Très honnêtement, je n'ai pas du tout pensé de la sorte. Ce qui est certain, c'est que les créatures sans visage – dans le sarcophage – m'ont été inspirées par la légende de Houn Toun et en particulier dans l'interprétation zen qu'en fait Taistu kohno Roshi, c'est à dire le visage "d'avant la naissance" car Houn Toun meurt (donc connaît la mort) dès lors qu'on lui ouvre les portes des sens, c'est à dire – dans le roman – quand il prend forme humaine en émergeant du sarcophage. Du reste, la légende de Houn Toun est clairement mentionnée dans la deuxième partie du journal.Flocon a écrit :Monsieur Flocon, qui en est au tiers du bouquin, et qui aime beaucoup, a émis une hypothèse en appliquant à ton intrigue une représentation des "trois corps de Bouddha" : l'Océan serait le Dharmakaya, le sarcophage le Sambhogakaya et l'être qui en émerge le Nirmanakaya.
C'est ingénieux. A-t-il raison, as-tu pensé de la sorte?
Ah bon ?Ted a écrit :Ah !...Flocon a écrit :En te lisant, j'ai parfois songé que ton livre était davantage l’œuvre d'un théologien que d'un bouddhisteRemarque, on s'en doutait un peu qu'il était théologien.
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Edit : mais je précise quand même que lorsque j'ai eu 12 ans, et avant la communion solennelle, j'ai dit au curé qu'il n'y a pas qu'un seul Dieu puisque le Bouddha était le Dieu des Chinois (c'était mon père qui me racontait ce genre de sornette, et je l'ai ressortie avec conviction car je croyais ce que mon père me disait

