
Phrases sans queue ni tête
Quelle route s'éparpille en jade de nylon, longue comme la sphère rougie en termes factices ? Elle est à préserver par des semences provisoires. Ainsi s'étendront les respectifs cloisonnements des amphores.
Creusez les foudres titanesques et achevez votre retour !

Creusez les foudres titanesques et achevez votre retour !

PS : C'est pas des bêtises hein...C'est le professeur Hubert benoit qui conseillait de s'adonner à ce genre d'exercices.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Benoit_(médecin)
Je ne sais plus si il conseille cet exercice dans son livre "la doctrine suprême" ou dans cet autre que j'ai lu il y'a également longtemps : "Lâcher prise".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Benoit_(médecin)
Je ne sais plus si il conseille cet exercice dans son livre "la doctrine suprême" ou dans cet autre que j'ai lu il y'a également longtemps : "Lâcher prise".
La langue dans l'espace publique parcelle le monde en un nombre infini de réalités éphémères que l'on tente de fixer et chacun pense détenir une parcelle de vérité. Nos sociétés sont des courants manipulateurs concurrentiels qui en voulant rallier divisent car elles tentent d'imposer leurs idées au sein de rapport de forces…
Ces réalités éphémères sont censées représenter le monde dans son intégralité, selon des idéologies qui déversent sur le monde le des flots de mots qui s'entrechoquent dans une non-communicabilité sphérique (un peu comme des bulles qui éclatent les unes au contact des autres) Les mots en systèmes à l'infini.
Les médias aiment les mots chocs, ceux qui collisionnent le plus fort, comme des vagues qui s'écrasent et s'entrainent…les mots qui séduisent , auxquels on se raccroche comme des naufragés, sont pourtant voués à couler comme le reste.
Faire la planche et tenter l'immobilité en fixant le ciel ou en fermant les yeux serait plus salutaire. Se laisser flotter. La vie alors deviendrait poétique et on sourirait à la brise qui nous soulèverait simplement.
Merci Jules la musique des mots, j'aime bien aussi.
Les médias aiment les mots chocs, ceux qui collisionnent le plus fort, comme des vagues qui s'écrasent et s'entrainent…les mots qui séduisent , auxquels on se raccroche comme des naufragés, sont pourtant voués à couler comme le reste.
Faire la planche et tenter l'immobilité en fixant le ciel ou en fermant les yeux serait plus salutaire. Se laisser flotter. La vie alors deviendrait poétique et on sourirait à la brise qui nous soulèverait simplement.
Merci Jules la musique des mots, j'aime bien aussi.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Pas mal Jules, en lisant ces mots j'avais l'impression de lire un tableau de dali ! Il y a un côté stimulant et créatif...
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Oui effectivement c’est de l’écriture automatique telle que les surréalistes l’employaient. Je ne me souviens plus exactement de l'explication de Hubert Benoit à ce sujet, mais il disait qu'il s'agissait d'un bon exercice pour le lâcher prise.
Encore un petit pour la route
-Parti à minuit en direction de l’estrade aux cent perles, on le vît revenir à l’aube, imberbe et saisi de pluies magnétiques.


Encore un petit pour la route

-Parti à minuit en direction de l’estrade aux cent perles, on le vît revenir à l’aube, imberbe et saisi de pluies magnétiques.

Et il y a cet aspect à la fois absurde et plein de paradoxes qu'on retrouve dans les koans zen non ? dont le but est de faire voler en éclat notre univers de représentations limité, voir au delà du bocal sécurisé ?
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C'est vrai que c'est une approche qui nous fait sortir des carcans que nous imposent la volonté et la conscience.
D'ailleurs le but de cette écriture consiste bien selon wiki à n'user ni de l'une ni de l'autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Écriture_automatique
Sinon, je dois avouer qu'à part la phrase que j'ai écrite dans mon premier post, je n'ai pas respecté cette règle dans les deux autres : J'ai d'abords dans ces dernières, écrit une phrase sans réfléchir, puis pour la rendre agréable à la lecture j'ai corrigé quelques mots. Mais cette écriture n'a pas pour but en réalité d'être agréable à la lecture, mais bien plus probablement de faire surgir des informations inconscientes. C'est donc sans doute un exercice qu'il vaut mieux faire seul dans sa chambre si on veut le faire comme il faut. Sinon effectivement on peut privilégier une sorte d'esthétique dans le but de partager, mais c'est une autre approche.
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-Toucher le dehors et reconnaître en semences explicites les derniers recours de la rose avertie.

D'ailleurs le but de cette écriture consiste bien selon wiki à n'user ni de l'une ni de l'autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Écriture_automatique
Sinon, je dois avouer qu'à part la phrase que j'ai écrite dans mon premier post, je n'ai pas respecté cette règle dans les deux autres : J'ai d'abords dans ces dernières, écrit une phrase sans réfléchir, puis pour la rendre agréable à la lecture j'ai corrigé quelques mots. Mais cette écriture n'a pas pour but en réalité d'être agréable à la lecture, mais bien plus probablement de faire surgir des informations inconscientes. C'est donc sans doute un exercice qu'il vaut mieux faire seul dans sa chambre si on veut le faire comme il faut. Sinon effectivement on peut privilégier une sorte d'esthétique dans le but de partager, mais c'est une autre approche.

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-Toucher le dehors et reconnaître en semences explicites les derniers recours de la rose avertie.

Les kôans zen n'utilisent pas l'écriture automatique qu'utilisaient les surréalistes en effet. Les phrases sont au contraire choisies avec attention dans le but de provoquer ce qu'on appelle "l'esprit d'investigation" ou le "doute". Par exemple, quand le maître montre un bâton et dit "si vous appelez ça un bâton, vous en recevrez 30 coups ; si vous ne l'appelez pas un bâton, vous en recevrez 30 coups. Comment l'appellerez-vous ?" Le but étant ici de forcer l'élève à trouver une solution (qui lui éviterait de prendre des coups). Parmi les surréalistes, il y avait le peintre Magritte qui utilisait ce genre d'ambiguïté avec une pipe, mais ce n'est pas le même principe que le kôan car Magritte affirme qu'il ne s'agit pas d'une pipe. Dans le Zen, il aurait donc pris 30 coups de pipesTirru a écrit :t il y a cet aspect à la fois absurde et plein de paradoxes qu'on retrouve dans les koans zen non ? dont le but est de faire voler en éclat notre univers de représentations limité, voir au delà du bocal sécurisé ?


ba11 Merci pour ce recadrage Dumè.
Jules, je vais essayé ce soir l'écriture automatique avec le risque d'accoucher d'un charabia indigeste ! Mais bon ça, rien de mal à ça...
Jules, je vais essayé ce soir l'écriture automatique avec le risque d'accoucher d'un charabia indigeste ! Mais bon ça, rien de mal à ça...
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