31. A petits actes, grands effets.

lausm

Le bouquin de Mohan Wijayaratna "au-delà de la mort", explique tout ça en détail..

Deshimaru qui tannait ses disciples avec le fait qu'en zazen, il fallait pratiquer comme si on entrait dans son cercueil, visait, je pense, ni plus ni moins qu'à susciter un état d'esprit aussi fort.
Ce n'est pas tant l'inertie des habitudes passées, bonnes ou mauvaises, qui est concerné par cette histoire-là, que sa capacité à les dépasser en un seul instant.
En fait on ne brûle pas, comme tu l'entends, Ted, le karma.
Juste instantanément, en on est libre d'influence.
Par contre il faut gèrer les conséquences du passé, même si je pense la conscience qu'on prend des conséquences de son attitude peut nous faire modifier notre rapport à la réalité, et donc effacer ou atténuer le poids de ces conséquences.
kay

S'assoir en zazen, serait un peu comme mourir à cette vie ? Mort et vie sont liés, il n'y a pas l'un sans l'autre...
Dès qu'on s'assoit, on modifie son karma, n'est-ce pas ?
Et de même qu'on est pas attaché à son passé sous son influence, on est pas attaché à son karma.
Cette prise de conscience est essentielle, une lucidité qui change les choses.
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Dharmadhatu
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Coucou les amis ! jap_8

Dans l'Escalier de cristal, Gangteng Rinpoché illustre le karma par une grosse courge :lol: : petite graine, grand fruit.

Mais tant que le fruit n'a pas mûri, on peut encore couper la plante. A mon avis, au moment de mourir, notre esprit doit être dans un état très "vivace" et les pensées doivent sûrement avoir un poids important, suffisant pour renverser la tendance.

Amitié FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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