"Carl Rogers, l'un des pères fondateurs du développement personnel dans les années 1960, déclare : " Un des concepts les plus révolutionnaires qui soient sortis de nos expériences cliniques est la reconnaissance que le centre, la base la plus profonde de la nature humaine, les couches intérieures de sa personnalité, le fond de sa nature "animale", que tout ceci est naturellement positif et fondamentalement socialisé, dirigé vers l'avant, rationnel et réaliste." En écrivant ces lignes, Rogers, prenait le contre pied de la psychanalyse freudienne. Freud considérait en effet que le fond de l'homme est constitué de pulsions violentes, amorales, asociales, le "ça", qu'il importe de réprimer afin de rendre l'homme apte à la vie en société. Comme pour bien marquer son opposition au fondateur de la psychanalyse, Rogers ramassait sa pensée dans une formule aussi antifreudienne que possible : " L'homme est un animal radicalement bon et social."
Il serait téméraire de notre part de prétendre trancher cet éternel débat sur la "bonté ou la méchanceté de l'homme". Qui a raison, les optimistes ou les pessimistes ? Avouons-le : nous n'en s'avons rien."
Qu'en pensez-vous ?
