vision très rigoriste de l'islam dans le monde, pour défendre et protéger ses propres intérêts", rappelle Gilles Kepel, politologue et spécialiste de l'islam, invité à réagir sur BFMTV.
[/color]
http://www.bfmtv.com/societe/le-salafis ... xtor=AL-68
ted

Si le premier ministre commence à être du même avis que Florent, on est mal barrés ! :D :D :D
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
ted

Image
Sadiq Khan, nouveau maire de Londres : tout un symbole


Pauline Bock Publié le 06/05/2016

Le nouveau maire de Londres, Sadiq Khan, quittant les studios de LBC Radio à Londres, le 4 mai 2016.

Fils d'un chauffeur de bus, d'origine pakistanaise, Sadiq Khan est le premier musulman élu maire d'une capitale européenne, avec 44% des voix (devant Zac Goldsmith, à 35%, résultats provisoires). Les Londoniens veulent voir dans l'élection de ce pro-européen, féministe, la meilleure réponse aux djihadistes.

Sadiq Khan est le fils d’un chauffeur de bus. Tous les Londoniens peuvent vous le dire, tant leur nouveau maire aime à le répéter. Un vrai symbole. Et l’élection du député travailliste de 45 ans à la mairie de la capitale britannique en est un plus grand encore : fils d’immigrés pakistanais, Sadiq Khan est le premier maire musulman d’une capitale européenne.

Dès sa désignation officielle par le parti travailliste en septembre dernier, Khan s’est posé comme le candidat de la diversité. Cet ancien avocat des droits de l’Homme, député depuis 2005 de sa circonscription natale de Tooting, un quartier populaire du sud de Londres, a grandi dans une HLM au sein une famille modeste d’origine pakistanaise, le cinquième de huit enfants.

Fan de boxe, supporter de Liverpool, Sadiq Khan est un vrai Londonien. Il y a étudié le droit et il y vit toujours, dans le quartier de son enfance. Sous Gordon Brown de 2008 à 2010, en tant que ministre chargé des communautés, puis des transports, Khan était devenu le premier musulman à siéger au Conseil des ministres britannique. « Je suis Londonien, je suis Européen, je suis Britannique, je suis Anglais, je suis de confession musulmane, d’origine asiatique, d’héritage pakistanais, je suis un père, un mari, je suis travailliste » a-t-il récemment déclaré au New York Times.

Le racisme ne paie pas à Londres

Son identité plurielle, Sadiq Khan en a fait une force tout au long d’une campagne semée d’attaques personnelles à son encontre. Son rival conservateur Zac Goldsmith (fils du milliardaire franco-britannique Jimmy Goldsmith) l’a accusé à de nombreuses reprises de proximité avec des musulmans radicaux – sous prétexte que Khan allait prier à la même mosquée qu’eux – et de donner « une plate-forme, de l’oxygène et même une couverture » aux extrémistes.

Des accusations renouvelées par David Cameron, auxquelles Khan a répondu en rappelant avoir combattu l’extrémisme toute sa vie, et en déplorant une campagne « nauséabonde » ayant pour but de diviser les Londoniens. « Je serai le maire de tous les Londoniens », a-t-il répété. « Il est stupide de la part de ceux qui conseillent Zac de mener une telle campagne. Je pensais Zac au-dessus de ça. » Le racisme ne paye pas à Londres, semblaient répondre les sondages, où Khan a conservé une confortable avance sur Goldsmith durant toute la campagne.

Loin d’être un désavantage, les origines et la religion du nouveau maire de Londres sont sa meilleure arme pour combattre l’extrémisme, comme l’écrit la journaliste et essayiste Yasmin Alibhai-Brown dans le Guardian : « La victoire de Khan démolit le discours anti-occidental des extrémistes. Si un musulman peut être élu par des millions d’électeurs de toutes origines pour diriger l’une des plus grandes villes du monde, comment les djihadistes peuvent-ils continuer à faire croire que les musulmans n’ont pas d’avenir en Europe, ou que les Occidentaux les détestent ? »

Proche d'Ed Miliband

Les Conservateurs ont également répandu l’idée que Khan est « téléguidé » par le nouveau chef du parti travailliste, le très à gauche Jeremy Corbyn. Khan, s’il faisait partie des députés ayant soutenu la candidature de Corbyn en juillet dernier, est en réalité bien plus proche du précédent leader, Ed Miliband, son ancien collègue du gouvernement Brown, dont il a dirigé la campagne de leadership en 2010.

Une liste du cabinet de Corbyn, qui a fuité en mars dernier, jugeait même Miliband et Khan « hostiles » envers l'actuel leader travailliste. Celui-ci a été critiqué la semaine dernière pour son manque de réaction après plusieurs affaires d’antisémitisme au sein du Labour, dont une sortie choquante de l’ancien maire Ken Livingstone (« Hitler soutenait le sionisme »). Khan a été l’un des premiers à demander son expulsion immédiate du parti, et a déclaré qu’il garderait ses distances avec Jeremy Corbyn.

Pro-Europe, féministe déclaré et défenseur du mariage gay (ce qui lui a valu des menaces de mort de musulmans extrémistes), Sadiq Khan a promis aux Londoniens de régler la très sérieuse crise du logement de la capitale, en augmentant le nombre de constructions et en créant une unité de contrôle des loyers ainsi qu’un « loyer londonien de base » calculé sur le tiers du revenu londonien moyen.

Le coût des transports, qui a pratiquement doublé sous l’ancien maire Boris Johnson, sera gelé jusqu’en 2020. Sadiq Khan espère également réduire la pollution atmosphérique en rendant piétonne Oxford Street, la principale artère commerciale, et en instaurant des limites aux émissions de gaz des bus. Une mesure que son père aurait sûrement appréciée.
Répondre