Les 40 objets de pratique et jhana

[Upekkhā]

C'est vrai que j'ai du mal à gérer l'ennuie et je me rends compte que mon esprit veut souvent passer à autre chose après un certain temps.

Faut penser avec le ventre dans ce cas. L'ennui c'est la preuve qu'il y a encore trop de cérébralité.
Si tu fais anapanasati, tu peux poser ton attention au niveau du nombril.
Non pas observer ton nombril, mais observer à partir de ton nombril.
C'est pas facile à expliquer... Essaie d'avoir une pensée à caractère sexuel (j'espère ne pas te choquer ) et tu verras le glissement de conscience vers le bas. C'est du même ordre.
<<metta>> flower_left

Trop de cérébralité? C'est peu de le dire, je suis un vrai moulin à pensée (surtout penser de tout et de rien).

Pour anapanasati, je n'arrive pas à sentir l'air sur mes narines ou sur ma lèvre. En général j'utilise la technique du Visudhimagga (Chapitre VIII, §171): je suis le corps ou collection(kaya) de l'air, c'est à dire: le début, le milieu, la fin et le temps entre un inspire et un expire. Par contre je ne le suis pas à une position précise (le nez, la lèvre ou le ventre par exemple).

Et pour "[...] tu peux poser ton attention au niveau du nombril. Non pas observer ton nombril, mais observer à partir de ton nombril.", je ne vois pas ce que tu veux dire. ::mr yellow::

Pour les pensées à caractères sexuels, j'évite le plus possible car c'est le genre de penser qui peut t'amener loin et te faire perdre complètement la concentration. Mais bon, j'essayerai quand même pour voir.

Sinon tirru, j'ai essayé la méditation guidée. La première partie avec l'attention aux sensations au corps m'a vite parut barbante XD. A la fin j'ai arrêté la méditation guidée et je suis revenu sur ma respiration. Chose assez marrante, j'ai tenté de forcer mon esprit à suivre les sensations aux corps par la volonté et très peu de temps après, j'ai senti mon esprit glissé ailleurs. Pour faire une comparaison, c'est comme si je pressais dans ma main un liquide et que celui-ci s'échappait entre mes doigts. Bref, je me suis bien aperçu que si l'esprit ne veut pas, tu ne peux pas le brider et il ira là où il veut (cette sensation d'impuissance face à son esprit est assez "déstabilisante").

[axiste]

Bonjour Upekkhā,

C'est difficile de sentir l'air entre les lèvres et les narines…je me suis posée la question également, pourquoi l'espace entre les lèvres et le nez ressemble à un no man's land tandis que les choses que je nomme fréquemment (nez-lèvres) je les ressens sans détours ? Je crois qu'on a comme des trous dans le corps (c'est à dire qu'il y a des parties corps que l'on n'a pas l'habitude de se représenter, ce qui fait qu'on a finalement une conscience grossière du corps…)alors ça demande des efforts et de la concentration. Enfin, peut-être…mais avec la méditation les sensations s'affinent, it is good ! eveil_333

[Upekkhā]

Bonjour Upekkhā,


C'est difficile de sentir l'air entre les lèvres et les narines…je me suis posée la question également, pourquoi l'espace entre les lèvres et le nez ressemble à un no man's land tandis que les choses que je nomme fréquemment (nez-lèvres) je les ressens sans détours ? Je crois qu'on a comme des trous dans le corps (c'est à dire qu'il y a des parties corps que l'on n'a pas l'habitude de se représenter, ce qui fait qu'on a finalement une conscience grossière du corps…)alors ça demande des efforts et de la concentration. Enfin, peut-être…mais avec la méditation les sensations s'affinent, it is good ! eveil_333

Coucou axiste,
Peut être je suis mal formé de la tête .

Tu y arrives finalement à sentir l'air au niveau du nez et de la lèvre supérieure?
Peut être que je devrais me concentrer sur mon ventre .

[axiste]

Peut être je suis mal formé de la tête

Voilà encore autre chose…en tous les cas, c'est une information sur l'informé de nos têtes

Tu y arrives finalement à sentir l'air au niveau du nez et de la lèvre supérieure?

Je ressens très légèrement l'air, mais c'est plutôt subtil…en fait quelquefois je ressens une très grande fraîcheur à travers toutes les cellules de mon corps et aussi autour de mon corps, le contact "vivant" de l'air sur ma peau. Dans cet état je ressens tout beaucoup mieux.

Peut être que je devrais me concentrer sur mon ventre .

C'est le mouvement de la respiration le plus simple pour moi parce qu'il y a le mouvement de l'abdomen comme un rappel, quand je me sens agitée c'est par là que je commence en fait, cela m'ancre… Sinon je me concentre sur l'air près du nez… ange-1--1a5b

[Upekkhā]

Okay, je vais essayer par l'abdomen alors!

[tirru...]

Sinon tirru, j'ai essayé la méditation guidée. La première partie avec l'attention aux sensations au corps m'a vite parut barbante XD. A la fin j'ai arrêté la méditation guidée et je suis revenu sur ma respiration.

Ce que tu décrit comme étant barbant est en réalité un objet de méditation qui est impermament mais dans ton cas il ne l'est plus puisque tu t'identifies à cet état dit barbant ! C''est un obstacle, un empêchement auquel sont soumis tout les méditants aussi bien débutants, qu'avancés et qu'il est nécessaire de bien observé afin de le comprendre pour enfin mettre l'énergie nécessaire afin de le surmonter. L'ego à plus d'un tour pour faire en sorte que la méditation soit difficile et ennuyeuse et sans une ferme volonté, on perd vite le but qu'on s'était fixé et on est vite balayé. Il faut donc s'armer de patience et observer le mental-singe attentivement... Lorsqu'on fait une séance de sport, on ne s’arrête pas en milieu de chemin car c'est barbant, on va jusqu'au bout malgré l'effort à déployer !

Chose assez marrante, j'ai tenté de forcer mon esprit à suivre les sensations aux corps par la volonté et très peu de temps après, j'ai senti mon esprit glissé ailleurs. Pour faire une comparaison, c'est comme si je pressais dans ma main un liquide et que celui-ci s'échappait entre mes doigts. Bref, je me suis bien aperçu que si l'esprit ne veut pas, tu ne peux pas le brider et il ira là où il veut (cette sensation d'impuissance face à son esprit est assez "déstabilisante").

L'esprit est par nature incontrôlable et méditer en douceur avec patience et endurance permet de calmer les vagues...

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